Rebel Moon : le film de Zack Snyder attaqué par les critiques, le scénariste se défend
Le Rebel Moon de Zack Snyder est enfin disponible sur Netflix, mais ce n'est pas le cadeau de Noël que les abonnés attendaient... Les internautes jugent sévèrement le film, qui se fait également allumer par la critique. Face à ce déferlement de commentaires négatifs, le scénariste Kurt Johnstad a tenu à défendre son travail. Lisez son commentaire ci-dessous, et n'hésitez pas à nous dire ce que vous avez pensez de Rebel Moon en commentaire.
le scénariste de rebel moon rappelle la subjectivité des critiques (mais cela sera-t-il suffisant ?)
Alors que les premières critiques sur Rebel Moon, le Star Wars de Netflix, étaient d'un enthousiasme débordant, le film de Zack Snyder (Man of Steel, 300), démarre sur Rotten Tomatoes avec un score au ras des pâquerettes (24%). Malgré son synopsis plutôt mystérieux et intrigant (Menacé par les forces impitoyables du Monde-Mère, un paisible village d'une lune lointaine place tous ses espoirs de survie entre les mains d'une mystérieuse étrangère), le long-métrage peine à convaincre. Face à ces retours négatifs, le co-scénariste du Kurt Johnstad (qui a écrit le script avec Shay Hatten) a confié à nos confrères de Variety qu'il ne prête jamais attention à ce que disent les critiques, ces dernières n'étant pas indicatives de la performance d'un film.
Je ne lis pas les critiques, je ne l'ai jamais fait. Les critiques ont un travail à faire. Nous vivons dans une démocratie. Tout le monde peut voter. Si les gens regardent le film, ils vivront une expérience et l'apprécieront ou non. C'est comme les parfums de crème glacée. En 20 ans de carrière, les critiques n'ont jamais été synonymes de performance. Un film est soit performant, soit il ne l'est pas. Les gens vont soit l'aimer, soit s'y attacher, et je pense que ce film possède un moteur émotionnel, un noyau et des personnages vulnérables. Et bien sûr, il y a des séquences, de l'action et des images - c'est un film magnifique. Mais je pense qu'au fond, il y a de l'émotion. Il y a un moteur émotionnel et une devise qui traverse le film et qui, je pense, fonctionne, alors j'invite les gens à aller le voir.
Et vous, que pensez-vous des arguments du scénariste ? Comptez-vous voir le film malgré les mauvaises critiques ?
Il y a une multitude de merveilleux livres de SF, avec de vrais scénarios, pourquoi nous infliger cette daube qui a sûrement coûté des millions.
Le jeu des acteurs est catastrophique. Une multitude de scènes d'action ont été injectées dans ce film pour pallier la faiblesse du scénario, et attirer les bourrins et faire plaisir aux amateurs de violence. A éviter, ne perdez pas votre temps et vos neurones.
"Une multitude de scènes d'action ont été injectées dans ce film pour pallier la faiblesse du scénario". Injecté non car ce sont moments ou des éléments perturbateurs arrivent et donc les personnages se défendent. "Ce n'est en aucun cas de la SF" Ah bon? Des vaisseaux Spatiaux, diverses civilisations extraterrestres… Ca c'est de la SF, Science-fiction. bref un commentaire à coté de la plaque..
Sans être complètement embarqué, je regarderai quand-même la suite. Il y a certains points qui seront développés qui auraient pu être un peu mieux introduits pour susciter une vraie curiosité : quid d'une version Snyder's Cut ?
Meilleur, mais ça ne casse pas 3 patte à un canard. Et ce n'est surtout pas de la SF, juste un peu de Space-Opéra.
J'étais très impatient de le voir.
Quelle déception... Je trouve cela HONTEUX d'oser faire une telle publicité pour un tel navet. Même avec la meilleure volonté, il n'y a strictement rien de positif et d'agréable à retenir.
Vraiment trop débile de dépenser autant d'argent pour réaliser quelque chose d'aussi NUL !!!!
Rebel Moon, c'est un film qui se veut d'inspiration Star Wars mais trouvé sur Wish (ou Temu). Le scénario a été rédigé par un enfant dépressif de 7 ans et les dialogues écrits par Luc Besson sous antidépresseurs. C'est un film où se mélangent des décors récupérés sur des plateaux de tournage voisins, des dialogues d'une platitude à rendre jaloux un hollandais, et des rebondissements dignes d'un des meilleurs épisodes de Madame est servie. On passe du village des Vikings du désert, au saloon en passant par un petit coup de Rome pas super antique, à une ville du futur vue des années 60. C'est lent, c'est mou, c'est ultra téléphoné. Les personnages sont tous des caricatures d'eux-mêmes et les CGI ont été faits avec le cul (mais c'est pas si mal dans le noir). Les races extraterrestres sont légion (3) dont un gros tique dégueulasse, des vilains chasseurs de primes humanoïdes version Star Trek saison 1 épisode 1 et des cousins de Jar Jar. Un scénario écrit avec les pieds un lendemain de cuite mémorable que tout le monde a oublié et où le petit Zack, inspiré comme jamais, a puisé nombre d'idées dans tout ce qu'il a pu trouver dans la dvdthèque de son hôte de beuverie. 70% Star Wars, 10% Willow, 5% Harry Potter, 5% Dark Crystal, 5% Gladiator, 5% Blade Runner, 100% alcoolisé (et sûrement pas que).
