Cinq scènes terrifiantes de films d'horreur qu'on a du mal à oublier
L'histoire du cinéma est marquée par le genre horrifique, mais il est finalement difficile de réussir à susciter la peur à travers un écran. Certains auteurs et réalisateurs ont pourtant réussi ce complexe pari. Ci-dessous, rétrospective de cinq moments particulièrement marquants, qui ont effrayé nombre de spectateurs. Attention toutefois, tous les films évoqués sont largement spoilés.
Alien
Alien, le huitième passager fait sensation en 1979, révolutionnant la science-fiction à l'aide de son personnage éponyme, aussi répugnant que dangereux. Comment oublier l'iconique scène du dîner, dans laquelle le regretté John Hurt est tout bonnement éventré par la créature qui a élu domicile en lui ? Pour l'anecdote, Ridley Scott n'avait pas prévenu les autres comédiens de ce qui allait réellement advenir, en traumatisant certains, qui lui en ont voulu pendant un bon moment...
le projet blair witch
Cette référence du found footage sort en 1999, et réalise de superbes recettes au vu de son mini budget : presque 250 millions de dollars contre 60 000. On y découvre l'histoire de trois jeunes cinéastes, Heather Donahue, Joshua Leonard et Michael Williams. Problème : ces derniers ont disparu lors d'une randonnée dans la forêt de Black Hill, au cours d'un reportage sur la sorcellerie. Un an plus tard, le film de leur enquête a été retrouvé, et c'est bien ce dernier que l'on découvre à l'écran. Avouez que la scène finale dans la cabane est tout bonnement flippante, un sentiment largement accentué par le peu d'informations dont on dispose réellement à la fin du projet.
the ring
Dans The Ring, paru en 2002, le réalisateur de Pirates des Caraïbes, Gore Verbinski, propose un conte horrifique savamment mis en scène. Le film s'articule autour de Rachel, journaliste dans la ville de Seattle, dont la nièce décède dans de mystérieuses circonstances. Plus étrange encore, le lien entre sa mort et une cassette vidéo. L'héroïne ne tarde pas à réaliser que l'objet est porteur d'une malédiction, causant la mort de qui le visionne. Ainsi, la scène dans laquelle on assiste à la sortie de l'esprit à travers la télévision est aussi surprenante qu'effrayante !
Halloween
Le tout premier film de la saga horrifique culte, intitulé La Nuit des masques, démarre dans l'Illinois, le jour d'Halloween. Là, Michael Myers, un garçonnet de six ans, assassine sauvagement sa sœur à l'aide d'un couteau de cuisine. Enfermé dans une institution spécialisée en l'attente de sa majorité, il doit, une fois l'âge légal atteint, être finalement jugé. Seulement, le meurtrier parvient à s'échapper lors de son transfert. Il se dirige dès lors vers sa ville natale, tandis que Samuel Loomis, son psychiatre, tente de retrouver sa trace...
Outre son pitch dérangeant, la scène d'ouverture du long-métrage de John Carpenter est restée dans les annales, et à raison. Le film de 1978 utilise en effet le procédé de la caméra subjective, nous plaçant du point de vue de Michael, affublé d'un masque, alors qu'il va tranquillement chercher son arme, puis tue la malheureuse...
Sinister
Sinister s'articule autour d'un auteur de polars inspirés de faits réels, répondant au nom d'Ellison. Espérant avoir un sujet en or pour son prochain ouvrage, il emménage avec sa famille dans une nouvelle maison. Les derniers occupants de l'endroit y ont été retrouvés mystérieusement pendus... Seulement, les choses s'assombrissent quand le héros découvre, dans le grenier, des bobines 8mm. Sur ces dernières, il assiste avec horreur aux meurtres d'autres familles... Le romancier va alors tenter de découvrir la vérité sur ces tragédies, tout en composant avec la présence croissante d'une effrayante entité.
Concernant Sinister, on notera deux scènes particulièrement tordues : le coup de la tondeuse - que l'on découvre au fil des bobines, ultra flippantes -, mais surtout une des dernières scènes, quand, après avoir compris qu'il se trouve dans la mauvaise maison, Ellison réalise que les enfants sont les meurtriers... Avant de succomber à la hache de sa propre fille : ici, le gore n'est pas de mise, assurant une séquence encore plus glauque. Ambiance.
Alors, quels longs-métrages du genre vous ont laissé un souvenir ému ? N'hésitez pas à les évoquer dans les commentaires !