Un artiste illustre des troubles mentaux au travers de l'architecture
20 février 2017 à 14h18 dans Art
Contrairement aux maladies physiques, les maladies mentales sont difficiles à visualiser. Si certains symptômes physiques peuvent être visibles, une personne atteinte d'une maladie liée au mental peut parfaitement se fondre dans la masse et souffrir d'un mal que personne ne perçoit.
De ce fait, ces maladies intéressent beaucoup les artistes qui tentent de les visualiser au travers de leur art. C'est ce qu'à fait Frederico Banina avec son projet "Archiatric", dans lequel il tente d'illustrer des maladies mentales à l'aide de l'architecture.
M'enfin ça en devient pas du tout original
Faut qu'ils passent à autre choses les artistes
Autant je sais ce que la dépression ou l'insomnie, et je connais certains sympthomes d'alzheimer, autant je serais completement incapable de dire ce qu'est la narcolepsie ou la démence, alors que j'ai souvent entendu ces termes. J'ai même jamais entendu parler de la disphorie de genre, ni des troubles disociatifs.
Ca serait bien qu'on entende parler plus souvent, c'est quand même la réalité de plein de gens.
D'ailleurs si quelqu'un ici s'y connait un peu et pourrait nous résumer un peu tout ça, j'en serais vraiment reconnaissant
(attention je vais faire de très gros raccourcis)
La dysphorie de genre c'est quelqu'un qui mentalement se sent femme, alors que biologiquement son sexe est masculin (ça marche aussi dans l'autre sens). Les personnes qui soufrent de ça parlent souvent de la sensation que leur corps n'est pas le leur, d'être emprisonné dans un corps qui ne correspond pas à ce qu'ils sont réellement, se regarder dans un miroir est impossible pour certains.
Ce n'est pas une maladie, on en guérit pas, la seul chose à faire pour apaiser ces souffrances, c'est de faire correspondre son corps le plus possible avec son esprit (et je ne parle pas forcement d'opérations, peut le font, ça reste quelque chose d'assez risqué). C'est de là que viennent les transgenres (anciennement appelé transsexuels).
-Si si, les narco peuvent passer le permis, on doit juste passer un test d'éveil : pendant une journée à l'hosto, il faut rester éveiller 40 minutes, 4 fois, avec une pause de 1h/1h30 entre chaque test, interdiction de s'endormir entre deux (alors qu'on nous conseille de faire des siestes programmées ... ironie quand tu nous tient)
-On s'endort pas forcément de façon spontanée. Ca dépend des gens. Mais en gros on est tout le temps fatigués. Les seuls moments de "pleine forme", c'est après une dose de médoc ou quelques minutes après une sieste assez réparatrice.
-Pour l'histoire du sommeil paradoxale, yep on l'atteint très rapidement. Perso même lorsque je fais des "siestes" de 30sec, je rêve quand même. On est aussi plus enclins à différents trucs chiants du sommeil du genre syndrome du cerveau du explose, paralysie du sommeil, ...
-Pour les narco de type 1, y'a aussi la cataplexie. C'est en gros suite à une émotion forte, y'a un ou des muscles de ton corps qui lâchent. Les gens qui pensent connaître la narco pensent souvent à des gens qui tombent littéralement d'un coup de sommeil. En fait ces cas ont de la cataplexie aux jambes, mais ça peut être un autre membre du corps.
-Oui on peut être facilement insomniaque (il est 2h03, j'suis pas fatiguée), car notre horloge biologique est très sensible. On a tendance à décaler involontairement notre période de sommeil la nuit. Donc bon les gens qui disent "il suffit de dormir davantage" .... D: (oui y'en a qui disent ça. Plein. Beaucoup trop)
-Et puisqu'on a un sommeil pas du tout réparateur, on a tous les inconvénients que les gens normaux ont lorsqu'ils dorment pas assez 8) mais version quotidien. Troubles de l'attention, difficultés à se concentrer, trous de mémoires (des fois instantanés ), susceptibilité, ...
Et on fatigue aussi rapidement ^^
Voilà voilà ~ (je suis narco, vous avez dû le deviner)
Pareil, je trouve que c'est très bien de faire découvrir aux autres ces pathologies.
C'est comme une main tendue a ces personnes afin qu'elles soit de mieux en mieux aceptées et comprises.