Disney : les 8 pires décisions de ces 15 dernières années
Dans les années 2000, Disney régnait en maitre sur les autres studios avec des stratégies qui ont mené la firme aux sommets. Depuis maintenant une quinzaine d'années, nombreux sont les fans de la firme aux grandes oreilles qui se demandent pourquoi la Walt Disney Company n'arrive plus à remplir les salles comme à l'époque et quels ont été les choix qui l'ont fait sombrer petit à petit, au point que le prochain film live-action Blanche-Neige risque sans doute d'être un véritable flop. Nous nous penchons donc sur les 8 pires décisions qui ont été prises par la firme jusqu'à aujourd'hui.
#8 Le passage à l'animation 3D
Si le talent des studios Pixar pour l'animation 3D est reconnu depuis leur tout premier long-métrage Toy Story - coproduit par Disney -, la branche animation des studios Disney a durant de nombreuses décennies brillé par sa maitrise de l'animation 2D. Dans ses grands classiques d'animation, Disney a franchi le pas de la 3D avec le mal aimé Chicken Little en 2005, après y avoir touché une première fois avec Dinosaure quelques années plus tôt. Ensuite, les événements se sont accélérés et les deux derniers longs-métrages d'animation des studios à utiliser la 2D ont été La Princesse et la Grenouille en 2009 et Winnie l'ourson en 2011. Depuis, les studios Disney ont laissé tomber cette maitrise de l'animation qui avait tant fait leur renommée. Même si La Reine des neiges ou Vaiana : La Légende du bout du monde ont été d'énormes succès, c'est bien dommage de ne plus voir aucune princesse Disney prendre vive avec de véritables dessins dans des films d'animation 2D. D'autant plus que la firme a sans doute perdu un nombre non négligeable de spectateurs attachés aux dessins animés à l'ancienne, avec ce choix stratégique des plus discutables.
#7 Les tarifs de Disney+
Si l'arrivée de la plateforme Disney+ en novembre 2019 et en avril 2020 dans notre beau pays a apporté un vent de fraicheur aux propositions de streaming que nous avions jusqu'alors, avec en plus des tarifs attractifs de 6,99€ par mois et 69,99€ à l'année, la forte augmentation de ces tarifs dans les années qui ont suivi, jusqu'à arriver aujourd'hui au prix de 11,99€ par mois et 119,99€ à l'année pour la version Premium du service en France, a fait très mal au portefeuille des consommateurs. C'est malheureusement sans compter sur la prochaine hausse de 2$ par mois aux Etats-Unis en octobre prochain, qui devrait sans doute nous arriver également d'ici début 2025. Avec une baisse du nombre de productions originales et des tarifs toujours plus onéreux, Disney joue là un jeu très dangereux.
#6 Le renvoi de Johnny Depp
Ce sont malheureusement les déboires judiciaires de l'acteur avec son ex-femme Amber Heard qui ont eu raison de son rôle du capitaine Jack Sparrow dans la saga Pirates des Caraïbes, ainsi que de sa collaboration vieille de 20 ans avec les studios Disney. Un revoi qui a été vivement critiqué vu qu'aucun jugement n'avait encore été prononcé par la justice ; lorsque ce dernier a été rendu, les critiques se sont faites encore plus vives envers le studio aux grandes oreilles. Le renvoi de Johnny Depp a induit de nouvelles pistes de réflexions pas forcément évidentes pour un Pirates des Caraïbes 6 et surtout l'annulation de la production d'une série sur le célèbre illusionniste Harry Houdini, avec la vedette d'Edward aux mains d'argent dans le rôle principal. Des choix de la part de Disney qui ont fait dire à Depp qu'il ne voudrait pour rien au monde rejouer pour le studio. Cependant, il semblerait qu'il soit revenu sur sa décision pour le plus grand bonheur des fans du Black Pearl et surtout de son capitaine.
#5 Le renvoi de James Gunn
Le réalisateur des Gardiens de la Galaxie a été renvoyé suite à la mise en lumière d'anciens tweets particulièrement provocateurs et polémiques qu'il a publiés bien avant d'être aussi célèbre. Ces tweets outranciers n'ont pas été vus d'un bon œil par Disney qui l'a congédié après Les Gardiens de la Galaxie Vol. 2 ; James Gunn a été embauché par la Warner pour réaliser The Suicide Squad. Disney s'étant rendu compte de sa bêtise stratégique, a néanmoins réussi à le faire revenir une dernière fois pour réaliser Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3, avant que le talentueux James Gunn parte définitivement chez la concurrence pour prendre les rênes de DC Studios. C'est là une immense perte pour Disney, sachant là encore que tous les films de ce réalisateur ont été de francs succès.
#4 Les nouveaux films Pixar sur Disney+
Si les prix de Disney+ qui ne font qu'augmenter posent des problèmes pour les utilisateurs de la plateforme, il existe un autre gros souci et non des moindres, c'est le fait que trois des derniers films Pixar sont sortis sur Disney+ plutôt que dans les salles obscures. Ce choix "stratégique" de la part du studio aux grandes oreilles, sans doute afin de réduire les coûts de distribution et faire la promotion de leur plateforme de streaming, est tout simplement catastrophique pour la visibilité des ces films d'animation. Si jusque là, les longs-métrages de Pixar profitaient d'une première sortie au cinéma, le fait de les proposer exclusivement sur Disney+ est quelque chose qui a sans doute fait perdre de nombreux spectateurs à ces films. Un choix d'autant plus discutable, lorsque l'on voit aujourd'hui comment toutes les plateformes peinent à être rentables. Par ailleurs, la sortie de Soul, Luca et Alerte Rouge sur la plateforme a été critiquée par la direction de Pixar.
