17 astuces beauté du passé vraiment très étranges
Si de temps à autre des tendances étonnantes dans le domaine de la beauté et de l'esthétique apparaissent, ce n'est pas quelque chose de nouveau. Depuis toujours, les gens font des choses bizarres pour être beau. Cet article vous propose de découvrir 14 tendances étranges qui sont apparues au cours de l'histoire.
Dans une série de vidéos publiées sur TikTok, Zachary Margolis a expliqué quelques-unes des tendances historiques les plus obscures, étranges mais aussi dangereuses en matière de beauté. Visible sur la célèbre plateforme sous le pseudonyme "Offbeat History", ses vidéos sont devenues virales.
Entre les romains qui blanchissaient leur dents avec de l'urine, et les femmes du XVIIIème siècle qui remplissaient leur perruque avec du saindoux pour les rendre plus volumineuse, les tendances suivantes sont toutes plus étranges les unes que les autres. Mais ces pratiques nous renvoient inévitablement aux nôtres et on ne peut que se demander si nos astuces beauté actuelles seront perçues comme étranges dans le futur.
Le mono-sourcil a été sexy
Dans la Grèce antique, le mono-sourcil était considéré comme un signe de pureté et d'intelligence. L'idéal était d'avoir des sourcils qui se rejoignaient au milieu. Certaines femmes fonçaient leurs sourcils avec de la poudre, tandis que d'autres portaient de faux sourcils faits de poils de chèvre.
L'urine pour blanchir les dents
Pour blanchir leurs dents, les Romains se rinçaient la bouche avec de l'urine. Plus précisément de l'urine expédiée du Portugal.
Hydratation à la sueur des gladiateurs
Dans la Rome antique, de nombreuses femmes s'hydrataient avec la sueur des gladiateurs. Des paquets de sueur étaient vendus comme souvenirs en dehors des combats. La sueur était considérée comme un aphrodisiaque.
Les italiennes font la fine bouche
Dans les années 1400, les femmes italiennes voulaient avoir des lèvres fines, à peine visibles. Ainsi, les peintures de l'époque ne mettaient pas en valeur les lèvres.
La mode des grands fronts
Au Moyen Âge, en Occident, le fait de s'embellir était très mal vu car d'un point de vue chrétien c'était "modifier ce que le créateur a donné". Il faut donc attendre le XIVe siècle pour voir réapparaître des astuces beauté. A cette époque, le front était considéré comme la plus belle partie du visage de la femme. Un grand front était un symbole de jeunesse et donnait un aspect enfantin. De nombreuses femmes enlevaient donc leurs cils pour agrandir leur front. Elles s'épilaient ou se rasaient également la ligne des cheveux pour obtenir un visage long et ovale.
Parmi les techniques d'épilation, il y avait les rasoirs, les pinces à épiler, mais aussi les crèmes dépilatoires. Et ces crèmes étaient composées d’ingrédients extrêmement dangereux comme la chaux vive (qui permet entre autre de décomposer un corps) ou le trisulfure d'arsenic. Ces crèmes ont fait fureur et ont été vendues jusqu'au XIXe siècle.
La mode des dents noires
Pendant la période japonaise Edo (1600-1868), les dents noircies étaient populaires parmi les aristocrates et les femmes mariées. Les dents noircies étaient considérées comme un signe de beauté et cette pratique permettait de préserver les dents jusqu'à un âge avancé.
En 1870, cette pratique a été interdite par le gouvernement japonais. Le noircissement des dents n'était pas seulement populaire au Japon, et certaines personnes le pratiquent encore aujourd'hui.
Des poudres pour nettoyer les cheveux
A l'époque moderne, tout le monde était persuadé que l'eau était vecteur de maladies, ainsi personne ne se lavait et forcément ça ne sentait pas très bon. C'est donc à cette époque que des poudres odorantes sont apparues pour nettoyer les perruques et les cheveux. Ces poudres sont un peu l'ancêtre du shampoing sec.
