House of the Dragon : cette folle théorie modifie 300 ans d'histoire des Stark

La saison 2 d'House of the Dragon est au coeur d'une théorie autour des Stark et du rêve d'Aegon le Conquérant. Connue pour s'affranchir de certains passages des livres de George R.R. Martin, la série pourrait décider de modifier l'histoire des hommes de Winterfell et leurs 300 ans d'existence.

ce possible lien entre le rêve d'Aegon et l'envoi des troupes de Winterfell au Mur

Le tout premier épisode de la saison 2 de House of the Dragon nous a ramené au nord de Westeros, à Winterfell chez les Stark, alors que Jacaerys Velaryon est envoyé en émissaire chez les Nordiens afin de rallier Cregan Stark et ses hommes à la cause de sa mère Rhaenyra et des Noirs, face au camp d'Alicent Hightower. 

Alors que le gouverneur du Nord fait visiter le mur au fils de Rhaenyra Targaryen et lui révèle que les troupes à fournir ne seront pas conséquentes à cause de l'hiver qui vient, les deux hommes échangent sur l'ancêtre de Cregan, Torrhen Stark, roi du Nord surnommé «le roi qui ploya le genou» face à Aegon le Conquérant. Lorsqu'Aegon Targaryen et ses soeurs dominaient le continent grâce à leurs trois dragons, l'ex roi du Nord a choisi de plier le genou pour épargner à son peuple un bien triste sort, épargnant un bon nombre de vies. 

Si dans son livre Feu et Sang, George R.R. Martin parle de cette reddition de Torrhen Stark devant la puissance de feu des Targaryens, la série HBO a fait naître des hypothèses d'une possible théorie, qui relie cet événement avec la prophétie du rêve d'Aegon, connue sous le nom de la «chanson de glace et de feu», selon laquelle «la fin du monde des hommes» avec «un hiver terrible, venant du nord lointain» viendra s'abattre sur Westeros, signant la fin de l'humanité. Alors «Le Prince qui fut promis», un Targaryen devra se trouver sur le Trône de Fer. Un roi, ou une reine, assez fort pour unir le royaume contre le froid et la noirceur.

HBO en passe de se réapproprier l'histoire de Game of Thrones

En effet, Cregan Stark mentionne la menace des Marcheurs Blancs à venir, en justifiant la construction d'un tel mur pour protéger Westeros de «La Mort». Si la prophétie a été transmise aux Targaryens de génération en génération, et est arrivée aux oreilles des Starks à un moment ou un autre, (peut-être après que le dragon de la femme de Jaehaerys Aile-d’Argent a refusé de franchir le Mur), une hypothèse vient ébranler 300 ans d'histoire du peuple du Nord et des raisons pour laquelle Torrhen Stark a réellement ployé le genou devant Aegon. 

Certains imaginent qu'Aegon a averti Torrhen de son rêve et de la menace des marcheurs blancs (peut-être à l'occasion d'un échange de lettres), poussant le nordien à se soumettre à son autorité. Cela pourrait également expliquer pourquoi Torrhen a instauré cette tradition selon laquelle chaque hiver, des hommes sont envoyés au mur.

Mon ancêtre Torrhen Stark entretient une tradition en faisant une offrande au début de l'hiver. Un dixième des hommes de notre maison serait choisi pour renforcer la Garde. Ce sort n'est pas une punition mais un honneur. Le Nord doit se tenir prêt. L'hiver vient", révéle Cregan Stark à Jace dans le tout premier épisode de la saison 1 de House of the Dragon.

Puisque la série semble avoir pris quelques légèretés vis à vis de l'oeuvre de George R.R. Martin, on imagine très bien HBO modifier ce pan-là de l'histoire des Starks afin de se la réapproprier. Cela coïnciderait avec les mots prononcés par Cregan Stark à Jacaerys. 

Alors pourquoi pas ? La série s'est émancipée à plusieurs reprises du roman de Martin, notamment dans la timeline et l'âge de certains personnages dans la saison 1. On pense à l’âge de Rhaenyra et Alicent, la romance entre Ser Criston Cole et cette même Rhaenyra ou encore la maladie de Viserys. 

Dans cette saison 2 aussi. La série creuse dans l'histoire autour de l'origine des trois oeufs de Dragon donné par le marchand Illyrio Mopatis à Daenerys au tout début de Game of Thrones. Attention tout de même à ne pas tomber dans l'incohérence à vouloir justifier certains trous laissés par le romancier américain dans ses romans.