Test Dragon Ball FighterZ, le nouveau jeu de la licence Dragon Ball est ultra prometteur
Depuis le présentation du jeu lors de la conférence de presse de Microsoft pour la Xbox One X, Dragon Ball FighterZ affole les fans de la licence.
Après le Japon c'est au tour de l'Europe
La date de sortie de Dragon Ball FighterZ avait été officialisé il y a quelques temps pour le Japon, mais on attendait encore la date pour l'Europe. Désormais c'est officiel, il faudra attendre le 26 janvier 2018 sur les plateformes suivantes : PC, PlayStation 4 et Xbox One soit une semaine avant le Japon !
Pour rappel, Dragon Ball FighterZ est un jeu de combat sous licence Dragon Ball édité par Bandai Namco où vous incarnerez les héros du célèbre manga dans de véritables luttes acharnées.
Le jeu sera disponible en plusieurs versions :
- Standard : il s'agit du jeu classique que l'on retrouvera dans toutes les grandes surfaces
- FighterZ Edition : dans celle-ci, on a le jeu classique ainsi que 8 nouveaux combattants jouables au roster
- Ultimate Edition : cette version est la plus complète avec les personnages supplémentaires de la FighterZ Edition, mais aussi un pack commentateur, un pack de 11 musiques tirées de la série animée
Concernant les précommandes, elles ont été ouverte à partir du 23 octobre sur l'ensemble des plateformes citées précédemment. De plus, la précommande donne accès à Son Goku SSGSS et Vegeta SSGSS ainsi qu'un accès à la bêta ouverte en janvier prochain juste avant sa sortie.
Test du Dragon Ball FighterZ
Aussi loin que Dragon Ball existe, les jeux vidéo suivent. La parution du manga a débuté en 1984 quand Dragon Ball : Le Secret du Dragon sortait en 1986 sur NES. La liste des itérations vidéoludiques parues à ce jour est longue comme le bras et les joueurs ne savent plus où donner de la tête. Et si l'on en croit les fans et Internet, l'opus incontournable n'est autre que Dragon Ball Z: Budokai Tenkaichi 3 sorti sur PS2 et Wii en 2007. Une fois l'âge d'or des jeux vidéo estampillés Dragon Ball passé, difficile de remettre la main sur un opus d'une telle ampleur. Néanmoins, pour cette année 2018, Bandai Namco revoit les bases et confie la gestion de Dragon Ball FighterZ à Arc System Works, les Japonais derrière les sagas BlazBlue et Guilty Gear. L'engouement que suscite le jeu est-il justifié ? Vaut-il vraiment le détour ? On vous dit tout dans notre test.
Un changement aux racines
Si vous avez un plat sur le feu ou des courses à faire, oubliez l'attente, la réponse est oui. Oui, l'engouement que suscite Dragon Ball FighterZ est justifié et oui, ce jeu vaut le détour. Maintenant, reste à savoir pourquoi. Eh bien tout simplement parce qu'avec Dragon Ball FighterZ, Bandai Namco repasse à la 2D et livre ici un gameplay non pas novateur, mais accessible. Pas besoin de tourner la caméra à 360 degrés pour trouver votre adversaire. Inutile de devoir verrouiller votre ennemi avant de le mitrailler de Kikoha. Et exit les balades aériennes des secondes durant comme dans Dragon Ball Xenoverse 2. Vous l'aurez compris, ce changement de gameplay aura fait du bien à la licence. Mais avant de s'y attarder en détails, place à l'intrigue.
Pour Dragon Ball Fighter Z, les équipes du titre et Akira Toriyama ont donné vie à un nouveau personnage spécialement pour le jeu : C-21. Ce nouvel androïde sera au coeur de l'intrigue à travers plusieurs arcs. Ainsi, même si vous connaissez la saga sur le bout des doigts, vous serez tout de même surpris par la nouvelle épopée à laquelle devront prendre part nos héros. Qui plus est, vous serez également à la première place de cette trame. Tour à tour, vous serez liés à différents personnages emblématiques et pourrez également interagir avec eux d'une manière relativement légère.
Une histoire inédite
Quoiqu'il en soit, Dragon Ball Fighter Z ouvre le bal sur un arc sujet à la destruction où des clones de Son Gokû, Krilin, Picolo ou encore Ten Shin Han s'amusent à éventrer les villes et dégommer les bâtiments. Votre rôle sera plus ou moins aisé : découvrir qui est responsable de ce raffut et mettre cette personne hors d'état de nuire. Bien évidemment, on ne va pas vous spoiler les arcs, se serait déplacé. Quoiqu'il en soit, l'intrigue est agréable, intéressante et suit les codes de Dragon Ball à savoir, des morts. Certains passent à la casserole, désolé pour eux. Néanmoins, on regrettera quelques scènes de dialogue trop longues voire superflues, parfois bien plus longues que les combats eux-mêmes.
Un jeu d'échec façon Dragon Ball ?