Les dialogues sont plats, le film se prend super au sérieux mais il n'y a aucun développement des personnages. Des scènes qui devraient durer 10/15 minutes ne durent que 2 minutes max, alors que celles de 10 ne devraient pas dépasser les 2 minutes. Les acteurs sont fades, les doublages/dialogues sont chiants, tellement que parfois on dirait de l’ASMR.
Le problème c'est que le petit Zack n’a toujours pas décuvé et, bourré comme un petit lu, il a tourné son film, l’a monté et l’a présenté à Netflix dont le groupe de dirigeants attribuant les budgets étaient, pour certains à la beuverie et d'autres faisaient un jeu de celui qui tient le plus longtemps la tête dans la farine. Bref, ils étaient tous bien trop défaits pour réaliser à quel point chaque cm² de ce film est une bouse dont même une vache anémique aurait eu honte. La seule chose un tant soit peu positive c'est que malgré une durée de 2h15, on ne voit pas le temps passer et, quand c'est fini, on se dit qu'on a gentiment perdu 2h15 de sa vie.
Alors oui, cloué au lit à cause d'une maladie chiante (grippe, COVID, bronchite lourde…) ça occupe, mais si c'est plus grave ou si vous allez bien, faites autre chose, même regarder le dernier Indiana Jones sur Disney (via un VPN) sera plus passionnant ! Et pour ceux qui seraient en phase terminale, ne pas le regarder vous permettra au moins de ne pas gâcher vos précieux derniers instants.
Une fois les 2h15 passées, un petit pipi et au lit, demain, ça ira mieux, tout sera oublié.
En bref, un budget de folie pour un résultat ?
Si Zack Snyder était le dernier espoir de Netflix, je crains que ce coup-là, la rébellion ne tombe entre les mains de l'empire.
Si vous aviez envie d'en savoir plus, sans pour autant perdre votre temps, rassurez-vous, je l'ai perdu pour vous et je vous ai fait, à la suite de cette tirade, un résumé quasi complet du déroulement et de chaque événement épique menant nos héros vers nulle part.
Et si vous aviez envie de vous faire votre propre opinion, grand bien vous fasse, bonne chance et bon courage !
À vous les plus courageux/suicidaires et comme le disait Obi-Wan : “que la force soit avec vous” il va en falloir une sacrée dose.
[ATTENTION SPOILERS]
Phase 1 : ça commence fort.
On ouvre le film sur une vue d'un champ où la future héroïne badass laboure les champs à la main dans un village de pacifiques Vikings du désert (et pourquoi pas!).
L’horizon est bouché par la vue d'une géante gazeuse aux anneaux saturniens faite en CGI avec un Atari 1040 STE… et ça apporte quoi au film? Rien du tout sinon le premier manque flagrant de réflexion un tant soit peu scientifique dans “l’élaboration” d’une “histoire”. Même Georges Lucas en 1977 n’a pas fait cette erreur grossière, étant impossible de vivre à proximité d'une telle planète entre marées gravitationnelles de folie et radiations destructrices… Crédibilité, putain, crédibilité, merde !
Phase 2 : les nazis débarquent.
Avec de longs manteaux en cuir et des casquettes ambiance Waffen SS, (là encore, Georges Lucas a évité une telle caricature sans pour autant se cacher de l'idée que les méchants de Star Wars en étaient inspirés) les nazis veulent tous les chocapics récoltés par nos bouseux viking et, parce qu'ils sont vraiment très très méchants, butent le gentil chef du village.
Fatal erreur !
Phase 3 : à la recherche de Han Solo.
Arrivée dans un bar pas du tout sur Tatooine, Miss Badass et le jeune débile (qui n’a pas su la fermer face aux gourmands nazis fans de chocapics et a mis tout son village dans la mouise) se fait embêter par un vilain pas beau. La version jeune à pas très forte poitrine de Obi-Wan Kenobi sauve le blaireau. Une bataille avec des vilains méchants s'ensuit, et la belle badass est sauvée par leur futur pilote : “Yann Touseul”, une version aseptisée de Han Solo avec le charisme d’un galet sous l'océan et qui, contrairement à son illustre aîné, a le cœur sur la main, plutôt que sur le porte-monnaie. Au passage, on découvre que Badass, qui ouvre son cœur à gros blaireau, était une gentille petite fille dont les parents furent massacrés par les méchants nazis, l'épargnant, on ne sait pas pourquoi, pour la former et la faire devenir une tueuse sanguinaire à la solde d'un petit moustachu et qui, on ne sait toujours pas pourquoi, s'est plus tard rebellée après avoir cassé de l'extraterrestre humanoïde.
