Twitter : une fois le rachat effectué, Elon Musk compte lever le bannissement de Donald Trump

A la mi-avril, Elon Musk partageait son intention de racheter Twitter. Une opération estimée à 43,4 milliards de dollars, avec une offre qui s'élève donc à 54,20 dollars par action. Avec ce rachat, Elon Musk promet de "libérer" le plein potentiel de la plateforme en la privatisant. Interrogé récemment, l'homme d'affaires a révélé qu'il comptait lever le bannissement de Donald Trump. 

vers un retour de donald trump sur twitter ?

Depuis maintenant plusieurs semaines, Elon Musk s'attarde sur le rachat de Twitter, approuvé par les actuels dirigeants du réseau social. Seulement, l'actualité entourant l'homme d'affaires et éventuel futur propriétaire de Twitter a connu de meilleurs jours. Et pour cause, après des attaques ciblant Mark Zuckerberg et Bill Gates, voilà que Musk a finalement dévoilé son ambition démesurée pour sa prochaine acquisition. Mais cette semaine, à l'occasion d'une conférence organisée par le Financial Times, voilà que Musk a qualifié de "moralement mauvaise" et "insensée" la décision de suspendre définitivement le compte Twitter de Donald Trump, l'ancien Président des Etats-Unis. 

Une sentence survenue après l'attaque du Capitole et adoptée par plusieurs GAFA. "Je pense que c'était une erreur car cela a aliéné une grande partie du pays et n'a finalement pas empêché Donald Trump de se faire entendre" explique l'entrepreneur. Selon lui, ces interdictions définitives devraient être "extrêmement rares" et réservées notamment aux faux comptes. "Cela ne veut pas dire que n'importe qui peut dire ce qu'il veut, s'ils disent quelque chose d'illégal ou de destructeur pour le monde" a-t-il continué. Néanmoins, il faudrait que des suspensions temporaires soient envisagées, ou que ces tweets "soient rendus invisibles" ou que leur portée soit "très limitée".

Une fois à la tête de Twitter, Musk serait donc partant pour réinstaurer le compter de Donald Trump. A terme, Twitter doit devenir le refuge de la liberté d'expression, que l'homme d'affaires considère victime d'une modération des contenus trop stricte. Reste à savoir si cette décision sera bien adoptée en temps voulu. Réponse d'ici quelques mois, une fois le rachat de Twitter validé.