Ces serial killers qui ont échappé à la justice

Les serial killers sont la représentation du morbide, du macabre et de la folie. On les déteste, mais on ne peut s'empêcher de les trouver intéressant et de vouloir en savoir plus à leur sujet. Pour les meurtriers qui vont suivre, dîtes-vous bien que si vous jouissez de malchance, il y a une probabilité pour que vous croisiez leur route.

1. The Bible John

Vous vous figurez Edimbourg dans les années 1960 ? Moi non plus. Pourtant, la capitale écossaise a été le théâtre d'une série de meurtres liés à... une boîte de nuit.

Le Barrowland Ballroom était un night-club plutôt fréquenté à cette époque. Trois femmes sont mortes, entre 1968 et 1969, après avoir dormi chez un homme qu'elles ont rencontré là-bas. Patricia Docker, 25 ans, Jemima McDonald, 32 ans et Helen Puttock, 29 ans. Elles ont toutes découché chez un dénommé John dont voici l'auto-portrait.

Ce croquis est plutôt précis et pour cause car tout le monde connaissait le meurtrier. Des douzaines de témoignages ont affirmé voir les filles partir en taxi avec lui. Il était connu car il adorait citer des passages de la Bible d'où son surnom The Bible John. Il semblerait qu'il gardait les sacs à mains de ses victimes comme souvenirs. Mais alors pourquoi n'a-t-il jamais été arrêté ? Parce qu'on ne l'a plus jamais revu. On a posté des affiches dans la ville, des policiers stationnaient en couverture devant l'entrée de la boîte de nuit, mais rien.

La police a identifié un suspect en 1996. John Mclnns n'a jamais pu témoigner car une fois identifié, il était déjà mort... depuis 16 ans. La police a dû déterrer le corps pour prouver qu'il était coupable... mais il ne l'était pas. La police a dû s'excuser auprès de la famille car, aux yeux des Ecossais, monsieur Mclnns était un serial killer.

2. Qui veut boire ?  

Nous partons pour le Japon, le pays ou tradition et folie sont de très proches amies. En 1985, le pays a connu une vague de meurtres par empoisonnement. 35 personnes hospitalisées, 12 mortes. Pendant longtemps, les forces de l'ordre ont tenté de trouver le coupable sans jamais le coincer. Ils ont mis encore plus de temps à trouver la raison de ces empoisonnements. 

Le meurtrier plaçait dans des canettes un herbicide appelé paraquat. Il disposait ensuite la canette, fermée évidemment, dans le caisson pour récupérer les produits. Une personne arrivait, voyait la canette, se disait "chouette, une boisson gratuite" et la buvait. Le paraquat est un herbicide assez puissant, les personnes qui l'ingurgitaient devaient tomber malade au bout de quelques gorgées mais la gratuité de la boisson les a amené, dans la plupart des cas, à tout boire... L'assassin a très bien joué son coup car les canettes étaient de la même marque : une boisson appelée Onoramin C. L'entreprise réalisait une campagne de promotion à l'époque. 

Les victimes n'avaient pas de quoi se méfier car la campagne consistait à offrir une deuxième boisson "bonus" si quelqu'un en achetait une dans un distributeur. Si on n'a jamais pu retrouver le coupable, c'est parce que on ne sait pas combien de personnes l'ont actuellement fait. Il y a un nombre énorme de copy-cats sur cette affaire et le ou les meurtriers sont en liberté, ça c'est une certitude. Il n'y a jamais eu d'arrestations sur cette affaire...

3. Meurtrier et homophobe

Ah le Brésil... ses plages, sa pauvreté, ses inégalités. Et ses serial killers ! Nous allons vous parler du "Rainbow Maniac". De 2007 à 2009, tous les hommes étaient terrorisés par celui qui a tué 13 homosexuels dans la ville de Carapicuiba (à vos souhaits). Le Paturis Park était un lieu de la ville très célèbre pour la communauté gay qui y venait faire l'amour la nuit. Les 13 personnes mortes ont été retrouvées partiellement déshabillés. Beaucoup ont pris une balle dans la tête, un a été battu à mort et un autre s'est pris 12 balles...

Après deux années de massacre, la police en est simplement venue à la conclusion que le meurtrier "n'aimait pas les homosexuels". Il y a eu un suspect dans cette affaire, un officier de la police à la retraite nommé Jairo Francisco Franco. Un témoin l'accusait d'être l'homme qui a tiré 12 fois sur une des victimes. Après un procès de 2 ans et demi, il a été déclaré non-coupable. Les meurtres ont stoppé depuis.

