Trappist-1 : les exoplanètes de ce système pourraient abriter et grouiller de vie !
Si les scientifiques espèrent trouver de la vie extraterrestre, il faudrait bien qu'ils se concentrent sur les sept nouvelles exoplanètes découvertes en février et qui orbitent autour de l'étoile Trappist-1. En effet, ces planètes fraîchement mises à jour par la NASA sont suffisamment proches les unes des autres que la vie pourrait se répandre entre elles. C'est la théorie que deux astrophysiciens d'Harvard ont exposé et qui a été relayée par le New Scientist ce 13 mars.
A l'heure actuelle, il faut encore savoir si les trois planètes qui sont dans la zone habitable possèdent une atmosphère et des conditions nécessaires à faire apparaître la vie à leur surface. Mais pour en avoir le cœur net, il va falloir patienter jusqu'en 2018 pour que le télescope spatial James Webb nous dévoile ses observations.
Si tel est le cas alors il y aurait de fortes chances pour que la vie ait pu se répandre de planète en planète. Pourquoi ? Tout simplement parce que l'étoile Trappist-1 est minuscule. Par conséquent, elle n'émet pas beaucoup de chaleur. Du coup, les planètes situées dans la zone habitable ne doivent pas être éloignées de ce soleil et donc, elles doivent être relativement proches les unes des autres.
La théorie "panspermie"
Les scientifiques se sont penchés sur la question de la théorie "panspermie", à savoir que la vie se répande de planète en planète à l'aide des astéroïdes. C'est une hypothèse qui est valable pour la Terre : pour certains, la vie ne serait pas apparue sur notre planète, mais elle aurait été transportée sur le dos des comètes et météorites. En fonction de l'impact sur la planète, après avoir déposé les organismes nécessaires pour la vie, l'astéroïde est propulsé ensuite dans l'espace avant de percuter une autre planète. En raison de la faible distance qui existe entre les exoplanètes de Trappist-1, les chercheurs estiment qu'il y aurait 1000 fois plus de chances de voir des échanges de microbes ou autres entre ces planètes comparé à Mars et la Terre.
Une théorie controversée dans la communauté scientifiques
Comme vous devez vous en douter, cette théorie ne séduit pas toute la communauté scientifique. Pour certains scientifiques, ils remettent en cause la thèse avancée par les deux chercheurs car elle repose sur la théorie panspermie, une théorie qui est elle-même controversée. D'autant plus que si des organismes doivent traverser de longues distances dans l'espace pour aller coloniser des planètes, il faut qu'ils aient développé une certaine résistance pour parvenir à leur but.
Toujours est-il qu'il reste encore à apporter des preuves concrètes pour valider cette théorie comme le précise les auteurs dans la conclusion de leur étude. Ils espèrent pouvoir bénéficier des données récoltées par le futur télescope Luvoir développé par la Nasa. Mais pour ça, il faudra attendre 2030 !