Le pire jeu vidéo d'horreur se trouve sur le Deep Web

Le Deep Web n'est pas qu'un repère de vendeurs d'armes et de dealers de drogues, on y trouve aussi parfois des choses très étranges, comme le jeu vidéo Sad Satan, l'un des titres les plus déjantés et surtout les plus effrayants jamais croisés. On vous laisse découvrir deux vidéos postées sur la chaîne Youtube Obscure Horror Corner. Un conseil, mettez la vidéo en plein écran, éteignez les lumières et mettez le son de votre casque à fond pour profiter pleinement de cette expérience. 

Comme vous avez pu le constater, il ne s'agit pas d'un jeu d'horreur comme on pourrait l'imaginer avec du sang qui gicle de partout et des monstres à tous les coins de rue. Tout est ici dans la suggestion. En effet, le personnage du jeu évolue dans une sorte de couloir sans fin. Au début, on n'entend que les bruits de pas du personnage que l'on incarne, puis viennent se greffer des sons bien plus atroces comme des cris d'enfants ou des bruits impossibles à identifier, mais loin d'être rassurants. Le couloir semble se finir par une lumière que l'on atteint jamais. Le décor évolue au fil du jeu et les bruits deviennent de plus en plus glauques et agressent littéralement les oreilles. Quelques apparitions furtives sont là pour vous faire sursauter comme ce personnage énigmatique dans la seconde vidéo ou cet homme dans un escalier avec des bois de cerfs. Si j'entends déjà certains crier au scandale d'un jeu qui ne fait pas peur, regardez les vidéos ce soir dans le noir complet et on en reparle demain matin. 

Alors oui, Sad Satan semble avoir été développé par un gamin de 10 ans et le jeu n'offre qu'un intérêt très limité, mais avouez que l'expérience est pour le moins dérangeante. Ce jeu prouve que l'horreur n'est pas uniquement une question de sang et de monstres ignobles, mais davantage une question d'ambiance. On ne connait pas le créateur du jeu Sad Satan, ni son intention, mais il nous prouve que le Deep Web, n'est pas qu'une plaque tournante de tous les produits illicites de la planète. Allez, faites de beaux rêves !