xCloud : quand Microsoft se met au Cloud gaming
La semaine dernière, Google présentait Project Stream (anciennement Yéti), une plateforme Cloud gaming via laquelle les joueurs pourraient jouer directement via leur navigateur Chrome. C'est maintenant au tour de Microsoft de rentrer dans la danse avec xCloud, son service Cloud gaming.
jouer où vous voulez, à ce que vous voulez, sur ce que vous voulez
En juin dernier, à l'occasion de la conférence Xbox de l'E3, Phil Spencer rappelait que les joueurs pourraient bientôt jouer à n'importe quel jeu, n'importe où, sur n'importe quel support. Une ambition qui a donné naissance à xCloud, qui tient à ce que les bibliothèques Xbox et Microsoft soient disponibles sur tous les supports : PC, Xbox, smartphone, tablette. À l'heure actuelle, l'offre en est encore à une phase expérimentale, les premiers bêtas tests publics étant prévus pour 2019.
"Notre objectif avec Project xCloud, c'est de délivrer une expérience de qualité à tous les joueurs, sur tous les supports, qui reste consistante avec la vitesse et la haute fidélité des expériences que les joueurs expérimentent et attendent sur leurs PCs et consoles." indique Microsoft sur son site.
Microsoft ne le cache pas, le gros du problème se situe au niveau de la latence. La firme tient tout de même à indiquer que les "développeurs et chercheurs chez Microsoft Research sont en train de mettre au point différentes manières de combattre la latence à travers des avancées en topologie de réseau, ainsi qu'en encodage et décodage vidéo". Selon le constructeur, xCloud fonctionnerait via nos bons vieux réseaux 4G (accessibles plus ou moins facilement selon l'opérateur en France), mais se préparerait déjà à l'arrivée de la 5G.
L'expérience test du xCloud fonctionne à 10mb/s. Si l'on en croit 4G Monitor, le service né du partenariat entre ZDNet.fr et 4Gmark, une très grosse majorité du territoire, et donc des utilisateurs, profitent d'une 4G au-delà de 10mb/s. Sur le papier, xCloud semble cocher toutes les cases pour être opérationnel. Reste à savoir si le service sera aussi performant en conditions réelles et surtout, pour le grand public.