5 statistiques bizarres qui influencent la criminalité

On a du mal à comprendre certains criminels, lorsqu'ils ne se font pas justice eux-même et que leur crime n'est que de la méchanceté gratuite. Et pourtant, on peut aujourd'hui savoir que les comportements illégaux sont influencés par leur environnement, leur état psychologique, leur passé... Cela peut même toucher des domaines auxquels on n'aurait jamais pensé. Voici 5 statistiques qui influencent étrangement la criminalité dans le monde.

1. Regarder du sport diminue les crimes

Bien que les violences augmentent parfois lorsqu'une équipe perd (et parfois même quand elle gagne), il faut savoir que généralement, le sport empêche la criminalité de se répandre. Une étude de l'UC Davis Violence Prevention Research Program faite en 2018 s'est aperçue que lors des matchs importants de Chicago, les crimes baissaient de 25%, quel que soit le sport ou l'équipe qui joue. La diminution est même plus importante lorsqu'une équipe locale est sur le terrain.

C'est tout simplement car les criminels aiment regarder le sport, et que leur victime potentielle reste aussi chez elle. Moins de personnes dans les rues signifie une baisse logique des actes illégaux. Pendant le Super Bowl, Chicago profitait d'une criminalité de 117% en moins pendant quelques heures.

2. Plus de femmes signifie plus de crimes

Ça va à l'encontre de ce qu'on pourrait penser, et pourtant. Des scientifiques de l'Université de Utah se sont penchés sur 3 082 villages en comparant le ratio femme et homme avec le nombre de crimes. Surprise, lorsque les femmes sont plus nombreuses, le taux est plus haut.

Pourtant, ne nous trompons pas de personne : ce sont bien les hommes qui font le plus de délits. On pense que moins il y a de femmes, et plus les hommes se comportent bien pour leur plaire. Tandis que lorsqu'elles sont nombreuses, une de plus ou une de moins ne changera pas grand-chose. C'est un phénomène exclusif aux États-Unis puisqu'en Chine, le taux de crime est le même quel que soit le ratio d'hommes et de femmes.

3. Votre visage peut être un danger pour vous

"Pourquoi tu ne l'aimes pas ?" "- Je ne sais pas, j'aime pas sa tête."
C'est exactement de ça dont on parle. Plusieurs facteurs de votre visage influenceraient l'envie chez les autres de ne pas vous aimer, vous frapper, et dans les cas les plus extrêmes, vous tuer. La présence de lunettes, de tatouage et le ratio hauteur/largeur du visage sont des facteurs communs au manque de confiance que les gens peuvent avoir de quelqu'un seulement sur son physique.

Des scientifiques ont réalisé une expérience où des volontaires devaient juger de la confiance en quelqu'un seulement en regardant sa photo. Parmi eux, certains étaient des criminels condamnés à mort, en prison à vie ou seulement quelque temps. Les chercheurs se sont rendus compte que ceux qui étaient le moins dignes de confiance étaient aussi ceux ayant reçu les peines les plus lourdes, coupables ou non. Coïncidence ? On ne pense pas.

4. Moins de crime quand les gens croient en un Dieu punissant

C'est sûrement le point le plus logique. Les villes dont la population croit en un Dieu qui incarne la justice sont directement affectées. Ceux qui croient à l'Enfer ou à une quelconque punition après la mort se tiendront mieux que les autres pour éviter ce châtiment.

La meilleure théorie sur le sujet explique que la peur de la punition de Dieu est même plus efficace que la punition humaine. C'est une question d'échelle : Dieu te voit tous les jours, alors que la police, non.

5. La pollution de l'air augmente la criminalité

Comment donner de la pertinence aux films post-apocalyptiques comme Mad Max ? En réalisant une étude qui montre que plus la ville est polluée, plus les populations sont anxieuses et mentent. Deux groupes américains ont vu une photo de la ville de Pékin à des jours différents. Le premier groupe voyait Pékin propre et sous un beau jour, l'autre une ville de Pékin polluée. Les deux groupes devaient écrire un journal décrivant leur vie dans cette ville, puis jeter un dé pour savoir combien ils seraient payés.

Le groupe ayant vu Pékin polluée ont écrit un texte plus anxieux, et aurait menti aux chercheurs sur le chiffre obtenu sur leur dé pour avoir plus d'argent, contrairement à l'autre groupe. De quoi éveiller les consciences et commencer à se battre pour l'environnement, comme Jason Momoa, l'acteur d'Aquaman, le fait sur Instagram.