Critique Projet Almanac : le film de science fiction, casting, date de sortie et avis

Attendu dans les salles pour le 25 février prochain, Projet Almanac est le tout dernier long-métrage de science-fiction de Dean Israelite racontant les histoires d'un groupe d'adolescent qui voyage dans le temps.

L'histoire

Dans ce nouveau film intitulé Projet Almanac, nous suivons le voyage dans le temps d'un groupe de 5 adolescents qui a réussi à fabriquer une machine temporelle. Tout démarre lorsque David Raskin, un étudiant brillant de l'école secondaire récemment accepté au MIT fouille dans les affaires de son père décédé. David et sa soeur tombent alors sur un outil et des schémas d'un 'temporal relocation prototype', autrement dit, une machine à voyager dans le temps.

Si, au départ, David et son groupe d'amis voyagent dans le temps pour réaliser des exploits personnels, ils vont rapidement se rendre compte que leurs différents voyages dans le temps ont des conséquences parfois irréversibles sur le présent et le futur. David, étant un étudiant très doué, va tout tenter pour réparer les erreurs que lui et ses amis ont commis dans le passé modifié afin de retrouver une vie normale.

La réalisation

Les longs-métrages sur les voyages dans le temps sont déjà nombreux, mais Dean Israelite a désiré tenter le coup pour son premier long-métrage de science-fiction. A ses côtés, Dean Israelite a pu être épaulé par le célèbre producteur Michael Bay ainsi que par Brad Fuller et Andrew Form. En ce qui concerne le casting, Dean Israelite a souhaité faire appel à des adolescents pour réaliser ce teenage movie. Nous retrouvons notamment Jonny Weston (Taken 3, Divergente 2) dans le rôle principal puisqu'il incarne le jeune David Raskins, Sofia Black D'Elia (Gossip Girl, The Immigrant) qui incarne Jessie, la petite amie de David, ainsi que Michelle DeFraites, Allen Evangelista et Sam Lerner.

Projet Almanac sera disponible dans nos salles dès le 25 février 2015.

Test du Projet Almanac

Attendu dans nos salles françaises le 25 février, Projet Almanac est un film de science-fiction que nous avons eu la chance de voir en avant-première. Voici notre critique.

Une histoire banale, mais qui reste intrigante

Les films de science-fiction sur les voyages dans le temps sont nombreux et pour sortir du lot, il faut dire que c'est plutôt compliqué. Personnellement, je peux dire que Dean Israelite a plutôt bien réussi son pari étant donné qu'il s'agit de son tout premier long-métrage. En effet, Projet Almanac est un casse-tête qui a du sens, du moins jusqu'aux toutes dernières scènes. Ce teenage movie, débute sur l'histoire d'un jeune étudiant surdoué du nom de David Raskins, qui peut entrer au prestigieux institut de recherche MIT. Fauchée, sa mère veuve décide de vendre sa maison pour que David réalise son rêve. C'est à ce moment là que David trouve une caméra appartenant à son père décédé dans son grenier, une caméra qui a filmé son septième anniversaire. Il découvre alors son apparence actuel dans le miroir et il est alors persuadé qu'il a déjà réussi à voyager dans le temps.

Rapidement, lui et sa sœur Christina, qui filme toute les scènes du film, caméra à la main, vont trouver contre toute attente une machine et un schéma de machine à voyager dans le temps conçue par son père 10 ans plus tôt. Étant persuadé qu'il a voyagé dans le temps, David et ses amis décident de reconstituer cette machine. Ce qui est sympa dans ce film est bien le côté réaliste puisque le groupe d'amis passe beaucoup de temps à réaliser cette machine, dans le sens où de nombreux essais sont complètement ratés. D'ailleurs, cette première partie du film est plutôt drôle puisque nous retrouvons des adolescents dans la fleur de l'âge qui n'hésitent pas à sortir des vannes.

Un voyage dans le temps, c'est dangereux

Après de nombreux essais défectueux, David et ses amis arrivent bien évidemment à construire cette fameuse machine. Se servant, au départ, du module temporel pour réaliser quelques petites folies, notamment pour réussir un examen oral ou gagner au loto, le groupe d'amis découvrira assez vite que voyager dans le temps peut être dangereux car cela altère la réalité dans le présent.

