Critique Les Animaux fantastiques : premières images, infos, casting et date de sortie du spin-off d'Harry Potter
Harry Potter est de retour au cinéma en 2016 ! Enfin presque... Warner Bros et David Yates sont à la barre de l'adaptation du livre Les Animaux Fantastiques, un spin-off de la saga Harry Potter qui va être adapté en une trilogie.
L'histoire
Dans Les Animaux Fantastiques nous suivons les aventures de Norbert Dragonneau qui part à la recherche des animaux rares et fantastiques dans le monde des sorciers. Ce nom de Norbert Dragonneau vous dit peut être quelque chose, c'est normal. Le Livre les Animaux Fantastiques est cité à de nombreuses reprises dans les livres Harry Potter. Il se retrouve donc à New-York, dans les années 1920, avec ses valises "plus grandes à l'intérieur". A l'intérieur, on y trouves pas mal d'animaux fantastiques, dont certains plutôt dangereux. Sauf qu'aux États-Unis, les sorciers ont beaucoup plus peur des moldus que leurs cousins britanniques et que le pays lui-même est phobique de la magie. Qu'est-ce qui se passera lorsque les animaux de Norbert vont s'enfuir de leur valise ?
Un casting ensorcelant
Pour ce nouveau long métrage, Warner Bros a décidé d'utiliser la même recette que pour les films Harry Potter : prendre des acteurs pas très connus pour les personnages principaux et des acteurs qui n'ont plus à faire leurs preuves sur grand écran pour les rôles secondaires. A ce titre on pourra y retrouver Colin Farrell, Ron Perlman ou encore Jon Voight. Le rôle titre a été accordé à Eddie Redmayne qui incarne Norbert Dragonneau (Newt Scamander en V.O). On pourra également compter sur Katherine Waterston, Alison Sudol, Dan Fogler, Jean Murray ou encore Ezra Miller.
Des premières images
Le mercredi 4 novembre le magazine Entertainment Weekly dévoile les premières images du film avec Eddie Redmayne, mais aussi le logo et titre du film. Vous pouvez découvrir tout cela ci-dessous :
La sortie de Les Animaux Fantastiques au cinéma est prévue pour le 16 novembre 2016 en France.
Test du Les Animaux Fantastiques
Les fans de Harry Potter ne pensait pas un jour avoir l'occasion de retourner au cinéma pour voir une nouvelle adaptation de l'univers de J.K. Rowling sur grand écran. Et pourtant Les Animaux Fantastiques est bien là, tiré d'un petit vrai-faux livre/manuel du même nom que l'on peut trouver aussi bien dans la bibliothèque de Poudlard que chez Fleury et Bott sur le chemin de Traverse. Sorti chez nous les moldus en 2001, ce petit livre (à la couverture rouge) est plus une encyclopédie qu'un véritable récit. Le film quant à lui, revient sur une aventure de son auteur : Norbert Dragonneau (interprété par Eddie Redmayne) au coeur du New York des années 20.
Hitek a pu découvrir le film et vous livre ses impressions...
Le New York des années 20 et le monde des sorciers, mélange improbable et pourtant...
Si Harry Potter nous a, durant 8 films, habitué à un décor exclusivement britannique où le modernisme du XXIème siècle côtoie la sorcellerie, Les Animaux Fantastique nous plonge au coeur de la plus grande métropole des Etats-Unis d'entre deux guerres.
Un mélange qui sur le papier semble étrange : on voit beaucoup de fictions sur la sorcellerie, beaucoup de récits sur cette période très vintage des Etats-Unis... Et les deux ensemble ?
Eh bien le mélange est tout à fait séduisant ! Le style vestimentaire et architectural des sorciers s'inspire fortement de celui de leurs contemporains moldus, à quelques détails magiques près. Nous qui connaissions le style très kitsch et décalé de la maison Weasley ou l'austère et froid manoir Malefoy, nous découvrons dans Les Animaux Fantastiques, des sorciers en accord avec leur temps, vivant dans des appartements qui n'ont rien d'extraordinaires si ce n'est des vêtements qui se repassent seuls et des plats qui se préparent d'un coup de baguette magique.