Phase 4 : l'agence tous risques recrute.
Déjà, on recrute une sorte de Jason Momoa au charisme de bulot sous héroïne qui est prisonnier (on ne sait pas pourquoi) d'un méchant qui le force à être forgeron, mais qu'on veut bien libérer s'il dresse un griffon énervé mais à l'écoute, directement emprunté à Poudlard. Ensuite, on recrute une ninja perdue se battant, on ne sait pas trop pourquoi, contre une arachnide plantureuse qui tyrannise un village de… ninjas flippés, puis, sans transition, on recrute le chef de rebelles en carton, qui est le seul (avec une pote à lui) à voir la noble cause dans la démarche des héros. Vient ensuite le général déchu qui se punit d'avoir laissé tuer ses hommes en travaillant comme gladiateur dans l’arène Pollux de la planète Castor (si si) que Ridley Scott n'aurait jamais osé utiliser (heureusement ce passage est plié en 3 minutes chrono) et, un petit aperçu d'une espèce de peuple de gentils sages à mi-chemin entre Jar Jar Binks et les (sublimes) poupées de Dark Crystal.
Phase 5 : les méchants de la Waffen SS viennent défoncer la planète des Jar Jar à coup de canon de 160 de leurs vaisseaux moches au design… moche parce que ces sales petits cons ont osé aider des vilains rebelles, parce que c'est un peuple qui a le cœur sur la main. Alors panpan cucul aux gentils petits, les SS, ils n'aiment pas les gentils, on n'est pas chez Gandhi ici, oh.
Phase 6 : Nos héros arrivent sur une planète ambiance L.A. 2019/la cité des nuages mais sans Blade Runners dans les rues, ni replicant ni même Lando Calrissian. Et c'est à ce moment que, coup de théâtre qu'on n'avait pas du tout vu venir, Yann Touseul livre ses compagnons d'armes aux méchants charognards (c'est leur nom), chasseurs de primes à la solde de l’empire… heu pardon, du monde-mère (trop d'imagination pour moi), le vilain.
Comme tout méchant, Yann Touseul balance toutes les infos du pourquoi/comment en attendant la Waffen SS qui débarque tranquillement pour bouffer du résistant. Mini Goebbels menace nos héros, un par un, et demande au fermier débile en quête de rédemption de flinguer Miss Badass, qu'il aime en secret, histoire de sauver son fessier de lâche bouseu.
Phase 7 : on ne l'avait pas vu venir!
Mais, houla la, que de surprises et de rebondissements, le bouseux qui semble parti pour flinguer sa belle se… rebelle et fait bouffer la terre à Yann Touseul, la belle se libère et chope un fusil sorti d’on ne sait où et… bim, elle tire et élimine 70% des méchants pendant que le bouseux libère les compagnons qui taillent en pièce le reste des vilains SS/traîtres, sauf Goebbels qui, comme tous les bons méchants, se tire à l'écart pour sauver son cul de bon Aryen. Là, le chef des rebelles en carton se sacrifie pour sauver tous ses amis en sautant au-dessus d'un néant sur la cabine d'un vaisseau qui les tire comme des canards dans un vieux jeu NES, uniquement armé d'une barre de fer, mais avant de tuer le méchant pilote, il est mortellement blessé. Mais, comme tout héros qui se respecte, avant de lâcher son dernier souffle, dans un dernier geste de bravoure extrême, il fait chuter le vaisseau des méchants vers l’abîme d'une planète sans fond (comme le film), entraînant avec lui une partie des nazes… zis.
Phase 8 : c'était pas ma guerre!
S'ensuit un combat de folie entre bébé Goebbels et Badass, qui ne fait pas le poids face au super méchant, cadrage et scène de combat synchronisés au kilomètre près, et la belle se prend une sacrée taule. Elle tombe et se rattrape à une petite corde qu'on ne sait pas trop ce qu'elle fout là (la corde) et là, Goebbels s'approche et dit “Badass, je suis ton père”, nan j’déconne ! Elle remonte le long de la corde lorsque Goebbels la coupe (la corde, faut toujours avoir une hachette avec soi, on ne sait jamais). Mais, il est trop tard nazillon, elle a déjà atteint le bord, s'agrippant d'une seule main et, surprise, retournement inattendu, Badass met une grosse fessée à bébé Goebbels. Le monsieur décède dans un rire maléfique, perdant quelques dents avant de finir dans l'abîme du grand rien. Badass va bien, c'était... epic (et colegram).
