Ces 4 suites et remakes qui ont tout simplement ruiné les films originaux !
On ne compte plus les suites et les remakes de films qui sortent chaque année dans nos salles obscures. Même si les effets spéciaux se sont fortement améliorés et nous offrent des nouvelles scènes époustouflantes par rapport aux films originaux, il se peut que les messages que les réalisateurs ont voulu véhiculer à travers leurs œuvres se soient perdus en chemin lors de la nouvelle adaptation.
La Planète des Singes
Le message caché : La volonté de l’homme à poursuivre sa supériorité militaire condamne la planète
Le film La Planète des Singes qui date de 1968 avec Charlton Heston porte un message assez grave. Et la fin donne à réfléchir. En effet, quand George Taylor incarné par Heston réussi à s’échapper des singes qui le tenaient captif, il est horrifié de ne voir que les restes de la statue de la Liberté lors de son retour sur Terre. Sauf que la planète sur laquelle il se trouvait était en réalité la Terre qui, après des siècles et siècles avait effacé toute forme d’humanité. C’est pour cette raison que les singes gardaient secret le fait que les humains ont été une espèce supérieure. Les singes ne veulent pas connaître le même destin autodestructeur.
Le nouveau message : l’Humanité court à sa perte en s’attardant sur la science et la médecine plutôt que de construire des armes.
On ne compte plus le nombre de suites et adaptations de La Planète des Singes. Nous allons nous intéresser à la dernière adaptation ciné avec James Franco, sortie en 2011 : La Planète des Singes, les Origines. Dans ce premier film, on nous montre de quelle façon notre planète va devenir petit à petit la planète des singes. Pas de guerre nucléaire juste un scientifique qui réalise des expériences sur l’intelligence des singes dans l’unique but de trouver un traitement pour combattre la maladie d’Alzheimer de son père. Et c’est bien à cause des recherches en science et en médecine que le processus de la fin de l’humanité se met en marche. Dans le second épisode, César devient le leader des singes et apprend que la violence peut être utile. Remarquez au passage que le message d’origine est exactement le contraire … César pense que les singes ne peuvent pas s’entretuer. Jusqu’au moment où Koba, un de ses disciplines décide de s’attaquer à l’homme. C’est là que César découvre sa naïveté de croire que les singes sont supérieurs à l’espèce humaine. Et il tue Koba. Dans le troisième volet de La Planète des Singes qui sortira en août 2017, nous allons apprendre que la guerre a été déclenchée par les singes et qu’ils en sont les seuls et uniques responsables. Le seul crime des hommes est de s’être trop occupé d’eux et de ne pas avoir produit assez d’armes pour vaincre les singes.
Jurassic World
Dans le premier Jurassic Park, le message du film est relativement clair : on ne peut pas contrôler la nature par la technologie même si elle est ultra avancée ! Même Laura Dern explique au fondateur du parc qu’il est futile de vouloir la dompter ! Même avec la meilleure technologie du monde, la Nature va un jour ou l’autre se retourner contre nous.
Le nouveau message : la science n’est que de la magie et la nature fait ce que nous lui ordonnons.
Ça y est, le parc a ouvert ses portes ce qui signifie que l’humanité a réussi à anéantir la nature pour engranger des millions sur son cadavre. Bref, ce parc est le symbole de l’orgueil de l’humanité. Dans le premier volet de Jurassic Park, le principal méchant était un T-Rex. On retrouve ce tyrannosaure sur l’affiche du nouveau film comme pour rappeler que la nature peut à tout moment reprendre ses droits et détruire ce que la science a décidé.
Sauf qu’ici, dans Jurassic World, le grand méchant du film est l’Indominus Rex, un dino génétiquement modifié par les hommes. La seule chose capable de détruire le parc est un monstre créé par l’homme lui-même.
Maintenant en s’intéressant à la fin des films, dans Jurassic Park, les personnages échappent de justesse à une attaque de vélociraptors grâce au T-Rex qui passe par là et les tue. Sur ce coup là, la force de la nature est plutôt en la faveur des humains. Maintenant, dans Jurassic World, le vieux T-Rex est libéré pour tenter de battre l’Indominus Rex. Chris Pratt fait appel à ses vélociraptors pour qu’ils rejoignent le combat. Ok, ici l’homme a réussi à dompter les vélociraptors. Mais le message change radicalement : les héros du film utilisent des dinosaures pour tenter d’arrêter un autre dinosaure. En gros, les hommes ordonnent à la nature de faire ce qu’on lui demande pour limiter les dégâts causés d’une créature génétiquement modifiée.
