Un homme paralysé peut communiquer par la pensée et a une première requête surprenante
Grâce à un implant dans le cerveau, un homme atteint de sclérose latérale amyotrophique est parvenu à communiquer. Ses premières requêtes sont plutôt étonnantes et ont surpris le corps médical en charge de son cas.
Qu'est-ce qu'est la sclérose latérale amyotrophique ?
La science peut véritablement faire des miracles. À l'heure où nous écrivons ces lignes, près de 150 000 personnes dans le monde (dont 6000 en France) sont atteintes de sclérose latérale amyotrophique, aussi appelée maladie de Charcot. Il s'agit d'une paralysie progressive des muscles, amenant dans la plupart des cas, les patients atteints à perdre tout moyen de communication. Une nouvelle étude de cas portée sur la SLA vient de démontrer que la communication volontaire basée sur le cerveau peut fonctionner. Les chercheurs du Wyss Center for Bio and Neuroengineering, basé à Genève, viennent de faire une découverte incroyable. Depuis 2018, cette équipe travaille avec un patient de 36 ans atteint de SLA. Cette personne pouvait uniquement bouger ses yeux de haut en bas ou de gauche à droite pour communiquer avec ses tiers. Désormais, grâce à un implant implanté dans son cerveau, le sujet test peut converser par la pensée...
Le patient paralysé parvient à s'exprimer, ce qu'il demande est étonnant
64 microélectrodes (de 3,2 millimètres de large), c'est ce que les chercheurs ont inséré dans le cortex moteur du patient. En se concentrant sur la technique du neurofeedback, le patient pouvait ainsi choisir "oui" ou "non" pour confirmer ou rejeter une lettre ou des groupes de lettres. Ainsi, il pouvait enfin communiquer avec ses interlocuteurs. Au bout de la troisième semaine de test, le patient est parvenu à constituer plusieurs phrases. Les chercheurs ont été surpris de découvrir les premières requêtes de cet homme atteint de SLA depuis plus de quatre ans.
En premier, il a demandé à boire une bière, puis a à demandé à écouter une musique de TOOL, à recevoir un massage du crâne par sa mère. Il faut croire que réfléchir ouvre aussi l'appétit : il a même commandé à manger. "Pour la nourriture, je veux du curry avec des pommes de terre, puis de la bolognaise et une soupe de pommes de terre ", a-t-il demandé. Le système a été conçu spécifiquement pour cet homme et c'est de l'ordre d'une véritable prouesse. Toutefois, ce système comporterait encore quelques failles : le New York Times explique qu'au fur et à mesure des tests, les réponses du patient seraient devenues nettement plus lentes et difficiles à discerner.
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