Disney+ : Disney a la solution idéale pour lutter contre le piratage
La plateforme de vidéos à la demande vient de déposer un brevet qui décrit un système sophistiqué afin de lutter contre le piratage des films lors de leur sortie en salle de cinéma.
Disney+ souhaite renforcer la sécurité de la livraison des films
La firme de Mickey est l'une des plus importantes du monde. Elle génère un nombre de revenus exceptionnel grâce à ses productions, ses produits dérivés, et maintenant grâce à sa plateforme de vidéos à la demande. Cependant, en tant que créateur de contenus, Disney souhaite tenir les pirates à distance et ainsi empêcher le piratage de contenus. Jusqu'à maintenant, il leur suffisait d'avoir les bonnes connexions pour ainsi copier les longs-métrages.
Afin de contrer le problème, une équipe travaille 24 heures sur 24 afin de trouver des solutions. Disney+ fait également partie de l'Alliance pour la Création et le Divertissement, rassemblant plus de 30 entreprises de divertissement afin de lutter contre le piratage. La multinationale est visiblement très préoccupée par le fléau, et pour s'y prémunir, elle a déposé un brevet afin de développer une technologie anti-piratage basée sur celle utilisée par le Bitcoin et l'Etherum.
UN SYstème inspiré de la blockchain
En effet, le Bitcoin et l'Etherum utilisent un système de blockchain. C'est une base de données privée permettant le stockage et la transmission d'informations ultra sécurisée. Elle fonctionne sans organe principal de contrôle. Le brevet déposé par Disney, intitulé, configuration for secure content delivery (Configuration de la blockchain pour une livraison de contenu sécurisée), devrait permettre à la blockchain d'obtenir la confirmation que le contenu est bien arrivé à destination, avant que l'autorisation de lecture ne soit donnée. La technologie pourra également avoir le contrôle sur le nombre de visionnages, et ainsi permettre de gérer la quantité de lectures autorisées par le système.
La configuration de blockchain a un mécanisme automatisé d'audit qui traque la lecture du contenu à destination pour s'assurer que la quantité de lectures est enregistrée de manière fiable. Ainsi, un tel système empêche le piratage par le destinataire légitime du contenu sous forme d'un nombre de lectures plus élevé que le nombre de lectures rapporté
heu... tout votre article laisse entendre que ca sera du streaming, hautement piratable. Le cinéma aussi, certes, mais du screener dégeu, peu de gens regarde.
Votre phrase accroche est mauvaise.
Si on peut pas obtenir le fichier vidéo, les pirates ont qu'a enregistrer leur écran pendant la lecture. ^^ lol rien n'arrêtera le piratage et le partage.
Disney réagit car des dizaines de millions de gens regardent "illégalement", pensant que c'est de l'argent perdu alors que non. L'immense majorité de ses gens ne s'intéresseraient pas à leur produit si c'était payant. Le produit est disponible gratos, 4k hdr alors il est regardé, s'il faut débourser non.
Parmi tous les gens qui piratent il y en a forcément qui auraient acheté s'il n'avaient pas eu le choix, et les exemples de séries en ayant pâti ne manquent pas , je pense notamment à Hannibal qui était l'une des séries les plus piratées mais qui pourtant a pas fait des chiffres ouf , ce qui a joué dans son "annulation" . Le film Kick-Ass 2 pareil .
A contrario, combien de gens ont vu ou entendu un contenu illégalement et ont ensuite été à un concert ou été au cinéma pour voir la suite ?
J'ajoute à ça le fait que Disney sort tellement de trucs par ans qu'ils ne peuvent pas non plus exiger que tout le monde voit tout. Lutter contre le piratage coûte plus d'argent qu'il n'en rapporte (exemple : HADOPI). Puis bon, avoir une plateforme de streaming pour concurrencer le leader mais faire payer les nouveautés en plus de l'abonnement...
La multiplication des plateformes de streaming va forcément augmenter le taux de piratage puisqu'il faudra bientôt 5 ou 6 abonnements différent pour avoir accès à ce qui avant était disponible sur un ou deux (OCS et Netflix).
La lutte contre le piratage est pour moi une énorme connerie. Si plus jeune je n'avais pas eu accès à la culture, je ne serais pas aujourd'hui abonné au cinéma (CinePass Pathé-Gaumont) et services de streaming (Netflix, Prime, Wakanim, Molotov).