Dragon Ball : 5 fois où la censure a été trop loin
Lorsqu'une oeuvre est adaptée à l'international, elle est parfois légèrement modifiée. En fonction des pays, des motions de censure peuvent être appliquées, compte tenu des religions présentes ou des lois en vigueur. Nudité, alcool, violence, certaines scènes peuvent être éditées pour ne pas choquer la sensibilité des plus jeunes. Dragon Ball n'a pas échappé à la règle et sa transition Japon/États-Unis ne s'est pas faite sans casser quelques oeufs.
L'Enfer, recalé à l'entrée
Dans Dragon Ball, Goku meurt. Et pas qu'une seule fois. Et pendant que les spectateurs peuvent suivre ses péripéties alliant enfer et paradis, notre héros est approché par deux gaillards : Goz et Mez. Dans la version originale, le duo de lourdauds est vêtu de débardeurs, où l'on peut voir l'inscription HELL (enfer en anglais).
Seulement voilà, la censure américaine n'a pas voulu intégrer la notion d'enfer et de paradis, trop religieuse à son goût et l'a remplacé par un voyage dans une autre dimension. Pour ne pas que les débardeurs portent à confusion, les initiales ont été remplacées de HELL à HFIL pour Home For Infinite Losers (la maison des perdants infinis). De cette manière, la censure éclipse la notion de mort et d'au-delà.
L'approche de la nudité dans Dragon Ball
Même si Dragon Ball est davantage connu pour sa violence et ses effusions de sang, la nudité était relativement présente dans l'oeuvre d'Akira Toriyama. Que ce soit Bulma ou Goku, les parcelles de peau sont exposées, mais rapidement rattrapées par la censure. Au cours des premiers épisodes de l'animé, les références sexuelles sont pratiquement présentes à chaque épisode. De l'exposition de sa culotte à l'intégralité de son corps nu, Bulma n'y est pas allée par quatre chemins pour obtenir ce qu'elle souhaitait. Bien évidemment, la censure a eu fort à faire et la majorité des scènes jugées trop explicites a été coupée au montage.
Cependant, d'autres ont été gardées au montage et éditées. Plutôt que de flouter les parties visibles, la censure a préféré modifier certaines scènes, en changeant par exemple la couleur de la culotte de Bulma ou en rajoutant un slip à Goku pour cacher ses parties intimes.
La version originale à gauche et la version éditée à droite.
La retouche a parfois été faite à la va vite, compte tenu de la qualité de la modification. Néanmoins, les changements ont été nombreux et les monteurs auraient tout simplement pu décider de la couper au montage.
La censure, parfois trop présente
En 1995, l'adaptation en animé de Dragon Ball doit débarquer sur les télévisions américaines. La cible visée est relativement jeune et le public américain n'est pas soumis aux mêmes animés et séries que le public japonais. Ainsi, conformément aux lois sur la censure ainsi qu'aux demandes de Funimation et Saban Entertainment, la société canadienne Oceans Productions retravaille les épisodes pour retirer les scènes qui posent problèmes. Au Japon, les deux premières saisons de Dragon Ball comptabilisaient 67 épisodes au total. Seulement, dû à la censure, les deux premières saisons qui auraient dû être diffusées aux Etats-Unis n'en auraient compté que 53. La censure est telle que l'équivalant de 14 épisodes a été retiré de l'oeuvre originale.
Et même si deux hommes ont le droit de se taper sur le coin du nez, l'alcool et le tabac sont prohibés. Même s'ils n'apparaissent pas autant que dans d'autres animes, certaines scènes ont dû être retravaillées comme celle du fermier du premier épisode ou le Dr Brief. Côté alcool, c'est vers Tortue Géniale qu'il faut se tourner. Dans Dragon Ball Z, Kamé Sennin s'empare d'une choppe de bière pour la vider. Pour ne pas inciter nos petites têtes blondes à boire, la bière a été remplacée par de l'eau. Le résultat est plus ou moins réussi, compte tenu de la couleur du breuvage.
