Si vous avez eu des cours de sensibilisation et si vos profs de SVT en cinquième/quatrième n'étaient pas trop mauvais, vous connaissez le principe du rapport sexuel. Logiquement, et toujours dans l'idée de former les prépubères, on vous a sûrement déjà appris qu'un homme, après avoir éjaculé, ne peut plus continuer à faire l'amour, dans la majorité des cas. Ne vous inquiétez pas messieurs, vous allez pouvoir faire parler votre virilité dans les commentaires. Mais la véritable question est : pourquoi n'y arrive-t-on pas ? Quelle est la raison qui nous rend si "faibles" après l'orgasme masculin ?
La période réfractaire
Si vous avez déjà lu un magazine féminin, ou regarder un forum sur le sexe, ce mot est peut-être déjà apparu à vos yeux. Tous les hommes en disposent, peu importe leur âge. C'est la période qui suit l'orgasme masculin et qui "remet à jour" votre libido. Elle est plus ou moins courte en fonction de l'âge. À 18 ans elle ne dure que quelques minutes, mais après 60 ans elle peut durer une journée. Ce n'est pas une honte en soi, c'est la vieillesse. De plus la majorité des hommes débandent après l'orgasme. Il est tout à fait possible de continuer à avoir une érection, mais pour ce qui est du désir... C'est tout de suite plus compliqué.
Les substances chimiques qui entrent en jeu
Le deuxième facteur concerne les substances chimiques qui se libèrent de notre cerveau au niveau de l'orgasme. Ces derniers ont une influence sur notre période réfractaire car, pour employer les mots d'un chercheur anglais, ils "désactivent notre cerveau". Par exemple la libération de ces produits chimiques serait, on reste dans le domaine des études donc rien d'officiel, responsable de notre envie de dormir après un coït. L'ocytocine et la sérotonine inondent le cerveau. Ajouter à cela la dopamine, une molécule qui nous donne cet effet "je suis trop posey" au moment de l'orgasme, vous pouvez être sûr que vous n'allez pas pouvoir enchaîner de suite.
Molécule de dopamine
"Oui mais la dopamine c'est aussi responsable du désir sexuel". Oui et non, à petites doses oui, mais on parle d'une énorme quantité balancée dans votre cerveau. Il faut surtout se rendre compte que les études neurobiologiques concernant ce sujet ne datent que de 1980, que la science avance et dans un, voire deux ans, cet article sera obsolète mais, en 2016, voici la réponse la plus claire et précise que les scientifiques ont à donner.
Par DuRd3n, il y a 8 ans :
On s'en branle !
Répondre à ce commentaire
508
22