Nouveau rebondissement dans l'affaire Gina Carano versus Disney ! L'actrice de The Mandalorian a porté plainte contre la firme aux grandes oreilles pour licenciement abusif et discrimination sexuelle, soutenue par Elon Musk, le controversé patron de X. L'entreprise a contre-attaqué, mais la combattante en arts martiaux n'est pas décidée à se laisser faire.
Disney tente de faire rejeter la plainte, Gina Carano riposte
Gina Carano est du genre à riposter. Combattive dans l'arène comme dans la vraie vie, la comédienne a porté plainte en 2021 contre Disney pour licenciement abusif après son renvoi de The Mandalorian. À l'époque, la comédienne avait été congédiée de la série Star Wars et d’un projet de suite qui devait voir le jour avec son personnage au centre de l’intrigue, suite à des propos controversés sur l’holocauste. Le mois dernier, Disney et Lucasfilm ont déposé des documents pour demander le rejet de sa plainte : le dépôt expliquait que l’entreprise avait renvoyé la star en raison de sa décision "de banaliser publiquement l’Holocauste en comparant la critique de politiques conservateurs à l’anéantissement de millions de juifs, et non de “milliers” [ce qu'elle a dit dans un tweet], a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase pour Disney."
Gina Carano vient tout juste de riposter pour que son action en justice ne soit pas entamée. D'après nos confrères du Hollywood Reporter, ses avocats ont répondu le 9 mai à cette motion de rejet en affirmant que :
Après avoir admis avoir discriminé Carano pour ses convictions politiques personnelles et l'avoir soumise à un traitement disparate par rapport à ses coéquipiers masculins dans la même situation, The Walt Disney Company, Lucasfilm LTD et Huckleberry Industries (collectivement, les “défendeurs”) affirment que le premier amendement de la Constitution des États-Unis leur confère une immunité absolue [...] Les défendeurs ont tort.
Plus loin, ils ajoutent que le premier amendement et ses cas d'application invoqués par Disney "ne donnent pas aux employeurs le droit de contrôler ou de punir le discours personnel des employés". Les propos de Gina Carano étant liés à ses convictions personnelles, les avocats de l'actrice estiment qu'ils ne donnent pas le droit à Lucasfilm de la licencier. Dans le cadre de sa plainte, la comédienne a dénoncé ce qu'elle considère comme un double standard sexiste de la part de Disney, soi-disant progressiste, qui permet à des personnes comme Pedro Pascal, qu'elle a d'ailleurs protégé, et Mark Hamill de publier sur les médias sociaux des messages comparant sans cesse Trump à Hitler.
Et vous, que pensez-vous de cette affaire ?
Par turcmuche, il y a 4 mois :
elle a raison de pas se laisser faire. Les grosses compagnies se croient toute puissantes
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