Ils se font virer de Facebook à cause de leurs noms et prénoms
Alors que Facebook a été condamné cet été par un tribunal allemand pour avoir obligé un utilisateur à donner son véritable nom et prénom, le réseau social continue de faire parler de lui et de sa politique d’utilisation comme on peut le voir avec un Australien et une Américaine qui ont un prénom et un nom peu commun.
Suppression automatique des comptes Facebook !
Un jeune homme australien s’appelant Phuc Dat Bich a reçu à plusieurs reprises une notification de Facebook lui demandant de supprimer son pseudonyme pour y mettre sa véritable identité, sauf que le problème est que ses véritables nom et prénom ont une consonance un peu déplacée qui pourrait être traduite en anglais par « Fuck that bitch » alors qu’en vietnamien ça serait plutôt « Fou Da bic »...
Après avoir essayé de se justifier à plusieurs reprises auprès du réseau social sans aucun succès, il a vu son compte être supprimé plusieurs fois, il a donc décidé de prendre une photo de son passeport pour prouver qu’il ne s’agit en aucun cas d’un pseudonyme. Depuis, son histoire a fait un véritable buzz auprès des internautes qui ont partagé la photo plusieurs milliers de fois et son compte est toujours actif... pour le moment !
Cette histoire n’est pas là seule, puisqu’une Américaine a subi le même problème du fait que son prénom est Isis, acronyme de l’organisation de l’État Islamique (EI), c’est pour cette raison que Facebook a décidé de supprimer son compte. Cette jeune Américaine a publié un tweet expliquant que même en ayant envoyé une photo de son passeport cela n’a pas été suffisant pour réouvrir son compte et que Facebook pense que c’est une terroriste...
Facebook thinks I'm a terrorist. Apparently sending them a screenshot of my passport is not good enough for them to reopen my account.
— Isis Anchalee (@isisAnchalee) 17 Novembre 2015
Le réseau social serait en train de travailler pour résoudre ce problème d’identité qui peut parfois être absurde pour des personnes ayant un nom et/ou un prénom un peu exotique.
MAJ : Depuis, Facebook, confus par ses deux histoires, a décidé de laisser ses deux personnes utiliser son réseau avec leurs véritables identités. Quant à Phuc Dat Bich il a déclaré qu’il est heureux d’avoir été soutenu et encouragé par des personnes du monde entier et qu’il n’a jamais souhaité une telle exposition médiatique. Il insiste sur le fait qu’il se passe des choses beaucoup plus graves dans le monde que cette ridicule petite histoire d’identité, mais est tout de même content que cela ait pu égayer notre vie.
Nouveau rebondissement ! Il s'agit d'un canular qui a pris une ampleur disproportionnée. En fait, Phuc Dat Bich n'existe pas, il s'appelle Tin Le. Il explique au site Guardian, qu'au départ il s'agissait d'une blague entre amis et qu'il ne trouve pas normal que l'on puisse utiliser un autre nom que le sien sur les réseaux sociaux.I'd like to mention that I am very grateful to those who have been supportive of certain names that populate in...
Posté par Phuc Dat Bich sur dimanche 22 novembre 2015
ps:"lire mon prénom"
c'est vrai quoi,si nos parents ont voulu nous donner un nom spécial et tout choupinou-pinet comme "gros tas de merde", fb nous ferme notre compte.
c tro pa juste.
#triste
il est preferable de s appeler martin et faire de la propagande, que isis et ne rien demander a personne lol
Il faut se renseigner avant de publier les histoires
http://directmatin.fr/monde/2015-11-25/…
Des tas de comptes soutenant l'EI ouvertement et des tas de pages semblables sont laissées actives, personne leur fait chier, et des gens qui ont des noms peu communs et qui essayent de s'expliquer direct ils se font prendre... Sans oublier les gens ayant des noms fb typiquement kikoos à s'arracher les yeux... et ceux là non plus personne leur fait chier à leur demander de donner leur vraie identité
Des génies.
Par contre c'est impressionnant que par hasard comme ça le nom du vietnamien ait donné exactement le bon ordre et les bonnes lettres de manières à ce que son nom soit prit de cette façon et qu'il y ait une telle connotation... il a vraiment pas de chance