Plutôt que de vous forcer la main sur le choix des combats, le mode histoire vous place sur une carte où vous devrez arriver jusqu'au boss en un nombre de tours réduit. Les ennemis peuvent s'y déplacer et vous tendre des pièges. Certains combats vous rapporteront plus d'expérience que d'autres, principalement basé sur le niveau de votre opposant et leur nombre. S'il vous arrive de perdre de la vie dans les combats, cette dernière ne se régènera pas pleinement à la fin. Un petit montant sera regagné à chaque victoire, d'où l'importance de changer de personnages au cours de l'affrontement. Et en parlant d'affrontement, place à la castagne.
Une authentique rouste en 2D
L'intérêt d'un jeu de combat réside dans les combats n'est-ce pas. Et ça, Dragon Ball FighterZ en a à profusion. Histoire de vous mettre au courant de suite, votre hôte ici présent n'est pas un excellent joueur de jeux de combat. Néanmoins, il touche ses billes à chaque nouveau titre qui sort : Injustice 2, Tekken 7, etc... Et même si mémoriser quelques combos est simple, tous les connaitre est relativement plus ardu. Toutefois, un tutoriel plus que bavard vous fera un plaisir de vous apprendre les bases avant de vous laisser vous frotter à des adversaires plus ardus. L'appréhension du combat dans Dragon Ball FighterZ est rapide.
En même temps, il vous suffit de masher votre bouton carré pour remporter la victoire. Y compris dans les hautes sphères du mode histoire, les combats ne sont pas compliqués. Même si les adversaires montent en puissance et possèdent plusieurs niveaux de plus que vous, enchainez les combos basiques et la victoire est assurée. Toutefois, si votre adversaire possède un cerveau et donc, un minimum de jugeotte, la partie est une autre affaire. Les combos s'enchainent dans les quatre directions : droite, gauche, haut, bas. Vous pouvez varier les plaisirs et placer des coups spéciaux au beau milieu d'un combo. Il n'y a quasiment pas de temps de latence entre la demande et l'exécution.
Dragon Ball FighterZ joue énormément sur les rotations de personnages et les techniques nécessitant du Chi. Bien souvent gamebreakées, elles enlèvent environ 1/3 de la vie du personnage. Vous pouvez également les placer au milieu d'un enchaînement, si votre ennemi ne parvient pas à s'en extraire. Les combos et les techniques spéciales sont faciles à appréhender et ne vous demanderont que quelques minutes d'adaptation. Similaires dans leur exécution à tous les personnages, elles sont visuellement sublimes et leur finition peut même varier. Ainsi lorsque Cell utilise son Solar Kamehameha, il est plaisant de voir son ennemi s'envoler jusque dans l'espace, un immense rayon d'énergie l'y transportant sans prévenir.
Vous avez dit Kamehameha ?
Esquiver, contrer, parer, Dragon Ball FighterZ est facile à appréhender, difficile à maitriser. En même temps, là est la définition même du jeu de combat. D'un point de vue gameplay, certaines attaques sont plus utiles que d'autres et on se voit facilement mettre de côté les attaques lourdes pour se concentrer sur les attaques légères, plus rapides et souvent dotées d'un gab closer plus efficace. Quant à la question des attaques de priorité, certaines sont trop puissantes et ne vous donnent pas l'occasion de respirer, plaçant certains personnages au dessus des autres.
L'équilibrage est une autre facette inconnue au day one. Le roster de Dragon Ball FighterZ est vaste et regroupe des personnages issus de tous les horizons de la saga. Ainsi, vous pourrez également mettre la main sur ce cher Beerus, issu de Dragon Ball Super. Si vous finissez le mode histoire, vous pourrez même profiter de C-21. Les personnages ont également leur couleur, changeante selon vos envies.
Pour le mode multijoueurs en ligne, les serveurs n'étant pas ouverts pendant la période de test, impossible de juger de leur tenue ou des fonctionnalités.
Le hall, lieu de tous les plaisirs.
Vous l'aurez remarqué, mais Dragon Ball FighterZ est beau. La DA insufflée par Arc System Works remplit sa part du marché et livre ici un côté cell-shading léger et agréable. Rien de novateur à proprement parler, mais une suffisance qui fait du bien. La bande-originale peut être choisie avant le début du combat, de même que la map. Dragon Ball FighterZ ne manque de rien et le fait savoir à plusieurs reprises.
Conclusion
Vous en attendiez beaucoup ? Eh bien vous ne serez pas déçu. Dragon Ball FighterZ incarne un renouveau dans la série. Retour à la 2D, histoire inédite et nouveau personnage, tout pour combler les fans. Même si vous êtes étrangers aux jeux de combat, cette nouvelle itération vaut le détour, tant elle est accessible. Le mode histoire n'est pas long, mais se suffit à lui-même, de par son surprenant échiquier de combat et une C-21 intrigante. Et même si le jeu n'est pas parfait, notamment à cause des cinématiques trop longues et de certains dialogues creux (cf. Son Gokû), Dragon Ball FighterZ est un excellent jeu de combat qui ravira aussi bien les petits nouveaux que les grands habitués. La DA rafraîchissante couplée à des attaques plus destructrices que jamais parviennent à faire de ce titre, un grand titre.