La NASA va aider Stephen Hawking à envoyer un vaisseau dans l'espace à la recherche d'une nouvelle Terre
Quand en avril dernier le projet Starshot a été annoncé, cela a créé une certaine excitation. En effet, le but de ce projet est d'envoyer des minuscules sondes à destination d'Alpha Centauri en ayant pour objectif de trouver une nouvelle Terre.
Objectif : trouver une planète semblable à la nôtre !
D'après les informations relayées par Engadget, la NASA vient de rejoindre le projet initié par Stephen Hawking et où l'on retrouve le milliardaire russe Yuri Milner, pour développer une technologie nécessaire pour mener à bien l'envoi de ces vaisseaux. En effet, pour pouvoir atteindre les étoiles dans le moins de temps possible sans devoir attendre 70 000 ans, il faut que la source de propulsion du vaisseau spatial soit à l'extérieur. Ainsi, le projet prévoit d'utiliser une voile solaire propulsée par de la lumière qui viendra la frapper à l'aide de rayons laser situés sur Terre et dont la puissance totale est estimée à 100 milliards de watts.
Ensuite, la taille du vaisseau sera de l'ordre du nanomètre. Oubliez les sondes de la taille de Curiosity ou celle de New Horizons ! Ici, le vaisseau ne sera pas plus grand qu'une pièce d'un cent équipé d'une caméra, d'un émetteur-récepteur radio, d'une tonne de mémoire flash et d'autres éléments encore. Bien entendu, Starshot souhaite produire en masse ces nano-vaisseaux pour en envoyer un bon nombre dans l'espace pour s'assurer que quelques-uns arrivent à bon port.
Enfin, en poussant au maximum un objet très léger, on estime qu'on peut l'accélérer jusqu'à 20% de la vitesse de la lumière. Ainsi, on pourrait atteindre Alpha du Centaure en 20 ans, soit 3 500 fois plus vite qu'avec une fusée normale.
La NASA entre dans le jeu
Pour mener à bien le projet StarShot, la NASA a travaillé en collaboration avec une équipe de chercheurs de l'Institut Coréen de Science et Technologie (KAIST) pour développer des puces capables de se réparer elles-même lorsqu'elles seront endommagées par le rayonnement cosmique. Effectivement, les sondes doivent être les plus légères possible et par conséquent il est inimaginable d'utiliser un blindage pour les protéger des rayonnements.
La NASA rejoint donc en tant que partenaire, Stephen Hawking, Yuri Milner et Mark Zuckerberg qui ont pris part au projet sous la direction de Pete Worden, l'ex directeur de la NASA. A noter que le projet Starshot n'est pas le seul à tenter de détecter une planète semblable à la nôtre. Le projet Blue collecte des fonds dans l'optique de développer un télescope pour trouver une autre Terre.
Si la sonde à la taille à la taille d'une pièce de monnaie alors elle fait environ 1 cm
Vide = pas de frottement
Pas de frottement = pas d'échauffement cinétique
Pas d'échauffement cinétique = pas de désintégration...
L'espace, c'est la vie !