Quand la culture pop vous invite à sauver la planète
En novembre 2017, le quotidien Le Monde publiait le World Scientists’ to Warning to Humanity, le manifeste choc signé par 15 364 scientifiques du monde entier afin de nous faire désespérément comprendre à quel point notre planète est en danger. Le Monde titrait : "Il sera bientôt trop tard." L’écologie devrait être une priorité. Une priorité souvent reléguée au second plan par nos représentants politiques. Des artistes populaires nous livrent des œuvres fortes afin de nous sensibiliser à la cause écologique. C’est à ces œuvres que nous voulons rendre hommage. Parce qu’à travers elles, nous vous disons tout l’amour que nous portons à notre planète et toute la peur que nous ressentons face à son déclin. Mais on ne s’arrête pas là. Pour chaque film, fiction ou documentaire, nous vous présentons également une pétition ou une association en rapport avec le sujet de l’oeuvre proposée, et dont le combat nous tient à coeur. Si les causes défendues vous touchent, vous pourrez signer les pétitions, les partager, même faire des dons si vous en avez l’envie et les moyens. Si vous avez envie de donner de l’argent, mais que vos ressources financières ne vous le permettent pas, je vous recommande fortement l’utilisation du moteur de recherches Lilo. Ce moteur de recherche écolo vous permet de reverser la moitié des revenus obtenus par les publicités aux associations de votre choix. Vous n’aurez pas besoin de sortir votre carte bancaire pour aider des associations qui vous tiennent à coeur !
1. Avatar - James Cameron
Avatar, ce n’est pas que du grand spectacle. Le dernier chef d’oeuvre en date de James Cameron est également un superbe manifeste écologique. Cette transposition de la légende de Pocahontas dans un Space-Opera raconte le combat des Na’vi, peuple indigène de la magnifique planète Pandora contre l’invasion des Terriens venus exploiter leur terre afin d’extraire l’unobtanium, un minerai permettant de résoudre la crise énergétique sur Terre.
Ce film, qui raconte la guerre acharnée entre économistes véreux et peuples indigènes proches de la Nature, est plus que jamais d’actualité. Avez-vous entendu parler du projet "Montagne d’Or" ? Il s’agit d’un projet d’exploitation minière d’une concession aurifère de l’Ouest de la Guyane Française, proposé par la société canadienne Colombus Gold et la société russe Nordgold. L’ONG WWF nous met en garde contre ce projet :
"Le projet porté par la compagnie prévoit un déboisement total de 1513 hectares dont une déforestation de forêts primaires, à forte valeur écologique, de 575 hectares, sur un site où plus de 2000 espèces végétales et animales dont 127 protégées ont été inventoriées. » N’oublions pas que cet écosystème guyanais est « la plus grande réserve de biodiversité française ». L’ONG donne d’autres raisons de s’opposer à ce projet : il s’agit d’« un mirage économique pour la Guyane ». D’ailleurs, « les chefs amérindiens ont affirmé à de nombreuses reprises leur opposition au projet et se battent pour que leur voix soient entendues."
Pourtant, malgré toutes ces raisons de s’opposer au projet, le chef de l’État, Emmanuel Macron, l’a soutenu à de nombreuses reprises. Le nouveau ministre de la transition écologique, François de Rugy a affirmé ne pas s’opposer au projet Montagne d’Or : "Il faudra reprendre, d’une façon ou d’une autre, le projet Montagne d’Or" a-t-il déclaré, selon les propos rapportés par nos collègues du Monde. Il souhaite néanmoins modifier le projet afin de "respecter les élus locaux de Guyane qui se sont engagés". Quid du désastre écologique ? Si vous souhaitez vous opposer de manière concrète au projet Montagne d’or, nous vous invitons à signer la pétition "Non au projet minier industriel Montagne d’Or" lancée par WWF. Pour en savoir plus, nous vous invitons à regarder l’interview de Christophe Yanuwana Pierre, jeune militant guyanais opposé au projet minier, qui a répondu aux questions de nos confrères de Konbini.
2/ Blackfish - Gabriel Cowperthwaite
Blackfish est le documentaire choc de l’année 2013. Plusieurs fois récompensé, le film étudie les causes des décès causés par l’orque Tilikum, enfermée dans un bassin, afin de distraire le public de SeaWorld. L’enfermement du cétacé explique, selon le réalisateur du documentaire, son agressivité. L’honnêteté me pousse à avouer que le film a fait l’objet d’une controverse. SeaWorld a accusé le documentaire d’être mensonger, en dissimulant certains faits essentiels. Ce à quoi nous pouvons rétorquer à SeaWorld qu’ils ont consciemment menti lors du procès qui a agité l’Amérique, en changeant de version concernant la mort de la dresseuse Dawn Brancheau. La dresseuse aurait dans un premier temps glissé dans le bassin. Ensuite, la société a déclaré que l’orque avait saisi la dresseuse par sa queue de cheval. Avant de revenir sur cette deuxième version.