Rambo
Dans le premier volet des aventures de Rambo, Stallone retourne aux Etats-Unis après la guerre du Viêt Nam. Il décide de rendre visite à ses anciens compagnons d’armes en allant dans la petite ville où le shérif Teasle, qui ne veut pas voir de vagabond dans ses rues, le raccompagne à la sortie de la ville. Rambo tente alors de faire demi-tour mais il est arrêté par la police et jeté en prison où il est maltraité. Il réussi à s’enfuir et une chasse à l’homme commence dans les bois. Traqué comme une bête, l’ex-soldat est contraint de tuer un policier. C’est la seule mort dans le film. Finalement Rambo ne remporte pas cette bataille et se fait arrêter et repart comme il est arrivé avec les menottes aux poignets. Ici, le message du film est clair : on veut nous montrer les ravages de la guerre sur les personnes qui l’ont faite.
Dans le second volet de Rambo, le message est l’inverse. Aucune subtilité : Rambo est de retour au Vietnam après que ses supérieurs lui aient demandé de revenir au pays pour remplir une mission : retrouver des prisonniers et les libérer. Sauf qu’une fois sur place, il est trahi et abandonné à son sort. Rambo est amené dans un camp vietnamien où il est torturé. Il va tout faire pour s’en échapper, venir en aide à d’autres prisonniers et surtout, il va prendre sa revanche sur le Vietnam. Clairement, Stallone tire sur tout le monde ! Et dans les suites côté violence, c’est de pire en pire ! Et le message passé à l’écran se transforme en gros par « la guerre, c’est trop génial ! ». Bref, bien loin du message du film original.
Godzilla
Le message d’origine : Il ne faut pas mettre les armes nucléaires entre les mains de n’importe qui au risque de détruire le monde.
Voici donc le message qu’a voulu faire passer Ishiro Honda dans la première version de Godzilla. Le réalisateur japonais voulait que son film soit un rappel aux spectateurs des ravages que peut provoquer la guerre nucléaire. Dans son film, Godzilla est tiré de son sommeil et sort de sous l’océan à la suite des essais nucléaires. La première chose que le lézard géant fait est de détruire un bateau de pêche. Cette séquence fait référence au naufrage d’un bateau de pêcheurs japonais à la suite d’un essai nucléaire américain. Godzilla poursuit ensuite la destruction du Japon et le gouvernement du pays préfère étudier la créature dans le but de comprendre son pouvoir de tuer plutôt que tenter de l’arrêter. Finalement la bête est tuée par une arme expérimentale très puissante, l’Oxygen Destroyer, mise au point par le scientifique Serizawa. Cette arme est capable d’annihiler toute forme de vie sous-marine. Une amie à lui tente alors de le convaincre de l’utiliser pour vaincre Godzilla ce que refuse Serizawa. Il ne veut pas que son invention soit utilisée à des fins militaires. On est loin d’être pour l’utilisation des armes super puissantes ! Etant donné que le Japon est le seul pays de la planète a avoir souffert de deux bombardements nucléaires, on ne peut pas leur en vouloir. Les souvenirs d’Hiroshima et Nagazaki sont encore dans les esprits de tout le monde.
Puis vient une série de remakes du film de Honda. Dans la version américaine sortie en 1956, il s’agit d’un remontage de la version originale qui se focalise sur un personnage : Steve Martin, un reporter américain incarné par Raymond Burr. Le film véhicule alors un tout autre message : les monstres géants ont l’air vachement cool quand ils se battent entre eux ! D’ailleurs, on remarque que le remontage américain dure moins longtemps que le film original japonais (81 minutes au lieu de 98). En effet, dans cette version, on minimise l’impact des essais nucléaires américains dans la création de Godzilla. Puis viennent ensuite les suites dont quelques uns ont gardé l’esprit de l’original mais dont la majorité sont devenus des films d’action où Godzilla est représenté comme une créature capable de gagner un combat contre un autre monstre avant de disparaître dans les profondeurs et revenir, si nécessaire, pour sauver à nouveau le Japon. Au point que Godzilla devienne une icône de la culture pop japonaise.
