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Batman : la relation entre le Joker et Jim Gordon est plus intéressante qu'il n'y paraît

De Lucas Mollard - Posté le 17 juillet 2021 à 17h33 dans Mangas/Comics

Nul ennemi de Batman n'est aussi important que le Joker, et nul autre ne peut se vanter d'avoir autant donné de fil à retordre au chevalier noir et au commissaire de police Jim Gordon. Le dernier numéro du Joker en bande-dessinée se penche sur le passé de Gotham et de Jim Gordon, révélant un moment clé de l'histoire de la ville.

Le Joker : d'Arkham à Asylum

Il arrive parfois de rencontrer des forces de la nature, des monstres qui sont capables de créer d'importants changements du jour au lendemain. C'est complètement ce qu'il s'est passé la première fois que le Joker a été envoyé à Arkham Asylum. Cette histoire, présentée dans le numéro Joker #5 de Matthew Rosenberg, James Tynion IV et Francesco Francavilla, met en exergue la relation qui lie le Joker et Gordon, ou plutôt comment l'obsession de ce dernier pour le criminel lui a fait presque perdre la raison.

Il serait de bon ton avant tout de rappeler les événements passés. Dès le départ, Gordon savait que le Joker était une mauvaise nouvelle et une menace pour Gotham. Le genre de menace jamais vue auparavant. En conséquence, il est devenu très préoccupé par le fait que le tribunal ait validé l'aliénation mentale du personnage, le conduisant dans les murs d'Arkham, plutôt que derrière les barreaux de Blackgate. Dès ce moment là, il n'aura de cesse de s'assurer que l'asile soit un endroit "sûr" pour que le Joker y reste enfermé le plus longtemps possible, malgré que ses demandes de transfert dans la pièce la plus sécurisée de l'établissement aient été ignorées.

Des craintes fondées

Il n'aura pas fallu longtemps à Gordon pour être certain qu'il s'agissait d'une mauvaise idée. Littéralement une nuit après son internement, le Joker s'évade, non pas une, mais deux fois pour aller déguster une tarte. Après cette simple nuit, il a été révélé que le niveau d'aliénation des autres pensionnaires de l'asile ait grimpé en flèche, certains patients atteignant un niveau de violence jamais vu auparavant. Dès son arrivée, le Joker a créé un profond changement de paradigme pour Arkham. Rapidement, des plans pour une aile de haute sécurité ont été élaborés.

C'est depuis ce jour qu'Arkham est passé de simple asile de campagne à véritable forteresse lugubre que l'on connait aujourd'hui. Mais cela n'a pas fait qu'impacter le Joker, l'asile et ses pensionnaires. Cela a également eu un très fort impact sur Gordon et sa santé mentale. La bande-dessinée nous présente un portait familial de Jim bien sombre, déchiré entre vie professionnelle, vie intime... et folie.

Joker : Vous voulez une part de tarte, Jim ?

Gordon : Haut les mains !

Joker : Quelle importance ? Je vous avais dis que j'avais encore faim.

Jim Gordon : le plus troublé de tous

Car celui qui a le plus souffert des actes du Joker, selon le comics, c'est Jim Gordon. En effet, alors que le clown prince du crime s'est déjà évadé deux fois en une nuit, Gordon décide de monter la garde devant la porte de sa cellule toute la nuit pour s'assurer qu'il ne sorte plus. Cependant, son obsession pour le Joker a eu d'affreuses conséquences. Le lendemain matin, plusieurs collèges et officiers ont été abattus par des gangs, et son absence sera pointée du doigt. L'autre problème de Gordon est sur le plan familial. En restant avec le Joker, il a également raté le dîner d'anniversaire avec sa femme. Creusant un fossé encore plus profond qui le conduira finalement au divorce. 

Ce nouveau développement d'Arkham et de la relation entre Jim Gordon et le Joker est aussi sombre qu'intrigant. Non seulement cela prouve que le Joker est vraiment influent dans la folie et le chaos qu'il génère, mais surtout qu'il a impacté les personnages importants du comics de façon bien plus profonde que prévu, déformant le concept de justice, de bien et de mal en Gordon. La relation entre le Joker et Jim Gordon avait déjà été travaillée par le génial Alan dans The Killing Joke, comics dans lequel le Joker fait violer Barbara Gordon et essaye de rendre fou le pauvre commissaire. Si jamais cette histoire, plus basée sur Gotham que sur ses personnages vous a intéressés, sachez qu'une autre collection raconte la ville sous le prisme des polémiques actuelles. On vous laisse la découvrir ici

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Mots-Clés : jokerbatmanDCComics

Lucas, journaliste de formation et de métier et grand amateur de jeux de stratégie, RTS et autres jeux de cartes. Rôliste dans l'âme au dé 20 capricieux. La joie de vivre et le jambon, c'est ça le secret du bonheur.

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Commentaires (3)

Par Madame Irma, il y a 3 ans :

ces le jokaire qui ren fou lé gen. (Plus sérieusement c'est intéressant comme point de vue mais c'est un truc qu'on a déjà vu 1000 fois dans l'histoire de Batman...)

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Par Tako-Ren, il y a 3 ans :

C'est exactement ce que j'attends si WB produit la suite de Joker avec Joaquin Phoenix ! En tt cas j'espère..

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Par Bloubil, il y a 3 ans (en réponse à Tako-Ren):

A condition d'établir factuellement que "l'origin story" présentée dans le film était fausse et juste un délire du Joker puisque c'est lui le narrateur ^^

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