Le sang, prohibé au même rang que les armes à feu
Abordée un peu plus tôt, la violence régit Dragon Ball. Dans un monde où guerriers surentrainés et aliens aux pouvoirs destructeurs s'affrontent, difficile de rester dans le monde paisible des bisounours, y compris à l'écran. Plutôt que de couper toutes les scènes où se déroulent des combats, le sang a été presque totalement effacé ou remplacé.
Les scènes où les personnages ont un membre coupé ou arraché ou même lorsqu'ils sont coupés en deux sont toujours présentes. Néanmoins, le sang est passé au crible. Les tâches rouges n'ont pas leur place ici. La raison ? Une plainte du comité de l'association locale des hémophobes anonymes ? Transpercer Goku et Radditz d'une seule traite est accepté, mais pas de goutte de sang. Allez savoir pourquoi. Ce changement permet toutefois à Picolo de récolter un sang vert plutôt qu'écarlate.
Et même si les affrontements à mains nus ont été acceptés, ceux où une arme à feu est présentes ont pu être coupés. Dans Dragon Ball Z, après s'être amusé un temps avec les sous-vêtements de Bulma, la jeune fille l'apprend et se met en colère. Elle saisit alors son fusil automatique pour tirer des rafales de balles à bout portant sur l'enfant. La scène n'est pas passée auprès de la censure et les Américains sont connus pour leur accessibilité aisée aux armes à feu. Pour le confort de tous, cette séquence a été supprimée. Une scène similaire est présente dans l'oeuvre originale, où Bulma tire sur Goku dans l'espoir de mettre la main sur une Dragon Ball.
Popo, Na'Vi malgré lui
Le personnage de Popo a posé problème aussi bien aux Japonais qu'aux Américains. Il est un stéréotype sur pattes et un vulgaire cliché raciste. Néanmoins, son personnage aura eu le droit à une des plus fabuleuses censures de l'histoire de l'anime. Ne sachant pas comment modifier le personnage, l'entreprise américaine 4Kids a préféré jouer sur sa couleur de peau, le noir s'apparentant à l'esclavage. Dans cette version éditée, Popo n'y apparait plus noir, mais bleu. Ses lèvres ont également été modifiées, passant de rouge à jaune. Néanmoins, dans sa version diffusée par Nicktoons, Popo n'a pas été modifié, respectant l'oeuvre originale.
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FAUSSE CALMER LA ..... 0N NEZ NI EN TALIBANIE NIANT LEPENIE....
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LA NEUTRALITE DU WEB SA V0US DICK ELLE QUEUE CH0SE ????
Donc, dire que c'est un "cliché raciste" n'a pour moi aucun sens.
Et à bien le regarder, son apparence est inspiré du Génie du folklore maghrébin (oui, comme celui qui sort d'une lampe à huile)... donc sa couleur de peau me parait... logique.
Oui, mais voila... les grosses lèvres rouges... toussa...
Oh p****n, faut vraiment qu'on t'explique ce que c'est un "dessin animé"? Le principe de représenter un personnage avec des traits caricaturaux, juste histoire de bien distinguer les personnages les uns des autres au premier coup d’œil même quand ils sont tout petit à l'écran, et aussi faciliter le travail des animateurs?!
Un dessin animé peut être porteur d'une idéologie, tout comme on peut dire que c'est anodin.
Les différents points de vue sont défendables mais on ne peut clairement pas dire que puisque c'est un dessin animé, c'est pas du tout grave.
Perso j'ai un nom polonais, on m'appelle Polak le plombier, et ça me fait marrer, c'est affectif ...
Tant qu'il n'y a pas intention de nuire, il n'y a pas raison de censurer
Je n'ai jamais entendu la version originale de ce personnage, mais est-ce le cas en japonais ? Ou même en anglais ?
Ca me rappelle les parisiens sur les plages
alors bon c'est dans DRAGON BALL, pas dans "Z" ( puisque l'on parle de l'anime ) et c'est pas Bulma c'est Lunch, quoi que, Bulma aussi tire sur goku, mais pas dans la scène expliquée :)
Par contre, le rendre bleu fluo, c'est juste moche.
PS 2: Hitek vous foutez quoi pour insérer une option de modification des com??? Ce serait bien pratique ^_^