Japon : cette idole est accusée de fraude et d'escroquerie d'une centaine de personnes
Le monde du showbiz n'a jamais bénéficié d'une réputation très reluisante. Au Japon, les idoles y faisaient toutefois exception par leur apparence pure et juvénile. Mais même dans un milieu où règne mignonnerie et crédulité, l'argent réussit à corrompre.
Accusée de fraude et d'escroquerie
Le 16 mars dernier, la police de la préfecture d'Aichi a annoncé avoir arrêté Juna Yamada. Cette idole faisait autrefois partie du groupe SKE48. Aujourd'hui âgée de 22 ans, la jeune femme a quitté l'équipe depuis quelques années, et s'est vraisemblablement reconvertie en reine du crime.
En effet, l'ex-idole est accusée d'avoir escroqué un homme de plus de 500 000 yens (environ 3837 euros), en janvier de l'année dernière. Elle aurait réussi à l'attirer sur un site de rencontre, en lui proposant une combine d'investissement douteuse.
C'est cependant dans un mécanisme plus vaste que les accusations de fraude semblent s'inscrire. De son côté, Juna Yamada nie les faits qui lui sont reprochés. "Je n'ai pas considéré que le stratagème était de la fraude", a-t-elle expliqué aux autorités.
Une opération de fraude à grande échelle
Si l'idole a été la première à être entendue par la police, elle n'est pas la seule à avoir été arrêté. Trois autres personnes sont impliquées dans l'affaire. Tous semblent faire partie d'un vaste réseau d'escroquerie basé sur le taux de change.
La combine consistait à envoyer Juna vers les victimes pour leur soutirer de l'argent. Sous une fausse identité, l'ex-popstar promettait aux intéressés de leur apprendre à gagner des sous rapidement.
Cette technique aurait conduit à arnaquer plus d'une centaine de personnes et aurait permis de soutirer environ 58 millions de yens (soit 445 000 euros). Les suspects auraient amassé un tel butin dans le cadre d'un système "d'option binaire".