Les perruques au saindoux
Au XVIIIe siècle, avant l'invention de la laque, les femmes utilisaient du saindoux (matière grasse) pour sculpter leurs perruques. L'un des inconvénients est que la perruque devenait un véritable nid à rats. Parfois, les rats vivaient dans la perruque pendant des semaines. Les femmes devaient dormir avec des cages autour de leur tête pour éloigner les rats.
Ostentation des veines
Dans la France d'avant la Révolution, les veines accentuées étaient à la mode. Certaines personnes allaient même jusqu'à colorer leurs veines au crayon bleu pour les faire ressortir. D'autres utilisaient des lessives pour rendre leurs veines plus visibles.
Implant des cils
Dans les années 1800, les greffes de cils faisaient fureur. Un spécialiste insérait des poils directement dans la paupière à l'aide d'une aiguille.
L'arsenic pour blanchir le teint
Au XIXe siècle, dans les pays anglo-saxons, de nombreuses femmes mangeaient des galettes d'arsenic pour blanchir et unifier leur teint. L'arsenic qui détruit les globules rouges, permettait en effet d'obtenir un teint blafard.
Il faut savoir que l'arsenic est mortelle pour l'homme, mais avant cette étape finale, il existe de nombreux effets secondaires, tel que le cancer, la calvitie et l'épilepsie.
En 1902, on pouvait acheter des gaufrettes à l'arsenic en magasin. La photo ci-dessous est un exemplaire de ces galettes d'arsenic, il est possible de lire sur l'emballage : "Garanti absolument sûr. Sans danger pour quiconque." Ce qui est absolument faux et mensonger.
Les rayons X pour soigner l’acné
Peu après l'invention de l'appareil à rayons X (1895), les gens l'ont utilisé pour traiter l'acné, l'eczéma et pour l'épilation. Parmi les effets secondaires, il existe l'atrophie, les ulcères et le cancer.
La tuberculose était très tendance
A la fin du XIXe siècle, et donc à l'époque romantique, les critères de beauté étaient assez particuliers. En effet, pour être considéré comme beau il fallait avoir le teint pale, un peu maladif, les joues rosies par la fièvre, et de grands yeux noirs brillants. La tuberculose offrait donc le look parfait, à savoir frêle et fragile, mais offrait également cet air mélancolique de la personne incapable de supporter les pressions d'un monde qui l'étouffe, et correspondait parfaitement à la symbolique du romantisme.
Pour le teint pale, l'arsenic était donc privilégié, et pour les grands yeux brillants, certaines femmes se mettaient du jus d'orange dans les yeux. D'autres avaient recourt à de la belladone pour dilater les pupilles. Notez que la belladone est un poison extrêmement dangereux qui peut rendre aveugle.
Sèche-cheveux de poche
Dans les années 1920, le sèche-cheveux portable est apparu sur le marché. Il s'agit d'une alternative plus pratique aux volumineux sèche-cheveux de l'époque. L'appareil était cependant très dangereux et pouvait provoquer des brûlures, des électrocutions et la mort.
Le bronzage démystifié grâce à Coco Chanel
Dans de nombreuses cultures, et de manière cyclique, avoir un teint pale était synonyme de richesse et d'un statut social important. En effet, les personnes bronzées étaient les personnes qui travaillaient dehors, dans les champs par exemple. Au Moyen-Age, avoir le teint pale était donc très bien vu et signifiait que vous n'aviez pas à travailler pour vivre.
Au milieu des années 1920, avoir le teint bronzé est devenu populaire après que Coco Chanel se soit endormie sur son yacht sur la Côte d'Azur. Le bronzage est ainsi devenu un symbole de statut social et de richesse pour une personne qui pouvait se permettre des vacances au soleil, en particulier pour ceux qui avaient le privilège de voyager pendant l'hiver.
Une machine à fossettes
En 1936, Isabella Gilbert a inventé le Dimple-Maker, ou la machine à fossettes en français. Cette dernière se composait d'un ressort qui s'adaptait au visage et de deux minuscules boutons qui s'enfonçaient dans les joues. Notez que la machine n'a pas fonctionné.
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