#3 La fermeture de Touchstone Pictures
Cette division a permis à Disney de produire des films plus adultes durant des décennies, parmi lesquels nous pouvons retrouver Qui veut la peau de Rogert Rabbit ? de Robert Zemeckis, Armageddon et Pearl Harbor de Michael Bay, ou encore Lincoln de Steven Spielberg. Malheureusement, dès 2016 le studio est sur le déclin, son dernier long-métrage distribué étant Une vie entre deux océans en collaboration avec DreamWorks. Le label est alors inactif durant 3 années, avant que la maison mère aux grandes oreilles décide de le fermer en 2019, suite au rachat de la 21st Century Fox et sa filiale 20th Century Fox. Les studios Disney comptent alors sur leur nouvelle division 20th Century Studios pour produire ce qu'ils produisaient jusqu'à présent avec Touchstone Pictures, mais ce choix est particulièrement regrettable lorsque l'on se rend compte que ce studio a permis à de grands réalisateurs de proposer des films qui sont aujourd'hui devenus cultes et que cette marque qu'a été Touchstone Pictures est donc perdue à jamais.
#2 Les mauvais choix de Live-action
Ce point est particulièrement important à souligner, car si adapter les classiques d'animation de la firme en films live-action pouvait être une bonne idée, le fait de se concentrer sur les œuvres qui ont eu le plus de succès est très discutable. Au lieu d'adapter les plus gros succès du studio, ce qui au fil des années semble épuiser les spectateurs et se répercute sans grande surprise sur le box-office, Disney aurait peut-être dû se pencher sur des films d'animation qui n'ont pas tant fonctionné que ça lors de leur sortie. Se concentrer sur ces adaptations auraient permis de proposer des histoires inédites pour une grande partie du public et cela pourrait même réhabiliter les films d'animation d'origine. Si vous vous demandez lesquels seraient judicieux à adapter, les exemples sont nombreux, mais nous pouvons déjà imaginer sans aucun souci un live-action de La Planète au trésor : Un nouvel univers, qui a un univers tout simplement époustouflant et mériterait une telle adaptation, ou encore Atlantide, l'empire perdu. Sans oublier ce dernier que nous avons traité il y a peu dans un article dédié.
#1 Se reposer principalement sur ses grandes licences
Cette gigantesque erreur stratégique n'a pas été faite seulement par Disney : Warner l'a également faite avec le DCEU qui n'a pas réussi à se trouver une identité propre, ce qui a mené à d'énormes ratages et le pire final qui soit avec le film The Flash, sans oublier la trilogie des Animaux Fantastiques tirée de l'univers de Harry Potter mais dont le manque de vision globale sur l'ensemble des films et le renvoi de Johnny Depp dans son rôle de Gellert Grindelwald ont fini par faire capoter les suites prévues. Cependant, Warner a su depuis se renouveler avec de nouvelles licences comme Dune ou même Barbie (même si soyons honnête, ce dernier ne mérite peut-être pas tout le succès qu'il a eu). Malheureusement, lorsque que nous voyons l'exploitation du MCU, nous avons vraiment l'impression que la Maison des idées n'a plus tant d'idées que ça pour se renouveler ; pour ce qui est de l'univers Star Wars, les seules œuvres qui arrivent à se démarquer sont les séries d'animation, les live-action jouant beaucoup trop souvent sur la nostalgie et ne proposant pas grand chose d'original dans biens des cas. Au niveau des films d'animation de Disney, ce n'est guère plus rassurant avec Vaiana 2, Zootopie 2 et La Reine des neiges 3 ET 4. Nous n'avons là que des suites et rien qui sorte vraiment du lot.
Dites-nous dans l'espace commentaire ce que vous pensez de Disney aujourd'hui et ne manquez pas de découvrir ce projet très prometteur qui risque d'être malheureusement abandonné par les studios.
Mais cette logique est conne, on venait voir des films, pas des sermons...
ils se sont pris pour des maitres de morale et des donneurs de leçons de vertu.
ça ne pouvait plus durer... ou alors il fallait rester sur Donald et Picsou etc.
Le DEI (Diversité, Équité, et Inclusion) est un critère utilisé aux États-Unis pour évaluer à quel point un projet ou une entreprise favorise la diversité dans ses équipes et à l’écran. Un bon score DEI permet souvent d’accéder plus facilement aux financements pour des films ou d’autres projets, car il montre un engagement envers la diversité, ce qui est devenu une priorité pour beaucoup d’investisseurs.
Dans le cas de Blanche-Neige, il semble que ce score ait permis de sécuriser un financement complet avant même que le film ne soit produit. Aujourd’hui, pour certains studios, il est parfois plus avantageux d’avoir un film entièrement financé (grâce à des critères comme le DEI) que de prendre le risque de miser uniquement sur le succès en salles. Moins de risque financier, plus de certitudes pour les investisseurs.
PS: En un commantaire, j'ai fait plus de tracil journalistique que Hitek...
Prenez pas la parole des gens qui s'informent sur le 18-25 comme une source crédible.
En revanche l'affirmation :
"Un bon score DEI permet souvent d’accéder plus facilement aux financements pour des films " mérite d'être sourcée.
Parce que dans la mesure où toute l'industrie du divertissement américaine repose sur du financement privé, ce que ton pote écrit est au mieux absolument pas crédible et plus vraisemblablement un délire complotiste d'extrême droite.
Donc non, il faut pas se fier à la parole des mecs de la secte du 18-25.
Mais vraiment, qu'est-ce qui pourrait être "woke" chez Disney ?