Tokyo : un restaurant de ramen interdit aux étrangers, la faute au COVID-19

La semaine dernière, un 12ème cas du nouveau coronavirus, baptisé COVID-19, a été recensé en France. Parmi les pays les plus concernés par cette épidémie, on retrouve notamment le Japon, où 98 cas ont été détectés. Comme en France, un mort y est à déplorer. Une épidémie qui inquiète les locaux, qui n'hésitent pas à prendre des mesures drastiques dans l'idée de se protéger. L'Hexagone a déjà été témoin d'actes de discrimination à l'égard de la population asiatique française ou bien de touristes, pensant passer un bon séjour en France. Des actes similaires ont également été recensés au Japon. Comme le rapporte le site Hankyoreh, via Kotaku, plusieurs entreprises, comme des restaurants ou des échoppes, à l'instar du Ueno Sanji, un restaurant de ramen de Tokyo, ont interdit leur accès à toute personne non-japonaise. 

Japanese only　

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— (@sanji_kinchan) 18 février 2020

"A partir d'aujourd'hui, en contre-mesure du coronavirus, ce restaurant est réservé aux clients japonais. J'ai la responsabilité de protéger ma famille, mon équipe et les habitués du Sanji. Je vous prie de bien vouloir comprendre que cette décision n'est pas de la discrimination."

Une "mesure sanitaire" qui n'assurera pas pour autant la protection totale du restaurant de ramen ou de ses clients. A moins que les lieux ne soient complètement fermés, rien ne permet d'affirmer qu'aucun membre de la famille, de l'équipe, ou des habitués, ne contractera le virus. Des mesures similaires ont également été rencontrées à Séoul, en Corée du Sud, où un restaurant de fruits de mer du centre de la capitale a affiché en rouge, sur son entrée : "Aucun chinois autorisé". Des réactions qui ne font qu'aggraver la situation, d'autant que, dans ces deux pays, des locaux ont déjà été infectés par le virus, et ont ainsi pu contaminer d'autres personnes.