Mary et la Fleur de la sorcière, premier long-métrage d'animation des studios Ponoc : synopsis, casting, bande annonce

Adapté du livre pour enfants "The Little Broomstick" de Mary Stewart paru en 2006, Mary et la Fleur de la sorcière retrace la découverte d'un monde magique et caché par une petite fille curieuse et pleine de vie. Le premier né des studios Ponoc est sorti en France le 21 février 2018.

Des airs de Miyazaki

En vacances chez sa grand-mère, Mary va être dirigée inconsciemment vers une fleur unique du nom de Vol-de-nuit. La "Fleur de la sorcière" va lui transmettre d'incroyables pouvoirs, en commençant par celui de voler sur un balai. En pleine excursion aérienne, la jeune fille va poser les yeux sur un monde caché de tous : le palais d'Endor. Pas d'Ewoks à première vue, mais une école de magie, rappelant Harry Potter et la légendaire Poudlard. Mary va alors être embarquée contre son gré dans une aventure magique, à la fois féérique et poétique.

Si vous lui trouvez des airs de Kiki la petite sorcière (1989), vous ne vous trompez pas, les studios Ponoc sont formés d'anciens artistes des studios Ghibli. Après l'annonce de sa fermeture en 2014, certains employés du studio d'animation nippon ont décidé de prendre leur envol, menés par Hiromasa Yonebayashi, le réalisateur du film. 

Disciple de Miyazaki depuis Le Voyage de Chihiro en 2001, Yonebayashi va tenter de mettre le studio sur des bons rails avec ce premier long-métrage d'animation. Une histoire magique où le palais d'Endor est peuplé de créatures fantastiques, plus exotiques et moins ancrées dans l'univers japonais qu'auparavant. Mary et la Fleur de la sorcière est une occasion onirique de replonger dans l'animation japonaise, toujours aussi belle. 

Cette oeuvre ne se destine pas seulement aux enfants et compte bien séduire également les parents. Mary et la Fleur de la sorcière est l'occasion parfaite pour permettre à des talents, parfois cachés par le maitre d'oeuvre Miyazaki, de s'exprimer.