4. Le meurtrier d'Edmonton

Depuis 1975, 30 femmes ont été retrouvées mortes dans des champs près de la ville d'Edmonton, au Canada. Le problème est que les victimes étaient dans la plupart des cas, des prostitués et/ou des indigènes. Autant vous dire que du côté de la police on s'en moque un petit peu.

Amber Tuccaro, une des victimes

Dans le cas d'Amber Tuccaro, dont le meurtre est non-résolu, c'est le principe, un extrait audio d'une conversation qu'elle a eu avec le possible meurtrier est passé sur les antennes. Amber a appelé son frère pendant qu'elle était dans la voiture avec un homme. Du coup, ils ont sa voix.

En y réfléchissant cela fait froid dans le dos :

Au bout d'un certain moment, la police canadienne a déduit qu'il s'agissait sûrement d'un serial killer. Ils en ont conclut qu'il conduisait ce qui s'apparente à un 4*4 et qu'il était de la région pour pouvoir rouler sur les routes de campagne. Soit 80% des Canadiens... En 2003, ils ont mis en place un programme permettant de collecter l'ADN des prostitués. En quoi cela va-t-il permettre de trouver plus rapidement le meurtrier ? A part identifier plus facilement les cadavres... Il est important de noter que depuis le passage de l'extrait audio, plusieurs prostitués ont dit connaître l'identité du tueur. Soit 6 ans après la diffusion de sa voix.

5. Ne prenez jamais l'autoroute 70 !

Souvent, les serial killers ont un modèle opératoire et un choix bien précis de victimes. Pour celui qui va suivre, le mot précision n'a jamais eu autant de sens. Le tueur de l'autoroute 70 ou "the i-killer 70" pour les Américains choisissait ses victimes selon le critère suivant : femme, petite, jeune et... travaillant dans une boutique se situant dans un rayon de quelques kilomètres de l'autoroute. Pas une boulangerie, ni une boucherie, non non. Une boutique de vêtements, chaussures etc...

Il laissait ses victimes au croisement de l'interstate 70, qui est une autoroute, qui se situe dans 4 Etats américains différents. Pour revenir à son modèle de victimes, il ne l'a brisé qu'une fois. Pour un homme du nom de Michael McCown. Apparemment, info à prendre avec des pincettes, il l'aurait confondu avec une femme de dos car il avait les cheveux longs... Pourquoi pas. Sinon, pour les autres victimes, on est bon. Robin Fuldaeur, gérante d'une boutique de chaussures, Patricia Smith et Patricia Magers, mortes dans leur boutique de robes de mariée, Nancy Kitzmiller,magasin de chaussures, et Sarah Blessing, dans sa boutique souvenir. Après, les meurtres ont cessé. 

Seulement, notre meurtrier n'était pas un génie, loin de là. Il attaquait en plein jour. Il y a eu tellement de témoins qu'un livre aurait pu être écrit. Il y a même eu un témoignage tellement fiable que la police dispose aujourd'hui de croquis très précis.

6. Le tueur de la River Valley du Connecticut

Ce tueur n'a jamais été identifié. Il a sévi dans les années 1980 à Claremont, dans le New Hampshire et dans la River Valley. En 1985 et 1986, deux corps de femmes ont été retrouvé dans une forêt du New Hampshire, leurs profils correspondaient à deux disparitions qui ont eu lieu à Claremont. Entre 1978 et 1988, ce seront 8 femmes qui seront retrouvées dans la région du Vermont et aux alentours. Mais là encore, impossible de savoir si un ou plusieurs hommes sont impliqués. Sept des huit meurtres ont impliqué une attaque au couteau et six meurtres ont eu lieu dans un bois et les corps ont ensuite été transportés. 

Bonus : Le tueur du Zodiaque

Des films parlent de lui. Des livres sur des policiers qui ont enquêté sur lui aussi. Une réputation mondiale, accentuée par le fait que le tueur du Zodiaque n'a jamais été retrouvé et ne le sera probablement jamais. De façon certaine, il a tué 5 personnes et en a enlevé une. Il est sinon soupçonné de 38 à... 200 meurtres en Californie entre 1966 et 1978. Sacré marge de manoeuvre. On ne sait rien de lui, absolument rien. On ne connaît ni son nombre de victimes, ni son identité. Si cela se trouve, il est mort !

Si vous voulez rire un bon coup, voilà le classement des morts les plus stupides.