Zoo : cette étude scientifique va rendre dingues les amoureux des animaux
Si vous êtes des amoureux des animaux, alors vous ne devez pas forcément porter les zoos dans votre cœur. Mais après avoir découvert cette nouvelle étude scientifique vous allez forcément haïr au plus haut point les parcs animaliers.
Les zoos sont invités à imiter la nature : faire mourir les animaux
C'est une étude scientifique publiée dans la revue américaine PNAS qui va vous choquer. En effet, pour faire face à la hausse des populations et pour la maîtriser mais aussi assurer la survie des espèces, des experts viennent de proposer des recommandations pour le moins radicales : abattre les animaux en captivité avant qu'ils ne vieillissent.
Si pour limiter le nombre d'animaux dans les zoos, la contraception est de mise, des scientifiques avancent l'idée que pour gérer la population dans les parcs animaliers est d'adopter la solution qui se déroule dans la nature : la mort. Dans des termes moins barbares, parlons "d'abattage planifié et respectueux"
Une méthode qui n'a pas franchement séduit les amoureux des animaux quand en février 2014, le zoo de Copenhague a abattu le girafon baptisé Marius pour éviter la consanguinité. L'animal avait ensuite été donné à manger aux lions et cette euthanasie de la jeune girafe avait provoqué un tollé.
Pour les auteurs de l'étude, cette montée de boucliers n'avait pas lieu d’être car ils estiment que la longévité des animaux ne doit plus être une priorité. Selon eux, les zoos peuvent "subir une réaction négative du public et des pertes financières" s'ils recourent "l'abattage pour maîtriser la population" mais "cette opposition est une erreur".
L'abatage des animaux en captivité pour éviter le vieillissement des populations
Si vous vous dites que la contraception est la meilleure option pour maîtriser les populations animales dans les zoos, vous vous trompez. Les auteurs de l'étude expliquent que cette méthode est une menace pour les capacités reproductives des animaux :
Sans naissance, les animaux adultes sont privés d'un de leurs instincts évolutifs les plus fondamentaux.
En captivité, une girafe peut vivre jusqu'à deux fois plus longtemps qu'à l'état sauvage. Les visiteurs des parcs n'ont plus en tête que la mort est un processus naturel. Avec les soins prodigués dans les zoos, les girafes dans les parcs animaliers sont de plus en plus vieilles et ne sont plus en mesure de se reproduire. On estime qu'en Amérique du Nord, la population des 137 espèces présentes dans les zoos baissera de 64% à l'horizon de 2050. Une baisse du taux de reproduction qui aura un impact sur la conservation des espèces. C'est pourquoi l'étude préconise et martèle que les zoos doivent à tout prix maintenir une activité de reproduction pour préserver les animaux dans les zoos et cela passe par l'abatage ...