Blackfish a permis de pointer du doigts les dangers évidents que causent la captivité de ces magnifiques cétacés. SeaWolrd a vu son public diminuer à la suite du documentaire. De nombreuses études scientifiques ont par ailleurs démontré à quel point l’enfermement des mammifères marins était mauvais pour eux. Si bien que de nombreux pays interdisent désormais l’exploitation des mammifères marins. Malheureusement, alors qu’un arrêté interministériel datant du 3 mai 2017 fixait une nouvelle loi en France afin de garantir le bien-être des cétacés dans les parcs aquatiques, le Conseil d’État a annulé cet arrêté en janvier 2018.
Mais la captivité des orques n’est pas l’unique mal que nous leur causons. La communauté sauvage d’orques résidente des côtes de la Colombie-Britannique (Ouest du Canada) est en danger d’extinction. Les causes ? Tout d’abord, la présence de barrages inutiles qui empêchent la migration des saumons, principale nourriture de ces orques. Ensuite, la trop forte activité maritime crée une pollution sonore qui perturbe l’écholocalisation des cétacés, les empêchant de chasser. À cause de tous ces facteurs, les orques de la Colombie-Britannique meurent de faim. La semaine dernière, on comptait 75 spécimens. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 74, une jeune orque de trois ans (la plus jeune individue du groupe) est morte affamée. On se souvient également de Tahluquah "une orque femelle qui a passé 17 jours, accompagnée par les femelles de son groupe, à porter le corps sans vie de son nouveau-né à la surface de l’eau avant de se résigner à le laisser couler" (selon les mots de DisneyNature.fr). Frappée par la menace de mort qui flotte autour de ces animaux aussi beaux qu’intelligents, la blogueuse et vidéaste française Morgane Trussardi, plus connue sous le nom de Little Gypsy, a créé une campagne, appelée We Are The Orca, visant à sauver les orques de l’Ouest du Canada. Entourée d’amis vidéastes, dont Marie Wild et Le Grand JD, Little Gypsy se bat pour sauver un groupe d’animaux qui, s’il venait à s’éteindre, mettrait en danger tout un écosystème. L’intégralité des fonds récoltés par la campagne sera reversée à des professionnels, dont la biologiste Alexandra Morton, le Whale Museum et le Whale Research, qui se battent ensemble pour protéger les orques, et les sauver de l’extinction. Signez massivement la pétition et / ou participez à la campagne en donnant quelques euros !. Little Gypsy nous donne à tous, qui avons grandi avec le film de Simon Winder, l’occasion de sauver 74 Willy. Pour plus d'informations, nous vous invitons à voir la vidéo de Little Gypsy, ci-dessous.
3. Okja – Bong Joon-ho
Film événement du Festival de Cannes 2017, et ce bien qu’il n’ait gagné aucune récompense du fait qu’il soit une exclusivité Netflix, Okja est une magnifique fable écologiste et humaniste, racontant le combat d’une jeune coréenne pour sauver son animal de compagnie Okja, mi-cochon, mi-hippopotame, d'un monde qui ne voit en lui qu’un moyen de faire du profit avec un moindre coût. Véritable pamphlet contre l’industrie agro-alimentaire et les travers de l’élevage intensif, Okja est un film intelligent, qui interroge le spectateur : quelle place occupons-nous dans l’industrie alimentaire ? Et quelle place occupe l’animal ?
Ce film nous rappelle combien il est important que l’industrie agro-alimentaire évolue pour être en plus grande adéquation avec les besoins humains, le bien-être des animaux et l’état de la planète. Dans une vidéo intitulée Quand la boucherie, le monde pleure, la chaîne d’information #DATAGUEULE rappelle les impacts écologiques qui résultent des élevages intensifs :
"Avec plus de sept gigatonnes de CO2 émis par année, l’élevage représente 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre liées aux activités humaines. Plus que les émissions directes du secteur des transports. Les bovins sont incontestablement les champions toutes catégories. En 2010, que ce soit pour leur viande ou leur lait, ils cumulaient à eux seuls 80 % des émissions de CO2 pour seulement 29 % de la demande en viande mondiale. Pourtant pour nos organismes, manger du bœuf n’est pas franchement rentable. Seul 5 % des protéines ingurgitées par la bête au cours de son existence se retrouve dans nos assiette."
La liste des impacts est encore longue, mais je vous laisse le loisir de la découvrir dans la vidéo ci-après.
