Entre space opera et western, The Outer Worlds est un fin mélange de deux genres emblématiques

7 novembre 2019 à 9h26 dans Jeux vidéo
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Voilà des décennies maintenant que la science-fiction a atterri dans nos bibliothèques. Philip K. Dick, Isaac Asimov, Frank Herbert, H.G. Wells, tant d'illustres auteurs ayant permis à la S-F de se développer afin d'apprécier ce genre si riche et si apprécié. Littéraire, le genre s'est illustré aussi bien en films qu'en séries, mais également en jeux vidéo. Half-Life, Mass Effect, Bioshock, des sagas phares qui accueillent cette année un nouveau venu : The Outer Worlds. Une réalisation qui découle non pas d'un genre, mais de plusieurs, le western y étant une influence notoire.

Entre space opera et western, The Outer Worlds est un fin mélange de deux genres emblématiques

quand l'espace rencontre le far west

Véritable rodéo dans l'espace, The Outer Worlds vous place aux commandes d'un colon, comme le grand ouest américain en a vu défiler durant ses années folles. Mais la colonisation s'est faite sans vous et vous voilà arrivé après les festivités. Le système d'Halcyon est désormais sous la houlette d'un comité de CEO véreux, les mêmes ayant décidé de vous laisser dériver dans l'espace pour l'éternité. Vous y incarnez donc un genre de space cowboy, libre de réaliser tout ce qu'il veut. L'argent peut être un but, la libération des peuples terrorisés un autre. Et c'est toujours arme à la main que vous vous déplacerez dans ce monde qui emprunte aussi bien à la science-fiction qu'au western. Grandes étendues sauvages à peine effleurées de la main de l'homme, les territoires de The Outer Worlds peuvent être explorés à foison. Les chevaux font place aux robots et si un virevoltant pouvait rouler au deuxième plan, il le ferait sans hésiter. 

Mais The Outer Worlds ne laisse pas forcément resplendir sa dimension western dans ses décors et laisse le soin à son gameplay d'introduire le tout dans un premier temps. A l'instar d'un bandit acculé, vous disposez de tout l'arsenal que vous souhaitez. Armes de mêlée ou à distance, plusieurs types de munitions, à vous de choisir comment vous réglerez vos différents. Et même si, généralement, la force prime, l'approche pacifiste peut également être envisagée. Véritable western plongé dans l'espace, The Outer Worlds emprunte donc à un sous genre méconnu, celui du "space western". Décrié comme un genre littéraire facile, bien loin de la véritable création d'un univers unique et original, le space western a trouvé ses lettres d'or au milieu des années 60.

Ce sous-genre, qui combine des éléments issus de la science-fiction spatiale avec des éléments empruntés à celui du western, n'a pas mis longtemps à s'implanter au-delà du littéraire, en commençant par le petit écran. La série la plus célèbre issue du space western reste sans aucun doute Stark Trek: The Original Series, diffusée entre 1966 et 1969. Exploration de l'inconnu, territoires sans foi ni loi, des éléments qui finissent parfois par prendre la forme de chevaux robotiques et de pistolets laser. Et, bien que ce genre revienne de temps à autre sur le devant de la scène à travers des séries comme Firefly et la récente Westworld, tirée du film éponyme de 1973, son influence a également été repérée du côté du grand écran. Une oeuvre en particulier n'y a pas échappé : Star Wars. Chasseurs de prime, contrebandiers, pistolets laser, mais surtout sa Cantina et Mos Eisley, l'univers de George Lucas n'a pas pu échapper à ce sous-genre si spécifique. 

The Outer Worlds narre les (més)aventures d'un colon tout juste réchauffé par un soleil qui n'est pas le sien, fraîchement débarqué dans un système en proie à une tyrannie capitaliste. Ce scénario, digne du film Les Sept Mercenaires de John Sturges, reste tout de même dicté par vos choix. Ainsi, votre impact dans ce monde perdu dépendra de vos décisions. Que vous ayez une âme de trappeur, d'explorateur ou de brute, The Outer Worlds vous aidera à épouser et retrouver cette inspiration issue d'une époque passée. Une liberté pimentée par la présence de nombreuses armes, à feu pour la plupart. Vous pourrez alors œuvrer pour libérer ces peuples asservis par la force, ou bien les délaisser d'une manière égoïste, voire avare. 

