NASA : voici quand l'homme va devoir coloniser l'espace pour survivre
La fin du monde a certes été prédite à de nombreuses reprises sans jamais arriver réellement, mais il faut se rendre à l'évidence : il paraît peu concevable d'imaginer l'humanité survivre encore des millions d'années en conservant ses modes de vie et de consommation actuels. La NASA est bien consciente de ce problème, et certains chercheurs ne voient qu'une solution au salut de l'Homme : la colonisation extra-terrestre. Ce que beaucoup voient comme un fantasme de riches ayant de l'argent à jeter par la fenêtre (coucou Elon Musk) est donc bien envisagé par l'agence fédérale responsable de la majeure partie du programme spatial civil des États-Unis.
La colonisation comme seul moyen de survie
Nous nous trouvons dans une fenêtre de périls qui ne pourra pas être refermée tant que nous n'aurons pas créé une, voire plusieurs colonies extraterrestres autonomes et viables.
Voilà notamment ce que déclarent les chercheurs de la NASA ayant travaillé sur la question de la colonisation de la galaxie. Ils évoquent les plus gros défis que notre planète doit et devra continuer d'affronter, tels que le réchauffement climatique, les pandémies, les guerres, la surconsommation des ressources naturelles, la pollution... Bref, ce ne sont pas les problèmes qui manquent, et coloniser d'autres corps de notre système solaire serait, selon ces scientifiques, une solution viable.
Plus que viable, d'ailleurs, il s'agit selon eux de la seule solution efficace envisageable. Et le plus surprenant, c'est que la colonisation qu'ils encouragent pourrait être lancée bien plus vite que ce qu'on aurait pu imaginer. Les chercheurs ne se sont pas lancés dans des calculs ultra complexes prenant en compte des centaines de facteurs, mais se sont plutôt basés sur une équation "simple" : celle-ci prend en compte le nombre de transistors (dispositifs électroniques) nécessaires par processeur, la distance nous séparant des différents corps à atteindre, et le nombre d'années qui devrait s'écouler entre les missions robotisées et humaines.
Des premières estimations... et approximations
Le moins que l'on puisse dire, c'est que les estimations des chercheurs de la NASA ne manquent pas d'ambition. L'objectif serait de coloniser progressivement notre système solaire en nous rendant de plus en plus loin : la Lune ayant déjà été visitée, il "suffirait" d'un peu d'organisation pour y retourner. Une première mission habitée sur Mars pourrait, quant à elle, se faire dans un futur pas si lointain, en 2038. Par la suite, un astéroïde de la ceinture d'astéroïdes entre Mars et Jupiter devrait être atteint par une mission habitée, avant des lunes de la géante planète gazeuse et de sa lointaine voisine Saturne, respectivement en 2064, 2076 et 2086.
Si ce calendrier est plus ou moins respecté, les plus jeunes d'entre nous devraient donc pouvoir assister à ces folles missions. "Folles" ? Peut-être bien, mais toujours moins que les autres projections faites par les chercheurs, qui envisagent même de quitter notre système solaire à plus long terme : en 2254, ils nous pensent en effet capables d'atteindre Proxima du Centaure, le système planétaire le plus proche. La seconde moitié du 23e siècle nous permettrait par la suite d'atteindre encore deux autres systèmes.
Évidemment, il faut bien garder en tête qu'il ne s'agit que d'estimations basées sur un calcul loin d'être fiable à 100%, le tout dépendant notamment beaucoup des avancées technologiques des prochaines décennies, difficiles à anticiper. Les chercheurs de l'agence en sont biens conscients, expliquant que "dans tous les cas, une puissance de calcul supérieure à celle dont nous disposons aujourd'hui sera nécessaire pour concevoir, construire et exploiter de tels modèles [de fusées]", c'est-à-dire des modèles abandonnant le système de propulsion classique, pour pouvoir parcourir les années lumières nous séparant de nos objectifs, les temps de voyages nécessaires restant pour l'heure inconnus.
On se retrouve dans 17 ans pour savoir si la première mission sur Mars a bien été lancée !
Est ce que les estimations prennent en compte l'évolution de l'humain? A savoir qu'il est de plus en plus bête et passe son temps sur Tiktok, Facebook...
J'espère qu'ils ont raison mais je pense que c'est peu probable que cela fonctionne.