Venom Let There Be Carnage : un symbiote queer pour représenter la communauté LGBTQ+
Pendant bien longtemps, les minorités étaient largement sous-représentées dans la culture populaire, et ce qu'elles soient ethniques, religieuses, ou encore de genre. Si la situation se débloque au fil des années avec l'émergence de personnages se voulant représentatifs, le chemin peut sembler encore long. Et si certains reprochent parfois un "agenda progressiste" forcé, nul doute que les révélations concernant le prochain film Venom vont une nouvelle fois beaucoup faire parler.
Les films Venom : une recette qui peine à convaincre ?
En 2018 sortait le film Venom, adaptation des comics du même nom. Et si ces derniers mettent en scène un personnage sombre et très violent, le film réalisé par Ruben Fleischer avait déçu beaucoup de monde en misant sur une action globalement très édulcorée et un humour souvent forcé. Et si c'est Andy Serkis qui prend le relais à la réalisation en 2021 pour Venom : Let There Be Carnage, pas sûr que la recette n'ait grandement évoluée.
Celui-ci était en effet récemment revenu sur la représentation de la violence dans le film et avait souligné que celle-ci pouvait être toute aussi efficace en n'étant que suggérée. Et si ce choix risque fortement de déplaire à de nombreux spectateurs, un autre élément central du film risque bien de faire polémique. Hier, Andy Serkis déclarait en effet que Venom était en réalité un personnage queer, et même qu'il aurait le droit à sa scène de coming out.
Une volonté de représenter la communauté LGBTQ+ au cinéma
Si ce choix s'inscrit logiquement dans la mouvance - louable - visant à mieux représenter la communauté LGBTQ+ afin que chacun puisse s'identifier à des personnages des films et séries qu'il regarde, il paraissait en réalité évident pour le réalisateur du film. Il explique ainsi que la relation entre Eddie Brock et Venom constitue tout simplement le pilier du premier film et de sa suite à venir. Car, pour ceux au fond de la classe qui n'auraient pas suivi, Venom est en fait un symbiote, une sorte de substance extraterrestre ayant besoin de fusionner avec un être pour survivre.
Si la relation entre le symbiote et son hôte se veut donc représentative d'une relation queer ("queer" désignant une "personne dont l'orientation ou l'identité sexuelle ne correspond pas aux modèles dominants"), le réalisateur Andy Serkis souhaite aller au-delà de cette dimension symbolique. C'est pourquoi, tweet à l'appui, il évoque la présence de Venom lors d'une scène de rave party dans Let There Be Carnage. C'est encore la Russie qui va être contente.
Eddie says no eating people today but roasting is allowed. If you can handle a bite from me, comment “#Venom Roast Me” below. #Venom Day pic.twitter.com/QJrJZclKFm
— #Venom: Let There Be Carnage (@VenomMovie) September 27, 2021
représenter une communauté, mais à quel prix ?
Il est donc clair que la nécessité de représenter la communauté LGBTQ+ tient à coeur à Andy Serkis. Mais si l'idée part évidemment d'une bonne attention, ne faut-il pas s'inquiéter ? D'aucuns pourraient en effet soutenir que représenter une communauté, quelle qu'elle soit, par un monstre sanguinaire, n'est pas une bonne idée pour mettre celle-ci en valeur. Ce à quoi Serkis a encore une fois réponse, puisqu'il met en parallèle le rejet dont est victime le symbiote avec celui que subissent de trop nombreuses minorités sexuelles.
Pour rappel, Venom : Let There Be Carnage est attendu dans nos cinémas pour le 20 octobre 2021. Dans cette suite, Eddie Brock et Venom devront faire face à un nouveau symbiote bien peu sympathique, Carnage.
Il s'est bien fait calmer par une femme sur l'article sur "Les éternels" censurés en Russie, du coup il va surement devoir mettre son costume de chevalier blanc de côté le temps de terminer sa petite colère.
A mon avis il sera là au prochain article sur Johnny Depp/Amber Heard.
Puis de toute façon on sait bien que le film sera aussi bof que le premier
Encore un chevalier blanc de la liberté d'expression...
Personnellement je ne connaissais le cycle Fondation que de nom (personnellement c’est un livre légendaire…du genre qu’on se doit de lire au moins une fois dans sa vie) et je viens seulement de commencer à livre le 1er tome.
Rien d'homophobe là-dedans bien sûr, mais on va quand même pleurnicher dès qu'on apprend qu'un perso pas hétéro va apparaitre dans un film.
pfff
Puis c'est vrai qu'il y a encore quelques années en arrière nous avions des articles qui se résumaient à donner la taille des poils d'aisselles de l'acteur principal en guise d'arguments marketing !