Outre son équipage de joyeux lurons prêts à en découdre à la Firefly, The Outer Worlds n'a pas échappé à l'influence de plusieurs œuvres majeures, qu'elles découlent de la science-fiction ou du western. Au cours d'interviews passées, les développeurs citent la série Futurama à titre d'exemple. Un professeur fou à l'esprit alambiqué à l'instar du Professeur Hubert Farnsworth, bien que son design se rapproche davantage de celui de l'inégalable Rick de Rick & Morty de Dan Harmon et Justin Roiland. Ses insectes géants, bien meilleurs morts que vivants, rappellent évidemment Starship Troopers, quand l'IA de votre vaisseau et son fond rouge se rapportent à HAL 9000 de 2001, l'Odyssée de l'espace

Après un Master en Journalisme à l'IEJ, j'intègre définitivement la rédaction d'Hitek en 2017. Passionné de jeux vidéo, de nouvelles technologies, de science-fiction et de pancakes, je me complais à partager mes centres d'intérêts avec le plus grand nombre. Toujours partant pour un Jägerbomb en terrasse.

Articles de Guillaume Chagot
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Commentaires (10)
Vous réussissez à me dégoûter du jeu tellement vous y allez fort
photo de profil de Youja Par Youja, il y a 5 ans Répondre
On est d'accord, c'est de l'abus...
photo de profil de Prolakk Par Prolakk, il y a 5 ans (en réponse à Youja) Répondre
Trop sérieux pour moi tout ça, rien de mieux que le western spaghetti
photo de profil de truite Par truite, il y a 5 ans Répondre
Non. Y a rien de fin dans ce jeu. C'est un jeu qui aurait été bon en 2010. Ou avec un bon gros chèque.
photo de profil de Rly Par Rly, il y a 5 ans Répondre
Du coup, combien le chéque ? Parce que entre les 3 articles proposés en tête de site, les autres articles, la pub relou à gauche de l'écran, la bannière, on peut se poser la question.
Comme déjà dit au dessus, trop c'est trop, aucune finesse, et toutes les chances que les dits articles soient directement écrits par le service com de la boîte qui sort le jeu.
photo de profil de Jean-Vainqueur-Michel Par Jean-Vainqueur-Michel, il y a 5 ans Répondre
Jeu de l'année... 2006
photo de profil de Toto Par Toto, il y a 5 ans Répondre
Ça va Hitek, on a bien compris que vous étiez payé pour parler de ce jeu, vous nous soûlez ...
photo de profil de OncleSam Par OncleSam, il y a 5 ans Répondre
Marques pages -> supprimer
photo de profil de iGouz Par iGouz, il y a 5 ans Répondre
Je ne comprends pas les commentaires négatifs; il faudra argumenter un peu plus. J'ai pris le jeu avant que les critiques ne sortent, donc je me fais mon propre avis. Pour l'instant j'y prends beaucoup de plaisir. J'adore l'histoire, l'univers, l'esprit grinçant et l'humour. Des choix cornéliens sont déjà là. Je trouve les graphismes colorés façon comics spatiaux du milieu du 20ème siècle sont un changement rafraîchissant par rapport à la norme actuelle.
Je trouve les graphismes largement suffisants pour tenir le récit et le gameplay... Enfin pour résumer je n'ai pas pris autant de plaisir depuis Witcher 3 , donc 4 ans. Et même si je juge Witcher 3 au dessus, au moins ça fait enfin un jeu intéressant jouable.
Je suis un peu inquiet pour sa durée de vie, c'est tout, il parait qu'il est court.
Donc merci d'argumenter sur ce qui vous fait dire que c'est un mauvais jeu, en différenciant ce que vous trouvez être de vraies failles de ce que vous n'aimez pas, c'est différent merci.
photo de profil de Sun Tzglyph Par Sun Tzglyph, il y a 5 ans Répondre
Y a qu’à voir les devs pour comprendre qu’la boîte va bientôt couler
photo de profil de Panwa Par Panwa, il y a 5 ans Répondre
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