G2A : le revendeur de nouveau sous la tourmente après la publication de mails compromettants
Connu pour ses clefs à bas prix, G2A est toujours resté relativement flou sur l'obtention desdites clefs. En début de mois, la plateforme controversée se mettait une nouvelle fois à dos les développeurs, qui demandaient aux joueurs ne pas y acheter de clefs et préféraient voir leurs jeux téléchargés illégalement. Mais récemment, G2A s'est de nouveau retrouvé au cœur d'une polémique, après la mise en lumière d'un email, dans lequel la plateforme demande explicitement qu'un contenu sponsorisé soit publié sur son site.
Tempête en vue chez G2A
Cette semaine, Thomas Faust, rédacteur pour le site Indie Game Plus dévoilait publiquement un email reçu en provenance d'un représentant de la plateforme G2A, dans lequel l'intéressé lui demande, noir sur blanc, s'il était possible de publier un article pré-rédigé. Une pratique vivement dénoncée qui n'a fait que jeter de l'huile sur le feu. De plus, via cet article, qui se focalise sur le fait qu'il serait "quasiment impossible" de vendre des clefs volées sur des plateformes similaires, G2A espère redorer son image auprès de l'opinion publique.
Ahahaha.
— Thomas Faust (@SomeIndieGames) 8 juillet 2019
No. pic.twitter.com/7hqtxDY3X1
Seulement, dans ce mail, le représentant évoque expressément l'idée selon laquelle cet article ne serait pas spécifié comme sponsorisé. Une pratique illégale, d'autant que les articles sponsorisés doivent comprendre une mention spécifique, permettant aux lecteurs de différencier le contenu sponsorisé, de celui qui ne l'est pas. Sans surprise, G2A a répondu à ce message en indiquant que Indie Game Plus n'était pas le seul média à avoir reçu une telle offre.
These e-mails were sent by our employee without authorization, for which we apologize to @SomeIndieGames and the 9 (!) other media outlets he sent this proposal to. He will face strict consequences, as this is absolutely unacceptable.
— G2A.COM (@G2A_com) 8 juillet 2019
Au total, ils seraient au nombre de 10. Comme l'a indiqué Maciej Kuc, responsable de la communication pour la plateforme, l'employé ayant envoyé ces mails fera face à des "conséquences strictes", du fait de cette offre qualifiée comme "inacceptable". L'offre avait telle été confirmée en interne ? Ces emails seraient-ils nés d'une initiative cavalière ? Difficile de savoir. Ce qui semble certain, c'est que ce n'est pas aujourd'hui que G2A va redorer son blason.