Les Chevaliers du Zodiaque : l'anime a changé les codes avec ce tournoi, voici pourquoi
Les tournois sont devenus au fil du temps quasiment obligatoires dans les shonen. Rare sont ceux qui s'en privent, et on les comprend puisque ces arcs sont généralement excellents. Il y en a tout de même un que l'on oublie souvent, pourtant il est tout aussi important que les plus connus : les Galaxian Wars des Chevaliers du Zodiaque.
Les Chevaliers du Zodiaque : une licence toujours populaire malgré les accrocs
Saint Seiya est un manga et surtout un anime culte. Sans rien retirer au travail de Masami Kurumada, c'est bien son adaptation qui a marqué les années 80 et 90. C'est grâce à elle qu'encore aujourd'hui la licence est toujours aussi populaire dans certaines parties du monde comme la France. À vrai dire, cette popularité est assez relative si on la compare à son ancien "rival" : Dragon Ball.
Le manga de Kurumada et celui d'Akira Toriyama ont connu plus ou moins le même destin avec plusieurs projets, entre suites, films, jeux vidéo, etc. Il faut avouer qu'à ce jeu-là, Dragon Ball s'en est largement mieux sorti. L'œuvre de Toriyama a toujours su être lucrative malgré les échecs comme Dragon Ball Evolution. De l'autre côté, Saint Seiya, même si fructueuse, peine à véritablement atteindre un nouveau public, et des sorties de route comme le film live-action sont très douloureuses. C'est bien dommage pour Les Chevaliers du Zodiaque, puisque c'est un anime qui a été très influent et qui a été plutôt innovant, notamment dans le domaine des tournois.
Les Chevaliers du Zodiaque possède un tournoi unique
Si les tournois existaient dans les shonen avant Dragon Ball, il faut dire que la mode de les voir a été lancée par Toriyama et qu'il est, encore aujourd'hui, un des maîtres dans le domaine comme le prouve cette liste. Ça a été un tel succès que c'est devenu presque un passage obligé. Pourquoi ça a été le cas ? Eh bien, un tournoi est l'occasion de relancer l'intérêt du lecteur ou du spectateur avec un arc fait entièrement de combats, et qui permet à la fois de découvrir de nouveaux personnages et de montrer les nouveaux pouvoirs des protagonistes. C'est simple, mais terriblement efficace. Sortie quasiment en même temps que Dragon Ball, Saint Seiya n'a pas dérogé à la règle et a proposé un tournoi quelques mois après le début du 21e Tenkaichi Budokai dans le Shonen Jump. Cependant, il s'est avéré être très différent.
Un tournoi arrive généralement après un certain temps, mais dans Saint Seiya, c'est carrément le premier arc du manga. Kurumada a fait le choix de présenter son univers, ses héros et ses enjeux durant les Galaxian Wars, un événement organisé par la fondation Graad. C'était plutôt audacieux au vu de la quantité d'information, et pourtant, ça marche. Néanmoins, ça ne s'arrête pas là. Effectivement, ce tournoi pour obtenir l'armure d'or du Sagittaire n'est qu'un prétexte pour des intrigues plus intéressantes. Même si la structure est assez classique, cette compétition va être interrompue avec l'apparition d'Ikki, l'antagoniste, et va mener le manga dans une autre direction. C'est quelque chose qui ne se faisait pas et qui a été repris bien plus tard par Naruto pour son examen Chunin ou même par Dragon Ball pour son 25e Tenkaichi Budokai même si, en soit, il a une conclusion.
À part servir de prétexte et de présentation, qu'est-ce que ce tournoi a dans le ventre ? On peut dire qu'il a pour lui le plaisir de la découverte. On reste émerveillé par ces armures et ces pouvoirs, deux choses qui étaient différentes de Dragon Ball à l'époque. Au-delà de ça, il faut dire que le tournoi n'est pas mémorable pour ses combats, hormis un. La confrontation entre Seiya et Shiryu montre ce que signifie être un chevalier et le fait très bien. C'est un match qui a marqué les fans et qui vaut à lui seul de voir la compétition.
Aussi point important à ne pas négliger, plusieurs années avant Saint Seiya, Kurumada avait fait le manga Ring Ni Kakero, manga de boxe qui avait à ce moment-là révolutionné les manga de baston en y incorporant les tournois mais aussi en y ajoutant les techniques "spéciale" que crient les personnage en les lançant, le succès était tel que ce fut le 1er manga à avoir un chapitre entièrement couleur pour son dernier numéro (il faudra attendre le dernier chapitre de Dragon Ball 15 ans plus tard pour que ça ait de nouveau lieu), de plus les ventes du manga avait permis à la Shueisha d'ajouter un bâtiment à leur locaux que le gens en interne avaient surnommé le bâtiment Kurumada.
Et surtout, fait confirmé par Toriyama, c'est son éditeur Torishima qui lui avait suggéré de faire un tournois d'art martiaux car les passages de tournois de boxe de Ring Ni Kakero étaient un carton.
En faisant un tournois dans les 1er tomes de Saint Seiya, Kurumada fait au final surtout référence à lui même ^^ d'ailleurs la structure narrative de l'arc Sanctuaire qui révolutionnera aussi l'industrie était aussi issu de Ring Ni Kakero avec la traversée des 9 portes de Ashura.
Perso j'ai adoré ce tournoi et j'aurais aimé en voir d'avantage. J'aime beaucoup les combats qui étaient beaucoup plus dynamique à bases de coups, enchaînements et non pas ce que deviendra la licence avec du blabla, je fais mon coup ultime, ça ne donne rien, je prends le pouvoir de l'autre et suis par terre, flash-back et blabla, je me relève et encaisse mieux ou évite le pouvoir de l'autre, je refais mon coup ultime avec le cheatcode Athena, j'ai gagné.
Je regrette que l'on ai pas de très bon jeu Saint Seiya comme on en a aujourd'hui avec Dragon ball (Z, Super, etc..)