Ces 5 films d'horreur japonais n'ont pas de remake hollywoodien (ouf)
Hollywood nous a habitué à ses adaptations de films d’horreur asiatiques : Le Cercle, Dark Water, The Grudge, Intrus, The Eye n'en sont que quelques exemples parmi d'autres. Certains classiques du cinéma japonais horrifique ont eu droit à de grands remakes américains, comme le Ring de Hideo Nakata et son Le Cercle du réalisateur Gore Verbinski, ou encore Ju-On : The Grudge de Takashi Shimizu suivi de The Grudge. Mais pour une infime poignée de réussites, il y a eu pas mal de ratés, comme The Grudge (2020), The Eye (2008) et Pulse (2006). Heureusement, tous les films d'horreur japonais les plus originaux n'ont pas été suivi d'un remake occidental dont on aurait pu se passer. Ci-dessous, nous vous présentons cinq oeuvres nippones qui n'existent que dans leur langue d'origine !
house, 1977
House (1977)
— DepressedBergman (@DannyDrinksWine) June 1, 2023
Director: Nobuhiko Obayashi pic.twitter.com/T2QKBETByx
Ce film, réalisé par Nobuhiko Ôbayashi, a notamment inspiré Sam Raimi pour son Evil Dead II. L'histoire raconte les vacances de six lycéennes, Oshare et sa bande de copines. Mais lorsque celle-ci apprend que son père compte refaire sa vie avec une belle inconnue, elle décide de filer loin du foyer familial. Prochaine destination ? Le manoir de sa tante, vivant loin de la civilisation et abandonnée de tous, où la bande d'amies va être victime des forces maléfiques de la demeure... Entre le piano qui dévore l'une des jeunes filles et une peinture de chat vomissant du sang, pour ne citer que ces deux exemples, les adeptes d'horreur absurde seront servis !
suicide club, 2001
Réalisé par Sion Sono, Suicide Club commence très fort : 54 écolières font la queue dans une gare et sans crier gare, se donnent la mort toutes ensembles. Une tragédie qui initie le début d'une vague de suicides inexpliqués qui déferle sur l'ensemble du Japon. La police est dépassée, les pistes se multiplient, les cadavres s'empilent... Gore, esthétiquement travaillé, ponctué de moments assez comiques, la finesse de ce film n'a pas (encore) attiré l'oeil d'Hollywood.
Cure, 1997
Ce thriller terrifiant sur les tueurs en série peut être considéré comme le point de départ de la tendance horrifique japonaise. Réalisé par Kiyoshi Kurosawa, ce film suit l'enquête menée sur des victimes de meurtres dont chacune a été tuée par un assassin différent. Leur seul point commun est une croix gravée sur le cou... Chaque personnage devient alors un coupable et une victime en puissance ! Touchant au polar, au fantastique ou au drame psychologique, Cure flirte avec la maladie et la folie tout en offrant une critique de la société japonaise.
Ne coupez pas !, 2017
Dans ce film de Shin'ichirô Ueda, la fiction et la réalité se mélangent pour le plus grand malheur des personnages et le plus grand bonheur des spectateurs. Cette comédie horrifique pleine de surprises et offrant un humour décalé suit les tentatives d'une équipe de tournage pour réaliser un film de zombies bon marché. Mais pour pimenter un peu l'aventure, de vrais zombies finissent par débarquer... Ne coupez pas ! est évidemment à prendre au second degré, la confusion entre les faux et les vrais zombies étant aussi drôle que gore. S'il n'en existe pas de remake américain, il en existe un chez nous, en France : Michel Hazanavicius, le réalisateur des OSS 117, en a livré une version avec Romain Duris et Bérénice Bejo l'été dernier. Intitulé Coupez, on vous conseille de le voir également !
Uzumaki, 2000
Uzumaki
— KA-I (@DIGITASYA) December 30, 2021
Higuchinsky pic.twitter.com/7ZO9hFHxf7
Réalisée par Higuchinsky, cette adaptation en live-action du manga de Junji Itō, Spirale, va vous filer les jetons. Les habitants d'un petit village japonais sont frappés par une malédiction. Ils sont maintenant obnubilés par tout ce qui ressemble à une spirale : une coquille d'escargot, un tambour de machine à laver, une terre glaise sur plaque tournante. Glissants progressivement dans un cauchemar, les personnages nous entraînent avec eux. Le cinéaste a laissé de côté les images les plus dérangeantes de l'oeuvre originale, ce qui permet à Uzumaki d'échapper à un niveau de gore trop élevé.
Le fait qu’il existe un remake, bon ou mauvais, ne change rien au film d’origine.
S’il existait un remake de ces 5 films, même nul, les versions originales n’en deviendraient pas nulles elles aussi. Au contraire, ça les rendrait que meilleure encore et permettrait de les faire découvrir à certain.