Pornhub : le site accusé d'héberger des vidéos de viol, une pétition ordonne sa fermeture
Avec plus de 42 milliards de visites chaque année, Pornhub fait partie des sites les plus visités du monde. En France, le site se classe 22ème du classement Alexa, derrière des piliers comme Google, Facebook ou encore Netflix et Yahoo. Mais Pornhub possède une face cachée, une face sombre exposée à de multiples reprises déjà. Le site a hébergé des vidéos de viol et d'abus sexuel, suffisamment pour qu'une pétition demandant la fermeture pure et dure du site canadien récolte plus de 800 000 signatures.
des histoires sordides
Il y a un peu plus de deux mois, Laila Mickelwait lançait Trafficking Hub, "un effort visant à tenir responsable le plus grand site pornographique du monde de permettre et profiter du trafic sexuel de masse et l'exploitation des femmes et des mineurs". Un effort qui a été porté sur Change.org, où une pétition y a vu le jour. Et à l'heure où sont écrites ces lignes, cette dernière a récolté plus de 800 000 signatures. Le palier du million de signatures est recherché, et devrait être obtenu d'ici peu.
Parmi les accusations auxquelles fait face Pornhub, on retrouve l'hébergement de 58 vidéos de viol et d'abus sexuel d'une fille de 15 ans. Des vidéos face auxquelles la modération est restée de marbre. Une jeune fille qui possédait un profil vérifié, accessible à tous en échange d'une simple photo de soi sur laquelle est visible un papier avec notre nom dessus. Des mesures laxistes dénoncées par Mickelwait, qui accuse Pornhub de ne pas avoir mis en place de système de vérification d'âge ou de consentement des personnes visibles sur les vidéos hébergées. L'auteur des faits a par ailleurs été retrouvé par les forces de l'ordre et devra répondre de ses actes devant la justice.
Bien que Pornhub assure vouloir combattre et supprimer le contenu illégal qui continue de se retrouver dans le catalogue de la plateforme, force est de constater que les déboires continuent de s'accumuler. Le site canadien explique pourtant utiliser des logiciels capables de repérer le contenu illégal et enrayer l'exploitation sexuelle des mineurs. Une autre affaire concerne la société GirlsDoPorn, à cause de laquelle 22 femmes ont été contraintes de réaliser des actes sexuels face caméra. Le propriétaire de la société a été condamné à verser 12,7 millions de dollars de dommages et intérêts aux victimes, mais s'est enfui en Nouvelle-Zélande pour y échapper.
A mon avis leur sites est pas près de fermer les portes :)
Est'ce qu'elle a vraiment 15 ans ? Est'ce qu'elle se fait vraiment violer ?
Retrouver l'auteur des vidéos et le condamner oui, fermer le site qui l’héberge non.