Prey : nos impressions mitigées, mais enthousiastes + 18 minutes de gameplay
Annoncé puis annulé, le projet Prey est ensuite confié aux soins des développeurs de chez Arkane Studios pour repartir de zéro. Depuis 2013 donc, les américains d'Austin planchent sur Prey, un jeu de tir à la première personne dans lequel vous devrez faire face à une multitude d'aliens peu commodes. Nous avons eu la chance de mettre nos mains dessus, qu'en avons-nous pensé ? Ce sont nos impressions.
Attention : les 10 premières minutes présentent l'histoire de Prey. Ne les regardez pas si vous ne souhaitez pas vous faire spoiler. Cependant, le reste de la vidéo ne présente aucun danger.
Solitaire spatial
Suite à des évènements malencontreux, la station spatiale sur laquelle réside Morgan Yu est remplie d'aliens en tout genre. Formes diverses, aptitudes différentes, chaque ennemi possède des compétences uniques et il faut jouer dessus pour éviter de se faire rouler dessus. Avant d'être un jeu de tir classique dans lequel vous tirez à tout va, Prey est un morceau d'histoire. Contrairement à d'autres titres du genre, Prey semble se focaliser davantage sur l'histoire et son scénario que sur l'éviscération d'aliens à tout va.
Pour l'occasion, Bethesda nous a laissé créer une partie toute fraîche. L'aventure a donc commencé à la première seconde du premier niveau. Vous pouvez y incarner un homme ou une femme, peu importe. Cependant, dès le départ, Prey donne le la. Durant les 10/15 premières minutes de jeu qui consiste en un tutoriel/installation du scénario, pas d'arme, pas d'alien. Surprise quand les trailers présentaient le titre comme un cocktail explosif. Malgré ce début, hasardeux pour ma part, Prey met dans l'ambiance.
Vous n'êtes pas seuls dans l'univers
L'immersion y est immédiate avec le coup de poker du scénario et les aliens accros au cache-cache. Dans ce premier niveau de Prey, nous avons eu l'occasion de ne combattre qu'un seul type d'alien, les mimics. Comme leur nom l'indique, ce sont des imitateurs. Ils s'amusent à prendre l'apparence d'objets en tout genre dans le but de vous attaquer par surprise dès que l'occasion se présente. En difficulté normale, le monstre est simple, seul. A plusieurs, la tâche est bien plus hardie. Parait-il qu'il n'est pas le seul alien de la station et que ses frangins sont plus gros et plus méchants. Pas moyen de s'y frotter, malheureusement.
Prey possède également une partie RPG. A mesure que vous récupérez certains objets, vous pourrez vous les enfoncer dans l'oeil pour augmenter vos capacités. Morgan Yu pourra bénéficier de deux types de pouvoirs : humains et moins humains. Au cours de la démo, seule une partie des pouvoirs humains étaient disponibles. A majorité passifs, ils augmentent votre vie, vos dégâts, mais peuvent également jouer sur votre relation avec les tourelles automatiques environnantes. Assez nombreux, reste à voir l'autre partie des capacités, celles extra-normales.
Pas assez de matière pour juger
Au cours de la session de jeu, les niveaux à explorer nous ont occupé une bonne heure et demi. Cependant, impossible de juger si Prey est un bon cru ou non. Trois armes se sont dévoilées : la clé anglaise, le fusil à pompe et le lance-chewing-gum, qui peut paralyser temporairement vos ennemis et éteindre les feux. Quelques niveaux, quelques armes et un type d'alien, pas assez pour estimer concrètement ce Prey. Néanmoins, le jeu est réussi graphiquement et la bande-son permet de s'immerger complètement une fois un casque sur les oreilles. L'OST peut être un peu redondante et perdre de son effet initial assez vite dans la partie, pour ce que l'on en a vu.
De ce fait, impossible de juger réellement de la qualité globale de ce Prey. L'échantillon était honnête mais pas suffisamment avancé pour se faire une véritable idée. Bethesda décidera peut-être d'en dévoiler davantage avant sa sortie le 5 mai prochain. Reste à voir si teaser et trailer se décideront à faire leur apparition, ou non. Nos impressions sur Prey sont, comme le titre l'indique, mitigées mais enthousiastes. Je ne peux actuellement pas vous conseiller de l'acheter, comme je ne peux vous conseiller de ne pas le faire. Mais après tout, il reste encore plus de deux mois à attendre.