Le fait que le film se passe de l'autre côté de l'Atlantique nous donne un tout nouvel aperçu de l'univers des sorciers, les moeurs et même le jargon sont totalement différents d'un continent à l'autre. Les sorciers américains sont plus sévères concernant leur secret, il est interdit aux sorciers de se lier d'amitié ou d'amour avec un moldu, il est tout aussi interdit de posséder des créatures magiques, qui risqueraient d'exposer les sorciers aux yeux de tous. Reflet d'une société américaine des années 20 en pleine prohibition.
Norbert Dragonneau, tout british qu'il est, débarque donc à New York, la valise pleine de créatures et avec un projet précis en tête. Malheureusement pour lui, son arrivée coincide avec un évènement magique très sombre qui survient dans la ville.
Entre temps, Norbert va faire la connaissance, de façon tout à fait fortuite, avec un moldu ouvrier qui rêve de devenir boulanger du nom de Jacob. De ce fait, en moins de quelques heures, il enfreint les deux règles des sorciers américains, et cela va lui apporter de nombreux soucis !
Un film au dosage et au rythme parfait
Quant à ceux qui auront peur d'avoir à faire à une redite de Harry Potter, qu'ils se rassurent, le récit des Animaux Fantastiques est très indépendant. Néanmoins, les fans du garçon à la cicatrice retrouveront leur univers tant aimé au travers des musiques qui, sans être copiées/collées rappellent par quelques notes les 8 films de la saga originale. Ils le retrouveront aussi aux travers des allusions faites à Dumbledore ou Grindelwald (LE mage noir de l'époque, Voldemort étant né justement en 1926) et bien entendu, Poudlard. Si vouloir plaire a tout le monde est pari difficile et souvent perdu d'avance, Les Animaux Fantastiques relève le défi avec brio.
On ne s'ennuie jamais pendant ces 2h15, le film alterne parfaitement passages calmes où l'on nous fait découvrir les merveilleuses créatures de Dragonneau et l'univers des sorciers américains, avec les scènes beaucoup plus sombres, mystiques et épiques auquel les derniers films Harry Potter nous ont habitués. De plus, le mystère qui plane autour de cette créature maléfique qui, en détruisant des bâtiments de New York met en danger le secret sorcier, nous tient en haleine jusqu'aux dernières minutes.
Des personnages attachants et beaucoup d'humour
Au delà de ses élans épiques, le film n'oublie pas d'être drôle, voir, très drôle ! Le jeu de Dan Fogler dans le rôle du très attachant moldu Jacob qui découvre cet univers magique n'y est pas pour rien. De même qu'Eddie Redmayne qui nous livre une scène tout à fait hilarante où l'expression "le ridicule ne tue pas" prend tout son sens (ceux qui ont vu le film sauront de laquelle je parle).
Les personnages, c'est aussi ce qui fait la grande force du film, parfaitement écrits ils en deviennent fortement attachants. Le récit se concentre sur le quatuor composé de Norbert Dragonneau, Jacob Kowalski, Porpentina Goldstein et sa petite soeur Queenie. Tout les quatre sont interprétés par des acteurs de talents. On note aussi la présence remarquable de Colin Farrell (Percival Graves) et le jeu extraordinaire d'Ezra Miller dans le rôle de Croyance. Carmen Ejogo qui joue la présidente des sorciers américain, Seraphina Picquery se démarque aussi par un charisme saisissant.
Et la 3D ?
Comme à son habitude, la 3D assombrit l'image, rend les sous-titres flous et pour ceux qui comme moi, portent des lunettes, c'est toujours aussi inconfortable. Cependant, cette fois-ci, on sent que la 3D n'est pas inutile, au contraire ! Elle donne une réelle profondeur au film, et nous permet de toucher du doigt les animaux de Norbert Dragonneau. Si elle est n'est pas essentielle, elle reste un beau plus au film.
En bref
Vous l'aurez compris, Les Animaux Fantastiques est un excellent film et à tous les niveaux. Il ravira les fans de Harry Potter qui se replongeront dans cet univers de magie, mais plaira aussi sans doute aux autres avec son charme à l'anglaise (même si tout le film se passe à New York), que ce soit en 3D ou 2D, je ne peux que vous conseiller d'aller le voir, un film parfait pour les fêtes de Noël !