D'ailleurs c'est drôle que tu te la ramène avec tes histoires d'homophobie alors que je dénonce uniquement la futilité des arguments de vente du moment, en quoi son orientation apporte un élément qui pourrait sauver le scénario ! Mais comme tu as l'air d'être un habitué et à en voir le niveau de tes interventions . Qui de nous passe vraiment son temps à "pleurnicher" ici ;)..
Et d'ailleurs, en quoi l'orientation du symbiote pourrait être un élément qui va irrémédiablement plomber le scénario?
Puis où tu as encore été chercher dans mes commentaires que "l'orientation du symbiote va "irrémédiablement plomber le scénario" !?
Je dis qu'en quoi le fait de décrire un article qui prend comme unique argument l'orientation du personnage peut-il apporter quoi que ce soit au scénario ! Je veux bien croire que pour toi le simple fait de voir que la communauté des lgbt soit présente dans un film te suffit à crier au chef-d'oeuvre mais pour beaucoup le cinéma ne s'arrête pas à de telles futilités !
"en quoi son orientation apporte un élément qui pourrait sauver le scénario !" en fait c'est laudatif et ça insinues pas du tout que ça va plomber le scénario. Bien sûr.
(tu prends les lecteurs pour des nouilles ou tu comprends pas ce que tu écris ?)
Et pour ma part, je dis qu'en quoi l'orientation du personnage peut-il retirer quoi que ce soit au scénario ?
Je veux bien croire que pour toi le simple fait de voir que la communauté des lgbt soit présente dans un film te suffit à crier au navet mais pour beaucoup le cinéma ne s'arrête pas à de telles futilités !
C'est surtout qu'avant c'était pas spécifié, on se fichait royalement de savoir si un tel était homo ou autre, du coup effectivement, le fait de devoir aujourd'hui préciser que tel personnage est de tel sexe, et qu'il est bi, ça fait forcing et c'est chiant, on s'en branle de savoir ça
On veut juste un film, action ou pas, bien écrit et point barre
Jack Sparrow, tu pourrais avoir des suspicions,mais à l'époque on se posait pas la question, on voyait un clown rigolo et au pire on choisissait nous-mêmes si il était hétéro, bi ou gay, pas besoin de confirmation officielle pour se sentir exister
Wikipédia a une fiche très complète sur l'hétéronormativité.
"en quoi son orientation apporte un élément qui pourrait sauver le scénario !" en fait c'est laudatif et ça insinues pas du tout que ça va plomber le scénario. Bien sûr"
Tu le fait exprès !?
Je reformule pour toi parce que ça n'a pas l'air d'être facile là.
Donc en quoi le fait qu'il soit homo ou non pourrait changer le fait que le film soit un potentiel navet ! En quoi un navet pourrait être sauvé uniquement parce que la communauté des lgbt soit représentée dedans ! C'est rentré ou toujours pas !?? ...
"(tu prends les lecteurs pour des nouilles ou tu comprends pas ce que tu écris ?)"
Si tu commencé par comprendre ce que tu lis ça serait déjà un bon début ;)
"Je veux bien croire que pour toi le simple fait de voir que la communauté des lgbt soit présente dans un film te suffit à crier au navet mais pour beaucoup le cinéma ne s'arrête pas à de telles futilités !"
Je sais pas si je dois rire de par tes raccourcis suivis de ton incompréhension ou bien le fait que tu me cite en t'assimilant mes mots vraiment....
Personne.
Pourtant, toi tu choisis d'extrapoler, de fantasmer qu'on t'aurais présenter un élément salvateur.
Mais ça c'est une construction de ton esprit, dans la réalité véritable Hitek t'as juste présenté un fait : un symbiote sera queer.
Il n'y a aucun jugement de valeur ni a priori sur la qualité du film qui découle de ce fait.
Mais toi tu prends quand même la mouche.
Tu choisis d'y lire un préjugé positif alors qu'il s'agit d'un simple fait.
Pourquoi ?
Personne"
"Et d'ailleurs, en quoi l'orientation du symbiote pourrait être un élément qui va irrémédiablement plomber le scénario"
Et qui t'a dit que le scénario allait être plombé à cause de l'orientation du symbiote !
Mais c'est bien ce que je dis pour toi connaitre son orientation tu y vois manifestement une info importante alors que pour moi est visiblement beaucoup ici ni vois 0 intérêt si ce n'est encore une fois manipulé les faibles d'esprits !
La pertinence de l'information n'a strictement aucune raison de voir le jour comme le fait de préciser qu'il soit hétéro l'aurait été ! En faire la précision montre une fois de plus que les minorités sont volontairement dissociées des autres par eux !
"Tu choisis d'y lire un préjugé positif alors qu'il s'agit d'un simple fait."
Fait qui n'a pas lieu de voir le jour dans une société où la communauté des lgbt est "censé" être une normalité ! D'autant plus que la connaissance de son orientation n'a strictement aucune potentielle valeur sur la qualité ou non de l'œuvre .