Twitch : la fuite de données révèle que ces streamers ont des privilèges difficilement justifiables
La semaine dernière, Twitch était victime d'une fuite massive de ses données. Code source, revenus des streamers, projets non-annoncés, les internautes curieux ont pu se goinfrer. Néanmoins, cette fuite a permis de révéler des informations privées permettant de comprendre un peu mieux le fonctionnement du leader du streaming de jeux vidéo en ligne. Par exemple, certains streamers ont des privilèges inscrits noir sur blanc et difficilement justifiables.
des privilèges difficiles à justifier
Chez Twitch, les streamers les plus gros peuvent se vanter d'aligner des millions. Un pourcentage particulièrement faible qui compte parmi ses rangs des piliers du streaming, ayant débuté leur activité avant même la création de Twitch, en 2011. Un succès rare qui s'explique notamment par la popularité du vidéaste et la fidélité de sa communauté. Néanmoins, cette fuite a également levé le voile sur un florilège de streamers évoluant dans les petits papiers de Twitch. Des créateurs de contenu pour lesquels les signalements n'ont que peu d'effets, les modérateurs généraux de Twitch étant invités à les remonter à des collègues attitrés.
La fuite a ainsi révélé que les streamers RiceGum, loltyler1 ou encore djWHEAT ne pouvaient pas être suspendus pour des signalements mineurs. Concernant djWHEAT, l'explication est logique : Marcus Graham est "Head of Creator Development" chez Twitch et il lui arrivait de streamer en compagnie de son fils mineur connu sous le nom de miniWHEAT. Les indications laissent présager que les signalements concernant la présence de son fils à l'écran - ce que les règles de Twitch condamnent - ne doivent pas être pris en compte. Mais pour RiceGum et loltyler1, deux streamers ayant déjà été à l'origine de polémiques diverses et variées, les justifications sont inexistantes.
Certes, RiceGum et tyler1 sont deux streamers extrêmement populaires. Néanmoins, ils sont supposés respecter les mêmes règles que les autres vidéastes de la plateforme. Il est tout de même possible d'imaginer que ces "privilèges" ont été mis en place pour éviter des suspensions automatiques systématiques face à des signalements répétés commis par des communautés toxiques. Une vérification plus approfondie serait alors réclamée en vue de l'attribution d'une sanction ou non. De plus, cette liste serait issue d'un fichier de logs, recensant toutes les modifications apportées à la base de données et non pas la base de données elle-même. Ainsi, il est fort possible que cette liste soit ancienne, voire obsolète.
Quoiqu'il en soit, des rumeurs de streamers privilégiés ont persisté avec les années, la faute à des mesures relativement légères en fonction de certains streamers. Les streameuses Alinity et Amouranth ont souvent été pointées du doigt, bien que Kaitlyn "Amouranth" Siragusa vienne d'écoper ce vendredi 8 octobre d'un 5e ban sur Twitch et de suspensions simultanées sur ses comptes Instagram et Tik Tok. Il est possible que la streameuse ait été suspendue définitivement. Toutefois, il est désormais acté que Twitch offre, ou a offert, des privilèges à certains de ses streamers, qui comptent parmi les plus gros noms de la plateforme évidemment.
On connait tous le net, et des vagues de trolls/Signalements/demandes de bans impulsifs sont monnaie courrante.
Quand t'as 15k viewers réguliers, tu dois avoir facilement 15 plaintes mêmes ultra bancales minimum par jour, de rageux, de jaloux, voire de personne pensant que le contenu est effectivement indécent.
Donc qu'on verrouille la sécurité de certains comptes je comprends.
Bien sur, on y croit
J’ai plus de respect pour un actrice porno que ce type de femme qui profite des pommés.