J’ai testé le nouveau Zelda : A Link Between Worlds !

Après une récupération plutôt difficile du jeu, étant donné que je suis allée le chercher le même jour que la sortie de la Xbox One (TRES mauvaise idée !), j’ai pu enfin tester le dernier gros bébé de Nintendo. Dire que j’attendais ce jeu avec impatience ne serait pas assez fort pour exprimer tout mon fanatisme pour cette licence : cet opus en particulier – A Link To The Past – est le tout premier Zelda dans lequel j’ai mis les pieds étant gosse. Pas très riche en jeux vidéo à l’époque, j’avais eu la chance de gagner la vieille cartouche de Super Nintendo à un loto de campagne, et je précise que le jeu était en allemand ! Inutile de dire qu’à 8-9 ans je ne comprenais rien du tout aux dialogues, néanmoins, j’étais plus qu’attentive aux images qui m’ont quand même aidé à cerner le scénario. Ce n’est que cinq ans plus tard que j’ai eu la chance de pouvoir le refaire en français et bien une quinzaine d’années plus tard que j’ai retrouvé ce magnifique opus sur l’Eshop de ma 3DS. C’est donc avec une joie non dissimulée que j’ai testé A Link Between Worlds.

Ce nouvel opus se déroule chronologiquement après A Link To The Past, et comme à chaque nouveau Zelda, on a un nouveau Link. A chaque coup ça choque toujours les « non fans » de la saga qui ne comprennent pas pourquoi Link n’est jamais le même mais en fait c’est tout simple les amis : à chaque génération, il y a un élu qui s’appelle toujours Link ! Il y a tout un tas de Link : le Link amnésique, le Link Hylien, le Link marin, le Link conducteur de trains, et ici c’est le Link apprenti forgeron qu’on accompagnera dans ses aventures.

Le début de l’opus commence comme dans le 1^er jeu, et comme dans beaucoup de Zelda, par un cauchemar. Sans trop vous gâcher le plaisir de jouer en vous spoilant, je dirai juste que le grand méchant est une espèce de bouffon qui transforme les gens en peinture grâce à sa baguette magique. Il espère faire revivre Ganon, THE méchant de la licence ! Niveau histoire, le tout reste donc très classique et même si les lieux ont légèrement changés pour s’adapter à la nouveauté qui est de se déplacer dans les murs – le mode « passe-muraille » -, les anciens retrouveront très rapidement leurs marques. Par contre, tous les donjons sont inédits et donc demanderont autant de réflexion que si vous étiez un novice !

Ce que j’ai aimé, c’est qu’en deuxième partie de jeu (après avoir récupéré l’épée de Légende), on est libre de faire les donjons dans l’ordre qu’on veut, il n’y a aucune contrainte puisque tous les objets de quête sont disponibles à la location (autre nouveauté) et en mode illimité : en gros vous payez une fois et vous gardez l’arme jusqu’à la fin du jeu, sans qu’il y ait de décompte. Par exemple, si vous louez l’arc, vous avez des flèches à l’infini. En contrepartie, une jauge d’endurance a fait son apparition et ne permet qu’un nombre limité de salves (donc non, vous ne pourrez pas spammer la touche comme des malades !). A noter également un bon nombre de quêtes annexes et de minis jeux très sympathiques qui viennent apporter quelques pauses bien méritées au cours de l’aventure.
Autre point que j’ai apprécié, la diversité des personnages : car d’ordinaire on se sent assez seul dans Zelda. Ici, vous trouverez toujours quelqu’un pour tailler une bavette et des personnages d’Ocarina Of Time font même partie du casting !
Les musiques sont également magnifiques ! On retrouve beaucoup de mix entre A Link To The Past et Ocarina Of Time au niveau de la bande son et franchement j’adore ces clins d’œil.

Au niveau des graphismes, le jeu se veut assez old school sur l’affichage et la vue du dessus très fidèle au jeu sur Super Nintendo ce qui n’est pas pour déplaire, au contraire en tant que fan j’ai trouvé le tout vraiment émouvant et nostalgique. La mise au goût du jour apporte une touche plus colorée et des textures beaucoup mieux finalisées tout en conservant l’esprit du premier opus (par contre je ne joue pas en 3D, ça me donne des nausées, donc je n’ai pas d’avis sur les effets).
Autre point sympathique : on serait amené à penser que le stylet va devenir l’accessoire principal du jeu mais pas du tout ! Comme je l’ai dit plus haut, tout est old school, on joue à l’ancienne avec le pavé directionnel et les boutons, comme les durs, les vrais !

Le Street Pass est également un gros morceau du jeu : une fois l’aventure à un certain stade d’avancement, il faut se rendre au village Cocorico et débloquer ce mode  en parlant à un habitant. Plus tard, s’il vous arrive de croiser des joueurs IG, ils apparaîtront en forme de Link noir (comme le mini-boss qu’on doit combattre dans le Temple de l’Eau de OoT). Et pour ceux qui aiment les défis, sachez qu’il y a 50 médailles à gagner en mode Street Pass.

Finalement, ce qu’il faut retenir c’est qu’il faut absolument se procurer ce jeu, c’est clairement un must-have, pas de doute là-dessus ! Pour moi, Nintendo a bien fait son taff sur ce coup, rien à redire. Que ce soit les nouveaux gamers ou les anciens, chacun trouvera sa place dans cet opus même si le 1^er n’a pas été joué. Son petit lot de nouveautés fait qu’il reste quand même beaucoup de choses à découvrir pour les fans invétérés de la licence.
La possibilité d’avoir toutes les armes disponibles d’entrée de jeu donne une certaine liberté sur la conduite de l’aventure, chacun pourra donc jouer selon ses envies et ses choix et la diversité de ce jeu n’en est que plus grande.
Je ne l’ai pas encore terminé (il me reste 2 sages à sauver) mais j’ai cru lire au fil du net qu’un mode Master Quest, comme dans OoT, se débloquait une fois l’aventure terminée !

Alors, achat ou pas achat ? Et pour ceux qui l’ont déjà en main, vous aussi vous marchez dans la rue en mode hiéroglyphe en vous collant contre les murs ?

ZELDA : A Link Between Worlds
Développeur : Nintendo
Genre : RPG
Sortie : 22/11/13
Support : 3DS / 2DS
Prix : 40€