Dans le paysage tumultueux de Dragon Ball, les fans ont accepté bon nombre d'absurdités. Pourtant, il y a des choses qui sont IM-PAR-DON-NABLES. Sur cette short-list sont recensés : la moustache de Vegeta, le film Dragon Ball Evolution, la moustache de Vegeta, la traduction des voix françaises, les deux minutes de Freezer, la moustache de Vegeta. Et si, on a choisi de ne pas mettre Dragon Ball GT, c’est uniquement parce qu’on est cool, et que pour une fois, on a préféré souligner ce que la série avait fait de bien… et ce fut dur.
Les ennemis ont (quasiment) tous la classe
Bon évidemment, il faut prendre de très, très grosses pincettes. Puis, de toute manière, dans DBGT, des ennemis, il n’y en a pas tant que ça. Mais il faut avouer, et même si ça nous arrache le cœur, que les quelques rares mis en avant sont plutôt réussis. Esthétiquement du moins, parce que sur le scénario, c’est pas vraiment ça.
Prenons "Baby", le premier vrai vilain de la série. Car, après que Goku, Pan et Trunks soient partis en colonie de vacances pendant une bonne vingtaine d’épisodes, il faut attendre que Baby, une pseudo-machine mutante, s’imprègne de Vegeta pour donner un peu de peps à la série. Bon après, un méchant avec plusieurs transformations qui absorbent des adversaires, on l’a déjà vu deux, trois fois mais, on passe l’éponge. C’est pas mal.
Même chose pour les Shenron (oui je fais une très grosse ellipse parce que je trouve Super C-17 pathétique) qui sont assez réussis aussi. Suu Shenron et San Sheron, les deux dragons feu/glace ont la classe, tout comme le final Li Shenron (les autres dragons sont très mauvais). En plus, une fois n’est pas coutume, l’histoire narrée de l’arc, reprenant les Dragon Ball est bien travaillée et aurait pu (dû !) être une fin idéale pour la saga. Bon, encore une fois, Goku nous ressort le coup du Genki Dama pour buter Li Shenron, mais on ne va rien dire parce c’est un coup à s’énerver.
Des petites prises de conscience
Jusque-là, San Goku et ses potes, c’était un peu "on ne fait que se taper sur la gueule et bouffer", MAIS LÀ NON. Avec certains personnages ou certaines histoires, il y a une vraie volonté d’apporter une dimension émouvante, presque moralisante à la série. Bon, ça reste une volonté hein, on ne va pas non plus dire qu’ils ont réussi, mais on apprécie le geste.
Pour illustrer cet exemple, on a notamment le personnage du Professeur Myû (créateur de Baby qu’on évoquait plus tôt). Lui, il est descendant des Tsufuls, un peuple que les Saiyen ont, pour rester poli, sauvagement dépecé. On essaye alors de nous faire comprendre que les Saiyen ça n'a pas toujours été des gentils tout mignons, puis au fond, le Professeur Myû est l’un des seuls vilains à avoir un véritable background intelligent et une quête évidente (la vengeance, en l’occurrence).
On a aussi une légère notion de conscience avec l’abus des Dragon Ball. Parce que, on ne va pas se mentir, avec les boules de cristal (pour parler en bon français) les terriens se prennent un peu pour les rois du pétrole. Rien qu’à voir dans Dragon Ball Super où ils font péter Shenron tous les deux épisodes. Ben ici, on nous fait doucement comprendre que les vœux c’est bien joli, mais qu’à un moment va falloir faire gaffe et éviter d’envoyer Krilin ou Yamcha se faire buter en sacrifice.
Le Super Saiyan 4 est pas si mal
Je m’attaque à un sujet un peu casse-gueule parce que très loin de faire l’unanimité. Donc dans la hiérarchie des transformations devenues un joyeux bordel depuis DBS, on avait jusque-là le strict minimum : 1, 2 et 3. Les créateurs ont voulu ajouter la 4e transformation avec une grosse pointe d’originalité.
Pour rappel, le SSJ 4 est la conclusion d’une fusion entre un singe doré et la capacité du saiyan à maîtriser sa puissance. Bon, dit comme ça, ça peut sembler étrange, mais expliqué dans le manga c’est un peu plus limpide. En tout cas, cette forme diverge carrément des autres transformations, il n’y a pas là de délire autour des cheveux, mais plutôt sur le corps, avec un mélange entre le Saiyan et… un singe.
Ils ont rasé la moustache de Vegeta
Ok, c’est eux qui ont fait la connerie, mais quand même. Ils se sont rendus compte que là ça allait beaucoup trop loin. Du coup, ils l’ont rasé et on les remercie encore. On les pardonne pas hein, mais au moins, on reconnaît qu'il y a un aveu d’impuissance.
Par jeanLucasec, il y a 7 ans :
Même avec ces arguments, ça reste une sombre daube !
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