Notre but n’est pas de faire de vous des végétariens forcenés. Cette décision n’appartient qu’à vous. Nous désirons seulement vous faire réfléchir, comme l’a si bien fait Okja, sur tout ce qui ne va pas dans l’élevage intensif. Heureusement, des associations existent afin de lutter contre ces élevages. Dont L214 Ethique & Animaux qui, pour lutter contre les mésactions de ces élevages, font des enquêtes filmées (dans des abattoirs, par exemple), regroupent des témoignages de professionnels, partagent des études scientifiques et étudient les textes réglementaires. Grâce à l’association L214, les responsables de l’abattoir de Mauléon-Licharre (dans les Pyrénées Atlantiques) comparaîtront les 17 et 18 septembre 2018 au Tribunal de Grande Instance de Pau, pour les actes de torture commis sur les animaux de l’abattoir. Alors que la plupart des amendements visant à compléter la Loi Alimentation afin de garantir le plus de bien être possible aux animaux d’élevage ont été refusés par la majorité parlementaire, soutenir l’association nous paraît plus important que jamais. Soutenons l'Association L214, en partageant leurs pétitions ou en leur faisant un don, exceptionnel ou mensuel.
4. Princesse Mononoké - Hayao Miyazaki
Inutile de vous résumer ce chef d’oeuvre de l’animation japonaise : Princesse Mononoké est une fable épique du légendaire Hayao Miyazaki, racontant de manière aussi poétique qu’intelligente la confrontation entre la Nature et les besoins humains. Le génie de Hayao Miyazaki, c’est de ne pas dresser le camp de Dame Eboshi, qui détruit la Forêt, en antagoniste manichéen. S’ils détruisent la forêt, c’est avant tout pour leur propre survie. Ce film pose donc la question : pouvons-nous concilier les besoins humains et ceux de la Nature ?
Le 30 juin 2018, le vidéaste français Léo Grasset, de la chaîne DirtyBiology, a diffusé un documentaire particulièrement intéressant. Parti en expédition dans le Massif du Makay à Madagascar avec l’Association Nature Evolution, ils ont essayé de déterminer comment protéger ce trésor de biodiversité de l’activité humaine. Le Makay, nous explique-t-il, est ce qu’on appelle un "Monde Perdu", c’est à dire un lieu tellement inaccessible que l’activité humaine ne peut, en apparence du moins, le détruire. Le problème, c’est que les méthodes agricoles des populations locales sont dangereuses pour la préservation de ce "Monde Perdu", pour ce trésor de la biodiversité. Les Malgaches, comme l’explique Léo Grasset, utilisent "la culture sur brûlis. Celle-ci consiste à utiliser les nutriments, qui sont libérés par la crémation des végétaux, pour accélérer la croissance des cultures. Basiquement, on fout le feu, et on plante dans la cendre. Cette méthode, qui demande peu d’effort et qui est relativement efficace, est la première cause de la déforestation de l’île." Quand les populations vivant autour du massif du Makay mettent le feu aux forêts qui entourent le massif, le feu a des conséquences sur le "Monde Perdu" et le menace inexorablement, quitte à causer sa destruction. Sont-ils à blâmer ? Bien sûr que non : Madagascar est le cinquième pays le plus pauvre au monde. Ces populations ont besoin de se nourrir, et elles utilisent le moyen qu’elles jugent comme étant le plus efficace. L’association Nature Evolution tente donc de trouver des solutions pour que les deux contraintes (le besoin des populations de se nourrir et l’importance de protéger la biodiversité) soient respectées. Que ce soit à Madagascar, en Artique ou en Indonésie, cette association qui mêle scientifiques et volontaires, tente de trouver des solutions pour sauvegarder la biodiversité dans des endroits menacés, bien que peu foulés par l’Homme. Il est important de les soutenir, soit en partageant leur page, soit en faisant un don, ou en participant à leurs expéditions. Je vous recommande également de regarder l'extraordinaire documentaire de DirtyBiology sur les Mondes Perdus ci-dessous.
le problème c'est aussi notre façon de cultiver. L'agriculture devrait normalement cultiver des plantes saines. Or, depuis plusieurs décennies on ne fait qu'essayer de maintenir vivantes des plantes malades qui ne demande qu'à mourir. En cause les pesticides et autres produits qui ont complètement détruits nos sols.
Et n'oubliez SURTOUT pas d'acheter notre HITEK BOX™ pour 49,99 SEULEMENT recevez une boite remplie de gadgets en plastique PARFAITEMENT inutiles d'une valeur incroyable de 50 euros !!!!! Ca leur apprendra à ces connards d'écolo de merde de se saigner chaque jour pour diminuer la quantité de plastique produite. Ils peuvent aller se faire foutre ! :D
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Quand on cherche à faire raisonner un message de sauvegarde de l'environnement et que l'on promeut en même temps des produits en plastique inutiles, on est hypocrite.
Et je ne dis pas que l'auteur est hypocrite, mais bien le/les rédacteurs en chef/directeurs et leur sélection des articles et sujets.
On ne peut être pro-environnement et vendre des conneries en plastique inutiles à bas prix, c'est incompatible.
on se dit c'est foutu depuis longtemps déjà