Prey : voici le nouveau type de Predator introduit dans le film Disney+
Plus tôt dans l'année, nous vous avions partagé quelques détails concernant le prochain film de la célèbre franchise de Ridley Scott, Alien. Mais aujourd'hui, ce ne sont pas les Xénomorphes, mais leurs ennemis de toujours qui sont à l'honneur, suite à la récente sortie du film Prey sur Disney+, dans lequel les fans peuvent voir un tout nouveau type de Predator.
Une version bien plus sauvage
Prey, le dernier film de la franchise Predator, présente un variant inédit de ces créatures, également connues sous le nom de Yautja, alors appelé "the Feral Predator" (i.e : le Predator sauvage). Le réalisateur Dan Trachtenberg a donné ce surnom unique au nouveau chasseur extraterrestre, en référence à son approche plus féroce et plus bestiale que ses précédents homologues. Le film se déroule dans les années 1700 et suit Naru, une guerrière Comanche qui a pour devoir de protéger sa tribu dès qu'un danger les menace.
Le film Prey est le cinquième volet de la série des Predator, et le septième si l'on compte les films Alien vs. Predator de 2004 et 2007. La décision de situer le film à l'époque des amérindiens, il y a trois siècles de cela, semble s'être avérée payante puisque le film a été acclamé par la critique, certains le considérant même comme l'un des meilleurs films depuis le premier opus de 1987. Le film permet ainsi de revenir sur les premières rencontres entre Yautja et humains, fournissant ainsi une forme de contexte historique appréciée par les fans. Le film fait également le lien avec certains des premiers films Predator, révélant notamment les origines du fameux pistolet comportant l'inscription "Raphael Adolini 1715" du film Predator 2 (1990).
Et cette nouvelle version du Predator porte bien son nom, puisque son approche semble vraiment différente de celle de ses prédécesseurs. Les Predator sont connus pour être des guerriers privilégiant la tactique, s'appuyant alors sur la furtivité et la technologie et qui ne recourent au combat frontal qu'en dernier ressort. Mais le Predator de Prey semble au contraire apprécier la confrontation directe. Au lieu d'utiliser les armes à sa disposition, il choisit de se battre à armes égales.
Ce variant du Yautja a été introduit en raison de l'insistance du réalisateur à mélanger les images de synthèse avec les anciennes méthodes de tournage (à savoir un costume), dans le but de créer une créature plus agile que les autres.
Et le fait est que plusieurs types de Predator ont déjà été présentés dans de nombreux médias, allant des comics aux films. Il y avait notamment le Jungle Hunter, découvert dans le premier film, puis le City Hunter, apparu dans le second film. Les Yautja sont particulièrement reconnaissables grâce à leur stature imposante, leur armure unique et surtout leurs dreadlocks emblématiques. Ces créatures vivent dans une société complexe centrée autour de la chasse, qui n'est pas seulement un sport, mais également un moyen de faire progresser l'espèce. Les chasses sont généralement surveillées, et si l'un des leurs est vaincu, ils tirent les leçons de leurs échecs et modifient leur technologie pour être à même de vaincre l'ennemi lors de leur prochaine rencontre.
Prey offre alors un retour rafraîchissant aux racines de la saga, abandonnant les conflits urbains peuplés et les décors arctiques pour une chasse plus classique en plein cœur de la nature. Espérons que cela marque le début d'une ère nouvelle pour la franchise, avec une allusion à une éventuelle suite à la fin du film Prey.
Et pour découvrir pourquoi les Xénomorphes ne possèdent pas d'yeux, consultez notre précédent article sur le sujet, juste ici.
J'ai adoré d'ailleurs le combat entre son frère et le Yautja. Après si ça chagrine vraiment de voir une femme mettre une rouste a un Yautja...Bah lis pas les BDs...
Comme dis précédemment, même dans predator 1, un commando sur armé ne peut rien faire, seul la tactique et l'intelligence permettent de l'emporter.
Et surtout très agréable : on a pas de phase type blm ou woke dans le film.
Enfin un film ou on se concentre uniquement sur le divertissement avant tout.
Juste un petit reproche c’est qu’on ne sent pas vraiment la pression de se faire traquer.
(SPOILER ALERT)
Parce pendant tout le film, on suit l’héroïne qui traque le predator mais que lui s’en bat l’oignon car il ne l’a considère pas comme une menace, jusqu’à la toute fin du film. Le combat final était bien foutu mais on voit que la petite Comanche a le dessus sur le predator tout le long du combat. Pas vraiment de challenge ni de pointe d’adrenaline. De ce côté là, le premier volet reste mieux à mon goût.