Depuis novembre 2017, et notamment la sortie de Star Wars : Battlefront II, une enquête a été menée contre les loot box, considérées comme des jeux d’argent qui devraient être interdites selon la Commission des jeux de hasard belge.
Une enquête qui associe les loot box à des jeux de hasard
A quoi correspondent les loot box ? C’est ce qu’on appelle littéralement des "coffres à butin" dans l’industrie du jeu vidéo, contenant plusieurs objets virtuels (gratuits ou payants) qui permettent aux joueurs d’acquérir de nombreux bonus ou d’améliorer les caractéristiques de son personnage. La sortie de Star Wars : Battlefront II avait provoqué un réel mécontentement de la part des joueurs qui étaient obligés d’effectuer de nombreuses dépenses pour acquérir ces améliorations ou pour pouvoir incarner leurs personnages favoris tel que Dark Vador. Par la suite, la Commission des jeux de hasard de Belgique a ouvert une enquête pour savoir s’il fallait interdire ou non l’utilisation de ces coffres à butin, en portant une étude sur Battlefront II, Overwatch, FIFA 18 et Counter-Strike : Globale Offensive. Peter Naessens, le directeur de la commission, a expliqué que le but de cette enquête était surtout de protéger les mineurs et personnes vulnérables qui pourraient dépenser sans retenue dans ces loot box.
Les loot box payants ne sont pas un élément innocent des jeux vidéo qui se présentent comme un jeu d’adresse. Les joueurs sont séduits et trompés et aucune mesure de protection en matière de jeux de hasard n’est appliquée. Maintenant qu’il est clair qu’en particulier les enfants et les personnes vulnérables sont ici exposés sans protection, les fabricants de jeux mais aussi les parties concernées sont appelés à mettre fin à cette pratique.
En conséquence, les loot box sont considérées illégales pour FIFA 18, Counter-Strike et Overwatch. Star Wars échappe de peu à la qualification, et les développeurs devront modifier leur système, sinon ils risqueraient une amende de 800 000 euros et une peine de cinq ans de prison, voire le double si des mineurs sont concernés, explique le ministre de la Justice Koen Geens. Blizzard et Valve n’ont pour le moment fait aucun commentaire, mais un représentant d’Electronic Arts a déclaré être prêt à engager le dialogue, mais qu’en aucun cas leurs jeux ne pouvaient "être considérés comme une forme de jeu de hasard". La Belgique a pris sa décision concernant l’utilisation de ces coffres virtuels, mais ce n’est pas encore le cas de la France qui ne les considère pas encore comme des jeux de hasard. Affaire à suivre donc.
Par Marie, il y a 6 ans :
C'est vrai qu'on dépense trop maintenant dans les jeux vidéo, que ce soit dans les loot box, les DLC, parfois les jeux sont pas finis et on doit acheter des trucs en plus, c'est du n'importe quoi...
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