5 serials killers plus terrifiants que n'importe quel film d'horreur !

Attention, âmes sensibles, s’abstenir ! Nous vous proposons de découvrir cinq serial killers (des serials killers ?!)… Oui enfin, des tueurs en série qui font partie des pires de leur catégorie. Entre la mère de famille qui découpe son mari et la mamie qui empoissonne toute une partie de sa famille, méfiez-vous des apparences !

Katherine Knight : elle tue son mari et le donne à manger à ses enfants

Voici une histoire qui va vous faire froid dans le dos. Direction l’Australie. Katherine Knight est une femme de qui vient d’emménager avec John Price, un homme, père de trois enfants. Les circonstances du drame ne sont pas totalement connues puisque Katherine prétend ne se souvenir d’aucun élément lors de la nuit du 29 février au 1^er mars 2000.

Voici ce que les médecins légistes ont établi : Katherine a poignardé son compagnon de 37 coups de couteau, touchant tous les organes vitaux. L’homme a tout de même pu se rapprocher de la porte d’entrée avant d’être traîné à l’intérieur du domicile où il fut à nouveau agressé.

Une fois mort, Katherine va le décapiter et le démembrer. S’inquiétant de ne pas voir son employé au travail le lendemain matin, le patron de John appelle la police qui se rend chez Katherine Knight. La police découvre l’horreur à l’intérieur du domicile : la peau de John est pendue sur une porte, le reste du corps démembré est dans une pièce, sa tête cuit dans le four. Le pire ? On découvre dans la salle à manger un ragoût composé de petits légumes et de morceaux du corps de John. Sur la table,  des étiquettes indiquent que ce repas est destiné aux enfants ! La police découvre Katherine Knight à moitié consciente dans le domicile.

Lors de son procès ouvert en 2001, elle plaide coupable. Selon les psychiatres, Katherine était consciente et saine d’esprit lors du meurtre. Elle est condamnée à la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle. Une peine inédite en Australie pour une femme. Son crime est considéré comme le plus atroce dans l’histoire du pays.

Russell William : le colonel fétichiste et sadique

Russell Williams est un tueur et violeur en série canadien. Lors de son arrestation, il est colonel au sein de la force aérienne des Forces canadiennes. Tout commence, le 28 janvier 2010 lorsque Jessica Lloyd disparaît. La police découvre des traces de pneus dans la neige près de son domicile. Les enquêteurs espèrent retrouver le véhicule utilisé en enquêtant auprès des automobilistes sur l’autoroute près de chez Jessica. Coup de chance : un véhicule est identifié, c’est celui du colonel Williams.

Le 7 février, Williams est arrêté et après un interrogatoire de neuf heures, il avoue tous ses crimes. Il est démis de ses fonctions dans l’armée. Il est accusé de deux chefs d’accusation de meurtre au premier degré, deux chefs d’accusations de séquestration, et de 84 chefs d’accusations d’introduction par effraction.

Russell Williams a débuté sa carrière de délinquant sexuel en s’introduisant chez ses victimes et en volant plus d’une centaine de sous-vêtements. Sa dérive psychologique le pousse à se prendre en photo en portant la lingerie volée et de les poster sur Internet. Il existe un paquet de ces clichés sur le Net. Puis en 2009, il se rend au domicile de Marie-France Comeau, une hôtesse de l’air sur un vol militaire, où là encore il se photographie avec sa lingerie ! Quand la femme rentre chez elle, Williams la maîtrise et finit par la tuer en l’asphyxiant. C’était donc un an avant le meurtre de Jessica Lloyd et qu’il passe aux aveux.

Robert Pickton : le tueur de prostituées

Robert Pickton est un agriculteur canadien et tueur en série qui a été reconnu coupable du meurtre de six prostituées en 2007. Cependant, il affirme lors de son interrogatoire en avoir tué 50.

Pickton possède une ferme non loin de Vancouver où il élève des cochons. Un jour, il décide de s’attaquer à des prostituées dans les quartiers pauvres de la ville. Il attirait les jeunes femmes vers sa ferme en leur promettant de l’argent et de la drogue. Une fois chez lui, il les assassine et les démembre de sang froid. Mais il ne s’arrête pas là : il donne le reste des corps à manger à ses cochons.

De son côté, il conserve la tête, les mains et les pieds de quelques victimes dans des frigos. L’homme a été condamné à une peine de prison à perpétuité, sans libération conditionnelle avant 25 ans.

Magdalena Solis : la tueuse démoniaque

Magdalena Solis était une prostituée qui a réussi à faire croire à tout un village qu’elle était une déesse inca. Elle faisait partie d’une grande escroquerie au Mexique, organisée par les frères Hernandez. Après avoir converti les pauvres villageois au fait que Magdalena était une déesse, les Mexicains exécutaient tous ses ordres.

Elle organisait des orgies sexuelles où elle buvait le sang de ses victimes pour lutter contre les meurtres, le vampirisme, l’inceste ou la pédophilie. Mais au bout d’un moment, Magdalena s’est vraiment prise une déesse inca ! Ainsi, pour éviter que les villageois n’émettent des doutes sur la soi-disant réincarnation de Magdalena en déesse, elle organisait de temps en temps des sacrifices humains en recueillant le sang de ses victimes dans des gobelets.

Elle a été arrêtée avec toute sa petite bande en 1963 et s'est retrouvée en prison pour 50 ans pour avoir tué 8 personnes, même si certains annoncent qu’il s’agit en réalité du double. Ses motivations étaient purement sexuelles !

Nannie Doss : la mamie riant nerveusement

Nannie Doss avait une passion : l’arsenic. Elle a tué quatre de ses cinq maris avec de la mort aux rats mélangée dans leur nourriture et elle a également avoué avoir tué sa mère, ses deux sœurs, deux enfants, un neveu et un petit-fils. Lors de son procès elle explique avoir tué pour "l’amour vrai" et non pour les assurances vie. Super les repas de famille !

Nannie Doss a été repérée quand elle a empoisonné son cinquième mari. Ça n’a pas fonctionné, et il a été envoyé trois semaines à l’hôpital. Au retour du mari, Doss retente sa chance, mais cette fois-ci avec de l’arsenic en quantité suffisante (de quoi tuer 20 personnes !). C’est à ce moment, que les médecins commencent à suspecter Nannie Doss et qu’ils ordonnent une autopsie du corps et découvre qu’il a été empoisonné.

Aussitôt, Doss est arrêtée et avoue tous les meurtres en riant tout au long de son interrogatoire, d’où son surnom. Après son procès, elle est condamnée à purger une peine à perpétuité. Elle meurt d’une leucémie dix ans après son arrivée.