YouTube : la PDG de la plateforme revient enfin sur le retrait du bouton "j'aime pas"
En novembre 2021, YouTube prenait la décision de retirer le compteur de "dislikes" (le bouton "j'aime pas" en français). Seul le nombre de "j'aime" apparaît désormais, et seul le créateur est capable de poser les yeux sur le nombre de "j'aime pas". Cinq mois se sont écoulés, l'occasion pour Susan Wojcicki, PDG de YouTube, de revenir sur ce changement.
un changement controversé
Sur YouTube, la tradition voulait que les spectateurs partagent leur ressenti sur le résultat final de la vidéo via les boutons "j'aime" et "j'aime pas". Un soutien ou une critique qui peuvent être étoffés via la section commentaire. Mais après plusieurs années à devoir supporter les dérives d'Internet, la plateforme d'hébergement et de visionnage de vidéos de Google a souhaité prendre les devants avec un changement controversé : le retrait du compteur du bouton "j'aime pas". Afin de "créer un environnement respectueux et inclusif où les créateurs ont l’opportunité de réussir tout en s’exprimant sans crainte", YouTube a préféré cacher cette information des yeux du grand public, alors que les créateurs de contenu peuvent toujours le retrouver via leur profil.
Début 2021, YouTube testait de rendre privé le nombre de "j'aime pas" autrefois affiché pour voir si les attaques menées via les dislikes étaient réduites. Après une analyse menée en juillet dernier, une réduction y a été constatée. YouTube a ensuite pris la décision de retirer définitivement le compteur de dislikes, bien que le bouton en lui-même est été conservé. Les internautes peuvent toujours cliquer sur le bouton situé en-dessous des vidéos, une action utilisée uniquement pour ajuster leurs recommandations personnelles.
Un changement controversé qui s'est heurté à la gronde de nombreux utilisateurs. Et pour cause, les boutons "j'aime" et "j'aime pas" font partie de l'identité même de la plateforme. Seulement, les temps changent et les internautes aussi. Et pour faire face aux nouvelles pratiques de la toile, YouTube a décidé de modifier son ADN pour réduire le nombre d'attaques gratuites menées via son bouton dislike.
qui ne devrait pas être inversé
Dans une nouvelle interview conduite par le streameur Ludwig Ahgren, Susan Wojcicki est revenue sur ce changement controversé. Mais selon elle, le bouton "j'aime pas" était peu utile pour le plus grand public et qu'il alimentait éventuellement une certaine toxicité.
"Nous savions que cela allait être controversé", a déclaré Wojcicki. "Nous devons faire ce qui est le mieux pour l'écosystème et le site dans leur ensemble. Nous avons accès à des données que les créateurs individuels n'ont peut-être pas, ce qui signifie que nous examinons toutes les statistiques sur les performances globales de la plateforme. Nous ne nous contentons pas de mener une seule expérience, nous en menons plusieurs sur une période donnée. Les dislikes, nous avons entendu haut et fort pourquoi de nombreuses personnes n'étaient pas satisfaites de cette décision. Nous avons également vu l'impact que cela avait sur beaucoup de nouveaux créateurs et c'est mauvais. Nous devons soutenir les nouveaux créateurs et la façon dont ils se développent pour la santé à long terme de notre écosystème."
Comme l'explique Wojcicki, le retrait du compteur est justifié par son impact sur les nouveaux créateurs. Mais bien que le grand public n'ait plus aucune visibilité sur le bouton dislike, les créateurs eux, ont toujours accès à cette information. Néanmoins, l'absence du compteur de "j'aime pas" permet éventuellement de limiter le nombre d'attaques groupées. Certains internautes se sentent éventuellement davantage poussés à appuyer sur le bouton dislike si un grand nombre d'utilisateurs s'en est déjà chargé au préalable. De plus, la barre offrait un élément visuel intéressant qui attirait l'oeil. Il est désormais plus facile de passer à côté sans y porter attention.
A noter que Wojcicki a également fait savoir que YouTube ne prévoyait pas d'inverser ce changement. Bien que le bouton dislike apporte des informations précieuses aux chaînes professionnelles comme les éditeurs de jeux vidéo ou les sociétés de production de films, notamment vis à vis des retours concernant leurs bandes-annonces, il semble impacter négativement les petits créateurs.
Twitch ça compte pas, c'est pas pour le même type de contenu
Facebook, j'en dirai pas plus, si c'est ta solution ... Aïe
Dailymot... Non laisse tomber
On a fait le tour, les seuls autres trucs c'est obscur avec 3 pélo dessus qui doivent se battre avec 10 abonnés chacuns
Je traduis: "parce que nos amis corporatistes à Hollywood ou la Maison Blanche se prenaient des ratio de malades et qu’il devenait dur d’orienter le viewer moyen là où on voulait qu’il aille".
Bref de toute manière, y a l'extension chrome pour continuer à voir les dislikes.
Attaque groupé ? Une folle. On a tous entendu parler du groupe youtube les ' disliker fou 'ils ont fait des ravages en 2015. MDR
Objectivement on doit pouvoir avoir le choix de like ou dislike un contenu. La on nous impose du contenu. C'est la dictature pure et simple.
La majorité des utilisateurs n'ont pas approuvé le retrait de ce bouton. Remettez le
"est été conservé"
Si il y a trop de dislikes proportionnellement aux likes, les gens passeront leur tour et donc beaucoup moins de revenus pour YouTube.
Depuis quand ils se soucient des créateurs ?! lol
Money money pour eux plutôt