Disney dévoile son premier anime original influencé par One Piece

Les gros studios américains n'en ont pas fini avec One Piece. Non seulement Netflix produit et diffuse une version en live-action de l'oeuvre d'Eiichiro Oda, dont la seconde saison se fait (hélas) encore attendre, mais Disney s'en sert aussi de source d'inspiration pour son premier anime original à destination du streaming. On vous en dit plus sur Dragon Striker, un shōnen entre sport et magie. 

Dragon Striker, le premier anime original de Disney+

Le 10 juin dernier, lors du Festival international du film d’animation d’Annecy, la firme aux grandes oreilles a dévoilé des images inédites de Dragon Striker, le premier anime original à destination de Disney+. Prévu pour une sortie en 2026, ce shonen se déroule dans le monde d’Asteria, où le sport roi, le Gorotama, une discipline semblable au football mais enrichie de pouvoirs magiques, règne en maître. La série suit Key, un garçon de ferme de 12 ans, fan inconditionnel de ce sport, qui découvre qu’il possède un talent naturel exceptionnel et pourrait être le légendaire Dragon Striker. Accompagné de Ssyelle, une gardienne de but redoutable, il forme une équipe d’outsiders pour défier les champions d’une académie d’élite, tout en luttant contre un ancien mal qui menace leur monde. Produit par La Chouette Compagnie (Le Monde Selon Kev), une société française de production de séries d'animation, Dragon Striker a été présenté au cour d'un panel très attendu. En effet, la série devait initialement être diffusée en 2022, avant qu'elle ne soit repoussée à deux reprises -2024 puis 2026.

Dragon Striker, entre One Piece et My Hero Academia

Créé par Sylvain Dos Santos et réalisé par Charles Lefebvre, Dragon Striker est le fruit d'une collaboration entre des talents venus d'horizons très différents. Du côté des artistes que l'on retrouve en coulisses, ils sont issus de milieux artistiques reconnus dans le paysage des animes, dont One Piece et My Hero Academia, un manga par ailleurs terminé en 2024. La bande-son se veut également travaillée, avec la présence de Kevin Penkin à la composition. Ce dernier a travaillé sur la série Star Wars Visions, déjà dans un style japonais. La musique de Dragon Striker a été enregistrée à Tokyo, avec un orchestre constitué de 80 musiciens, et permet de sublimer les séquences d'action, nombreuses.

L'intrigue fait la part belle à l'humour et à l'émotion. Autour d'un sport fédérateur, le football, changé en cours de production (originalement, c'est le rugby qui devait être au coeur de la série), le récit met en lumière des héros à l'identité forte. Composée de 22 épisodes, la première saison se veut également dotée d'une identité esthétique marquée. Comme dans toute oeuvre audiovisuelle réussie, y compris avec les exemples de One Piece et MHA, qui servent d'influence à cet anime Disney+, l'engouement des fans tient beaucoup à un univers visuel reconnaissable et unique. Le réalisateur de Dragon Striker a fusionné "des éléments de Rio de Janeiro, de l’architecture médiévale européenne et une esthétique urbaine dynamique" pour construire le monde d’Asteria. Nul doute que les fans de Blue Lock ou de Ao Ashi vont apprécier ce shōnen : ce qui ne devrait pas empêcher les néophytes d'y "gouter" aussi !