Le Seigneur des Anneaux : 5 excellentes scènes ajoutées par Peter Jackson

5 juillet 2025 à 10h52 dans Cinéma

Pour adapter au mieux le matériel source de J.R.R. Tolkien au format cinématographique, Peter Jackson a dû effectuer de nombreuses coupes, réarranger certains passages, mais aussi ajouter quelques segments inédits pour renforcer sa dramaturgie. 

seigneur des anneaux

#5 Le Prologue et la Guerre de la Dernière Alliance 

Placer les enjeux du Troisième Âge, présenter l'Anneau, les personnages, et mettre en place l'importance de la future quête de Frodon n'est pas une mince affaire, d'autant plus lorsque Peter Jackson doit accrocher des millions de spectateurs qui n'ont pas lu les livres, ni même entendu (pour certains) parler de la saga de fantasy. Alors le réalisateur décide de pondre un long prologue aussi épique que captivant. La menace est clairement identifiée, les héros qui luttent contre le mal aussi, et l'histoire de l'Anneau Unique est racontée à travers les âges jusqu'à tomber entre les mains de Bilbo, petit Hobbit de la Comté.

Jackson s'est donc servi de certains passages des livres qui évoquent cette Guerre de la Dernière Alliance sur la durée (notamment lors du Conseil d'Elrond), ainsi que dans les annexes et les notes historiques contenues dans les livres, comme Le Retour du Roi. Une entrée en matière essentielle dont on ne se lasse pas encore aujourd'hui, d'autant qu'elle contraste avec les premières scènes filmées dans la Comté, (le tout magnifié par la musique d'Howard Shore), et qu'elle préfigure habilement le malheur qui va s'abattre sur ses habitants innocents. 

 la Guerre de la Dernière Alliance 

#4 L'ajout de Lurtz pour offrir un final captivant

Lurtz est un pur ajout de Peter Jackson. Afin de personnifier la menace représentée par les Huruk-Hai - guerriers mutants croisés à partir d'orques et de gobelins - il décide de créer leur chef, imposant, cruel et sacrément badass. Le groupe part d'Isengard et traque la communauté jusqu'à Amon Hen. Comme chacun le sait, Lurtz décoche une série de flèches sur Boromir. Un ajout bienvenu qui dramatise davantage la mort du guerrier du Gondor et son sacrifice. Il offre de plus un joli combat (bien qu'assez bref) contre Aragorn. 

Lurtz

#3 Gollum et sa double personnalité

L'immense prestation d'Andy Serkis dans le rôle de Gollum a permis de fidéliser au mieux l'aliénation du personnage par rapport à l'Anneau. Habité par le rôle, celui qui réalisera le film La Chasse de Gollum a donné à Peter Jackson le luxe de pousser la folie de Gollum jusqu'à son paroxysme : par des séquences miroir où la créature se parle à elle-même par des champs-contrechamps. Sujet à un sérieux trouble de personnalité multiple, Gollum part en monologue et tente de lutter contre sa part sombre, suscitant alors à la fois la compassion et la peur chez le spectateur. De manière générale, ces scènes apportent un vrai relief psychologique au personnage. 

Gollum

#2 L'attaque des Wargs

L'attaque du convoi Rohirrim par les cavaliers Warg est un ajout de la version cinématographique Les Deux Tours (dans les romans, ils entrent en scène après le passage du Col de Caradhras). Si chez Tolkien, tout le monde se rend bien gentiment au Gouffre de Helm, dans le film, les Orques dévalent les collines et foncent sur les soldats du Rohan. Une belle bataille très bien mise en scène par les caméras de Peter Jackson où les bêtes féroces et les cavaliers Rohirrim s'entrechoquent par des plans rapprochés. En plus de donner du rythme au film, la séquence d'escarmouche sert à envoyer Aragorn au tapis et feindre sa mort. Idéal pour apporter davantage de tension au film préféré du réalisateur.

wargs

#1 La chanson de Pippin 

Arrivé à Minas Tirith, Pippin offre ses services à l'intendant Denethor qui prend pour l'occasion des faux airs d'antagoniste. Sous la demande du seigneur, il se met à chanter en récitant un poème (récité par Frodon dans le livre La Communauté de l'Anneau). Un joli moment de poésie qui ne touche en rien la sensibilité de Denethor, qui porte à l'inverse un regard noir sur le jeune Hobbit. Parallèlement à ce moment de douceur, Faramir - le fils de Denethor qui l'a envoyé droit dans la gueule du loup - est attaqué dans sa fuite d'Osgiliath par les Nazgûl. Les plans entre Pippin et les cavaliers gondoriens balayés se succèdent, dans une (encore une fois) magnifique mise en scène. À noter également que Denethor ne saute pas des remparts de Minas Tirith dans la version littéraire.

Denethor.

Envie de prolonger votre lecture ? Découvrez à l'inverse les pires choix scénaristiques faits par Peter Jackson au cours de sa trilogie de fantasy.

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Enfant des nineties qui a grandit avec DBZ, Ocarina of Time et Malcolm, et depuis devenu expert en armes à feu sur Resident Evil. Voue un culte à James Bond et ses smokings.

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Commentaires (0)
Meilleur prologue ever
photo de profil de User 404 Par User 404, il y a 4 heures Répondre
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