Une analyse ADN confirme que les restes d'un haut gradé Viking appartenaient à une femme

Guerriers sanguinaires venus du Nord, les Vikings sont parvenus à terrifier une partie de l'Europe durant un temps. Les archéologues parviennent encore à dénicher quelques bouts de leur histoire lors de fouilles. Seulement, parfois, certaines découvertes ne sont pas vraiment ce qu'elles ont l'air d'être. 

Les apparences peuvent s'avérer trompeuses

En 1880, dans l'ancien village Viking de Burka en Suède, des chercheurs sont parvenus à mettre la main sur les restes d'un militaire Viking haut gradé. Durant plus de 130 ans, la communauté scientifique a supposé que les ossements appartenaient à celui d'un homme, comme les idées reçues concernant les Vikings peuvent nous le laisser penser. Seulement voilà, après un test ADN, les chercheurs sont catégoriques, il s'agit d'une femme. 

"L'image d'un guerrier masculin dans la société patriarcale a été renforcée par les traditions de recherche et les préconceptions contemporaines. Par conséquent, le sexe de l'individu n'avait pas été vérifié." ont indiqué les chercheurs dans l'American Journal of Physical Anthropology.

Accompagnant les restes, une épée, une hache, une lance, des flèches perforantes, un couteau de combat, deux boucliers, deux chevaux : une jument et un étalon, mais également tout l'équipement d'un guerrier aguerri. Des pièces de jeu également présentes près des restes suggèrent une connaissance des stratégies et tactiques militaires. Les chercheurs en ont alors déduit le grade du défunt. 

Il n'est pas commun de mettre la main sur une guerrière viking. D'autant plus vis à vis de son grade. Toutefois, les prochaines découvertes de ce type seront moins stéréotypées et les présomptions  éventuellement moins présentes. Pour ceux qui apprécient les Vikings, sachez que la saison 5 de la série éponyme débarquera le 29 novembre, avec un double épisode pour ouvrir le bal.