5 traditions érotiques très étranges de l'Histoire
A partir du moment où l'Eglise Catholique s'est emparée du plaisir des relations sexuelles pour en faire un péché il est devenu difficile d'étaler sa sexualité au grand jour, et cette dernière était régie par des règles strictes dont certaines se servaient contre leur mari (ou inversement), mais étaient également contournées par des subterfuges discrets.
#1 Au Moyen-Âge, les femmes pouvaient porter le pénis de leur mari devant une Cour
Au Moyen-Âge, on ne plaisantait pas avec le sexe, comme beaucoup d'autres choses, les relations sexuelles étaient soumises à des règles et des lois. Par exemple, on ne pouvait valider un mariage sans qu'il fut consommé, sinon, il était annulé par l'Eglise Catholique !
L'annulation d'un mariage était une grande honte et pouvait ruiner la réputation d'un homme. Alors, si une femme se plaignait du manque d'activité au lit de son mari, il fallait avoir des preuves à fournir, car ce n'était pas une mince affaire !
Le mari était donc conduit devant une Cour, composée de juges, de médecins et de tout ceux qui avaient envie d'assister au spectacle. On appelait ce mauvais moment pour le mari : un procès d'impuissance.
La femme commençait par verbaliser ses accusations, puis le corps du mari était examiné par des médecins et "experts" sur le sujet de sexualité. Ces derniers lui posaient des questions pas du tout embarrassantes comme : "Pouvez-vous maintenir une érection ?" ou encore "L'hymen de votre femme est-il intact ?".
S'il échouait à cet examen, le mari n'avait plus qu'un recours : le procès par rapport sexuel.
Le couple devait alors se rendre sur un lit, éclairé par de nombreuses bougies afin que les spécialistes puissent voir l'homme à l'oeuvre et déterminer, à l'observation des fluides corporels, si la relation sexuelle avait bien eu lieu (extrêmement glamour comme ambiance).
Si l'homme réussissait son affaire, il pouvait humilier publiquement sa femme, sinon, sa réputation était ruinée.
Au 16ème siècle, ce genre de procès étaient si fréquents qu'il en était devenu un véritable spectacle, certains aristocrates adoraient venir y assister et même faire des paris !
#2 Des pains en forme de vagin à donner à son amoureux
Au 17ème siècle, en Angleterre, les femmes avaient une façon bien particulière et très originale de déclarer leur flamme à l'homme de leur choix. Ce pain spécial était nommé "le pain palourde" ("clockle-bread" en anglais) en raison de sa forme, vous l'aurez deviné. Jusque-là, c'est une innocente blague que les femmes faisaient aux hommes me direz-vous. Sauf que ce pain avait réellement la forme du vagin de la femme, puisque cette dernière "pétrissait" la pâte à pain directement dans sa vulve avant de le faire cuire.
Si l'homme qui recevait le pain le mangeait, c'était le signe d'une longue et belle relation amoureuse.
#3 Un guide des positions sexuelles à la Renaissance
En non censuré ici pour les plus curieux d'entre vous
Comme nous l'avons dit plus haut, au Moyen-Âge, on ne plaisantait pas avec les relations sexuelles, celles-ci ne devaient se produire que dans l'unique but de procréer, chercher le plaisir était péché. Cependant, à l'aube de la Renaissance, un homme décida de défier l'Eglise en publiant en 1524, un guide illustré des positions sexuelles. Marcantonio Raimondi, l'auteur de ce guide qui se nomme "I modi" ("les façons") a usé d'un subterfuge assez rusé pour ne pas se faire censurer par l'Eglise : les divinités et créatures mythologiques grecques et romaines !
En effet, s'il y a une chose sur laquelle l'Eglise ne se penchait pas, c'était la nudité des personnages des mythologies antiques, un bon moyen donc, pour Raimondi, de faire passer son oeuvre en douce. C'était sans compter sur l'austérité à toute épreuve du pape Clément VII. Le guide a été publié deux fois durant son pontificat, et a donc été détruit deux fois. Raimondi fut d'ailleurs la première personne de l'Histoire à être emprisonnée pour avoir produit du contenu pornographique. Beaucoup plus tard, en 1798, une nouvelle édition de ce guide fut créée et publiée par un nouvel artiste, sobrement intitulé : L'Arétin d'Augustin Carrache ou Recueil de Postures Érotiques, d'Après les Gravures à l'Eau-Forte par cet Artiste Célèbre, Avec le Texte Explicatif des Sujets.
#4 Des montres à gousset érotiques pour Monsieur en voyage loin de Madame
Tout à commencé tout à fait innocemment au 18ème siècle quand des hommes fortunés faisaient faire des montres à gousset sur mesure avec un portrait de leur femme ou petite-amie à l'intérieur. Comme ça, ils emmenaient partout avec eux, une image de leur dulcinée.
Mais il n'a pas fallu longtemps avant que le concept dérive, rapidement, les montres à gousset se sont transformées en cachette à images érotiques, contenant tout, sauf les femmes des hommes qui les commandaient ! Les artistes se voyaient donc peindre des scènes pas très catholiques absolument minuscules dans des montres, usant d'habiles stratagèmes pour que cela reste discret.
Si on oublie l'aspect érotique de ces montres, elles restent des oeuvres d'art d'exception qui se vendent aujourd'hui pour des centaines de milliers de dollars !
#5 Des cartes de visite pour draguer
Avant que des types en jogging demandent en beuglant son "06" à une femme dans la rue pour ensuite les insulter sans vergogne, outrés par leur refus, les hommes donnaient des cartes de visite aux femmes qu'ils voulaient séduire. C'était au 19ème siècle, et à l'époque, les hommes n'étaient pas dénués d'humour quand il s'agissait de séduction.
Ces cartes imitaient des véritables cartes de visites, de façon rigolote, plus ou moins osées.
Elles étaient un bon moyen de s'échanger des mots doux ou de conquérir une femme à une époque où le contact physique et le flirt en public était tout à fait inacceptable !
Vous savez ce qui vous reste à faire si vous cherchez l'âme-soeur !
Le tout est de savoir aimer et...apprécier!...
Honnêtement, je préférerai cette façon originale de draguer plutôt que de me faire siffler dans la rue...
Le moyen-âge s'est étendu sur une période de plus de 1 000ans! Au sixième siècle, il n'y avait pas de "procès d'impuissance" ou autre truc!! Merci de spécifier vos dates!
De plus, l'emprise de la religion catholique sur les mœurs s'est fait relativement tardivement. Par exemple, au XIIIè siècle (début et milieu), il existait des bains publics (oui l'homme moyen-ageux est un homme coquet), dans lesquels tout le monde allait se baigner (nu bien sûr): femmes et hommes mélangés. Ils pouvaient même partager une étuve (baignoire de l'époque). Ces bains publics étaient décriés par les prélats de l'époque, car il était courant qu'à l'étage (ou non), il y ait un bordel.
Les mœurs étaient donc ^beaucoup plus libre qu'un siècle plus tard!