La franchise Godzilla a totalement déviée de la version originale réalisée par Honda que dans le reboot américain de 2014, le monstre est devenu un « alpha prédateur », une sorte de force de la nature dont le seul rôle est de chasser les MUTO, pour restaurer l’équilibre. Godzilla porte la casquette de « médiateur », protecteur du monde !
Très bon article sinon!
Oui, c'est sans doute un des thèmes du film (d’ailleurs c'est important de dire que le film est une adaptation du livre de Pierre Boule, donc qu'il n'est peut être pas l'étalon de mesure le plus parfait), mais pas le seul.
Le thème du traitement envers les animaux, de l'esclavage et des expérimentations scientifiques semblent être aussi tout autant présents et le sont aussi dans le remake de 2014, donc votre analyse est un peu simpliste et réductrice.
Je trouve d'ailleurs qu'il faudrait toujours prendre avec des pincettes les analyses d'oeuvre (ex. le message caché est ceci et pas cela...), car elles ne se reposent, pour la plupart, que sur des suppositions et du ressenti. Ce ne sont que des théories qui se contredisent et qui doivent être confirmés par l'auteur en personnes pour être considérées comme correctes, sinon elles devraient rester à l'état de conjecture. Car combien de ces analyses ont été réfutées par les auteurs ? Combien parmi elles ne sont pas écrites par des personnes qui restent impartial et tiennent compte de l'intégralité de l'oeuvre et du contexte pour affirmer quelque chose ? Combien véhicule les idées, convictions et goûts de la personnes qui les écrits ?
C'est pour cela qu'il convient de toujours préciser que les analyses sont seulement des POSSIBILITES plus ou moins probables et pas (pour la plupart du temps) des faits confirmés par les auteurs.
Donc pour l'amour du ciel, nuancés vos propos, ça rendre le monde moins con !
mais pour La planète des singes et JW ... vous êtes sérieux ? surtout pour la planète des singes -___-'
<<C'était pas mon raptor mon Colonel Cornélius! Ghniiiiiiiii*>>
*Crie de Godzilla au cas vous avez pas reconnue même si je l'imite assez bien
Pour la planète des singe le film de 68 est loin du livre (j'me la pête parce que jl'ai lu au quand j'étais au lycée) et est très très très américanisé et en plus (spoil) le black crève dès le début, perso celui de 2011 était intéressant comme préquel en restant fidèle à l'esprit du film, mais la suite de 2014 était de la surenchère à mon goût.
Moi pour jurrasic park c'était : L'homme est capable de tout, ramener à la vie des créatures mais du pire, un gros geek qui va tout défoncer pour quelques dollars... Sans ce geek, le park "existerai toujours" On se comprend.
Pour jurrasic world : Les talonts haut, ca peut pas marcher... :-)
Non plus sérieusement c'est : plus on en veut et plus on risque de se casser la gueule à toujours vouloir aller plus haut, plus vite dans un but qui n'est pas "solide".
Les dino qui sont "domestiqués" et qui éprouvent des sentiments de loyauté etc... ca m'a soulé... Ils y en a qui se plaignent du 3 car les vélociraptors étaient trop bizarre mais ici c'est juste 1000 fois pire...
Un dino camouflé, super intelligent (ben tiens) etc... c'est une surenchère de trop... là ou le scénario du premier était bien, le jurrasic world c'est vautré niveau scénario (pour moi).
Pour la planète des singes c'est pour moi l'évolution qui continue et dont l'humain s'est retrouvé esclave des animaux, les rôles sont inversée et c'est la lutte pour la liberté.
Rambo 1, oui, rambo 2 j'ai pas aimer, rambo 3 j'ai bien aimer ;-) Sans y voir autre chose qu'un film d'action/guerre.
et enfin godzilla, les conséquences de nos actions qui nous reviennent sous la forme d'une créature qui détruit tout sur son passage et qu'on doit buter à tout prix.
et oui, j'ai pas aimer le nouveau... :-)
Voila pour mon opinion et le message à faire passer/ressenti.
Aussi inutile que l'article.