Phase 9 : blablabla, on est trop fort!
Après une tirade pleine d’humour (keskonsmar), on retrouve nos amis/héros sur la planète Viking, planète d’adoption de Badass (et d'origine du bouseux), à… chelouvaux. Là, quelques grandes phrases pleines d'émotion et de profondeur juste avant le galop final vers le village des gentils Vikings.
Phase 10 : Darth Vader, c'est toi?
Le méchant Goebbels est-il mort? Oui ! Mais non. On le branche façon Matrix et bim, le méchant décédé reprend vie dans un monde parallèle ambiance Dr Strange/planète de Thanos. Et là, le méchant papa adoptif de Badass demande à bébé Goebbels de retrouver sa traîtresse de fille, histoire de lui mettre une branlée à la morveuse après, bien-sûr, avoir buté toute la 7e compagnie et le renvoie dans le monde des vivants à travers un plancher de glace qui, vu d'en dessous, ressemble plus à une poche placentaire (mais quelle imagination !). Là, après un monumental coup de jus, bébé Goebbels reprend vie et… fin (de la première partie).
Tout ce que j'ai à dire c'est : vivement le 21 avril 2024 pour voir la suite… j'ai hâte de perdre 2 heures de plus!
Merci l'artiste, j'ai hâte de lire la suite
Merci à toi pour ton analyse si bien détaillée.
J'ai également perdu 2h15 de ma vie pour cette chose vide de sens.
J'ai pris plus de plaisir à te lire qu'à voir le film :D
Un bon conseil, si tu veux persister dans la critique, évite de te croire en one man show.
Tes blagues « Luc Besson sous antidépresseur » « wish » … c’est tellement cliché, gratuit et sans aucun fondement (complètement interchangeable avec n’importe quel futur critique négative)
Ça n’apporte rien et ça te décrédibilise juste
Et il est bien plus mauvais que les chroniques de Riddick, qui lui au moins est un vrai film de science-fiction.
Et en plus que c'est woke, tellement woke, que c'est débile. C'est simple : les blancs sont ou bien des nazis, ou bien des faibles, ou bien un lâche (qui deviendra courageux par amour pour l'héroïne) ou bien un traître. Les gens issus de la diversité sont tous des gentils, et le seul qui faisait parti des méchants va les trahir pour protéger une faible blanche d'un viol par des méchants blancs très musclés et masculinistes.
Je parle même pas des effets spéciaux faiblards, de l'absence de lore, de l'absence de début d'explication des technologies, de l'absence de scène dans l'espace.
Et les ralentis pendant les gunfights, que ça saoule, mais grave.
Et les clichés sur le seul amérindien et la seule asiatique, au secours !
Non vraiment c'est une grosse déception, j'attendais beaucoup de ce film qui est comparable et tellement inférieur aux chroniques de Riddick.
un peuple de blancs tous + faibles les uns que les autres sont martyrisés, ils font donc appel à une algérienne de 40kg pour lutter contre des hommes blancs nazis qui sont très très méchants.
Par contre, ils sont nombreux donc elle va quand même demander de l'aide à des latinos, asiats, africains,etc... pour s'unir contre le vilain homme blanc colonisateur.
Un film subversif et très profond qu'on ne peut que recommander à tout le monde.
Pour l'héroïne je l'ai trouvé suffisamment développé pour qu'on s'attache a elle et qu'on l'a suive.
Pour ce qui est des mauvaises critiques que je lis, il y a un point commun dans chacun d'eux : vous le comparez a star wars ! Ce n'est en RIEN un star wars, ni une copie ! Certe ca se passe dans l'espace, mais c'est le seul point commun a star wars, et a la grande majorité des films SF d'ailleurs...
Un conseil : enlevez cette idée de votre tête (que c'est le Star Wars de Netflix) avant de regarder Rebel Moon.
Et je trouve les critiques extrêmement dures envers ce film comme si c'était le pire film jamais réalisé en 50ans alors qu'il y a des bien grosses merdes qui sont sorties en 2ans, que ce soit niveau scénaristique, images, ou jeu d'acteurs...
A ceux qui n'ont pas encore vu le film, faites vous votre propre idée
On se fiche de votre avis, comme du mien d'ailleurs. Vous êtes des enfants gâtés qui ne passent leur temps qu'à critiquer. Grand bien vous fasse, vous alimenter le business que vous dénoncez. Un film est un spectacle. Sur Netflix, vous vous attendiez à quoi. Vous voulez revoir les costumes en latex mal foutus de la guerre des étoiles ? Et bien retournez vous amuser devant le même film des années encore et foutez la paix aux autres qui regardent la télé pour passer un bon moment (ou pas) et sinon aller faire un tour dehors plutôt.