Si le film démarre d'une manière tout à fait banale, le scénario se renforce rapidement lorsque David et sa sœur trouvent la fameuse caméra dans leur grenier. Je trouve tout de même que la première partie du film est longue, malgré le fait qu'elle soit plutôt divertissante, et que la seconde partie, qui dévoile les voyages dans le temps, ne laisse pas assez de place à la folie des adolescents. On se retrouve trop rapidement dans les problèmes engendrés par ces voyages. Mais, c'est aussi ce qui rend l'histoire plus réaliste dans le sens où un simple voyage dans le temps peut causer des dommages importants dans le futur.

On découvre divers effets spéciaux très bien réalisés lorsqu'ils tentent de faire fonctionner le module temporel, notamment des tournevis qui tournoient dans le vide ou même la caméra de Christina qui va s'envoler tout en filmant la scène d'un autre point de vue. Très intelligent ! D'ailleurs, lors de ces différents tests et tout au long du film, Dean Israelite offre de très bons angles de caméra pour que le spectateur puisse profiter de chaque scène. La réalisation générale est plutôt réussie et également très inventive. Il y a tout de même beaucoup de travail de recherche. Durant tout le film, la bande-son est plutôt bonne et nous permet de nous plonger totalement dans l'histoire.

Au fur et à mesure qu'on avance dans le film, l'humour est remplacé par le drame dès lors que David brise une règle essentielle qu'il a lui même établie auparavant. Lorsqu'il revient dans le présent, il s'aperçoit qu'il l'a modifié en changeant le passé lors de ses différents voyages et cela ne va cesser d'empirer au fur et à mesure qu'il tente de rétablir le passé. On découvre alors un David beaucoup moins sûr de lui et même complètement paniqué par la situation. Il vient de se rendre compte qu'il a fait une belle boulette.

Une fin qui laisse vraiment perplexe

Pour tout vous dire, j'ai réellement apprécié le déroulé du film, notamment grâce à un scénario simple, mais efficace, une histoire qui semble réaliste, des personnages charismatiques et différents effets spéciaux qui permettent de donner du punch aux voyages. Mais, pour être franc, à la sortie du cinéma je suis resté vraiment perplexe concernant le scénario. Je ne peux pas vraiment vous expliquer pourquoi, de peur de vous spoiler, mais les dernières scènes mettent le doute quant à la véracité de la réalisation des différentes scènes du film concernant le voyage dans le temps. Projet Almanac ne cherche pas forcément à être 100% réaliste ni cohérent, mais la scène finale vient tout de même un peu détruire la résolution des différents problèmes temporels de l'histoire et c'est vraiment dommage car tout le déroulé du film passe parfaitement bien.

Outre ce petit problème qui m'a vraiment dérangé pendant plus d'une heure (oui je suis très pointilleux sur certains détails), Projet Almanac démarre très bien l'année 2015. Ce long-métrage mérite d'être vu car même s'il ne réinvente pas grand chose au voyage dans le temps, il reste un très bon divertissement qui semble tout de même plus ou moins réaliste. Pour ma part, je n'hésiterai pas à le revoir une seconde fois pour découvrir quelques détails dans les scènes finales que j'aurai pu rater et qui pourraient donc altérer mon jugement sur la possible véracité des différentes scènes de voyage dans le temps.

Une avant-première mouvementée

Dès mon arrivée dans le cinéma, j'ai pu réaliser diverses photos en compagnie de Capucine Anav, où nous étions vêtus comme des milliardaires et portions un énorme chèque de 1 800 000 dollars, la somme gagnée par le groupe d'adolescents dans le film Projet Almanac. Une fois les photos de star terminées, les organisateurs de l'évènement m'ont proposé de tweeter avec le hashtag #2ndechance pour faire le buzz et pour tenter de gagner de nombreux cadeaux, dont le chèque de 1 800 000 dollars.

A l'entrée dans la salle, après avoir récupéré des canettes de Red Bull, l'ambiance était à son comble, non pas à cause du Red Bull, mais bien grâce aux organisateurs qui ont eu l'idée d'afficher tous les tweets des spectateurs sur l'écran et ce, en temps réel. Nous pouvions lire de nombreux tweets plutôt humoristiques comme par exemple "si j'avais une #2ndechance, j'irais en l'an -1 pour griller la place à Jesus". Pour ma part, j'étais plus sobre "Si j'avais une #2ndechance, je préviendrais le journal Charlie Hebdo avant les attentats !!". Malheureusement, ce n'est pas moi qui ai gagné le fabuleux chèque en carton, mais c'était plutôt sympa pour une avant-première.