Cancer : des chercheurs australiens ont créé un test de 10 minutes seulement pour dépister les cellules cancéreuses

6 décembre 2018 à 9h59 dans Science

En 2017, plus de 8,7 millions de personnes sont décédées des suites d'un cancer selon la Global Burden of Disease Cancer Collaboration. Un nombre qui pourrait être amené à baisser, notamment grâce aux progrès de la science et à un nouveau test, créé par des chercheurs australiens, capable de repérer les cellules cancéreuses dans un corps humain en 10 minutes. 

Cancer : des chercheurs australiens ont créé un test de 10 minutes seulement pour dépister les cellules cancéreuses

un test capable de détecter des cellules cancéreuses en 10 minutes

Pour traiter efficacement les nombreuses formes de cancers, les médecins souhaitent les dépister le plus tôt possible. Des chercheurs australiens de l'Université du Queensland viennent de mettre au point un dépistage, capable, en 10 minutes, de mettre en évidence la présence ou l'absence de cellules cancéreuses dans un corps humain. Une découverte partagée ce mardi 4 décembre dans la revue Nature. Ces chercheurs se sont aperçus, qu'une fois placées dans l'eau, les cellules cancéreuses prenaient une structure ADN unique, aisément identifiable. 

"Découvrir que l'ADN des molécules cancéreuses forment une nanostructure 3D complètement différente de l'ADN qui circule normalement, a été une percée qui a permis une nouvelle approche dans la détection non-invasive du cancer dans n'importe quel type de tissu, y compris le sang." indique le professeur Matt Trau. "Ça a mené à la création d'un appareil de détection portable et peu onéreux qui pourrait éventuellement être utilisé en tant qu'outil de détection, possiblement avec un téléphone portable."

Une détection rapide décuple les chances des traitements et des opérations chirurgicales. Parvenir à mettre au point un moyen de détection rapide et surtout, accessible à tous, permettrait d'augmenter les chances de rémission des patients souffrant de ce type de maux. Même si le protocole mis au point par le professeur Matt Trau et son équipe a été testé à de multiples reprises sur des tissus développés en laboratoire, les essais sur des cobayes humains sont encore loin. 

Néanmoins, les premiers résultats sont encourageants. Sur 200 tests effectués, le taux de réussite est de 90%. Jusqu'à présent, ce test a seulement été utilisé sur des cancers du sein, de la prostate et du système lymphatique, mais les chercheurs sont confiants sur la réutilisation du test pour les autres types de cancers. Un test qui pourrait bien être utilisé à l'échelle internationale dans quelques années. Et qui sait, une variante de cet outil pourrait même un jour atteindre nos smartphones, qui ne cessent de devenir plus puissants et plus performants au fil des années. 

Après un Master en Journalisme à l'IEJ, j'intègre définitivement la rédaction d'Hitek en 2017. Passionné de jeux vidéo, de nouvelles technologies, de science-fiction et de pancakes, je me complais à partager mes centres d'intérêts avec le plus grand nombre. Toujours partant pour un Jägerbomb en terrasse.

Articles de Guillaume Chagot
Source(s) : CNN
count
Commentaires (3)
Jolis progrès les gars !
photo de profil de Billy Par Billy, il y a 6 ans Répondre
tiens, j'ai un nouveau message : "Notification d'application : bonjour, t'as le cancer mon grand !"
photo de profil de mio Par mio, il y a 6 ans Répondre
Moi je partirai du principe de TWD .... tous le monde là déjà et sa choisi de se déclaré ou non selon le corps de chacun et son exposition au substance qui encourage sont apparition .... c'est le Snap de la vie
photo de profil de Ray Fléchi Par Ray Fléchi, il y a 6 ans Répondre
Laisser un commentaire

Vous répondez à . Annuler