Pokémon Épée/Bouclier : le réchauffement climatique n'aura pas épargné les Pokémon
Le 15 novembre sortaient Pokémon Épée et Bouclier sur Nintendo Switch. Des versions qui prennent la direction de la région de Galar, pour une huitième génération qui incarne un léger retour aux sources. Des Pokémon au design plus simple, plus épuré, qui se rapprochent davantage de ce qui pouvait être retrouvé dans les premières générations. Parmi ces nouveaux Pokémon, on retrouve des formes endémiques à la région de Galar, à l'instar de ce qui avait pu être fait pour celle d'Alola dans les versions Soleil et Lune. Et un Pokémon de la deuxième génération a été victime du réchauffement climatique au passage : Corayon.
Sous sa forme de Galar, Corayon opte pour le type Spectre et profite même d'une évolution baptisée Corayôme. Coloré et vivant dans sa version de 1999, Corayon n'a pas échappé à un fléau des temps modernes : le réchauffement climatique. Sa description dans la version Bouclier ne le cache pas : "Il s'agit d'un Corayon mort il y a longtemps à cause d'un changement brutal de l'environnement. Il vole l'essence vitale des gens avec ses branches". Ce n'est toutefois pas la première fois que GameFreak use de faits sociétaux à travers le design de certaines de ses créations.
Les changements opérés chez Corayon dénoncent évidemment la destruction rapide des coraux. La plus célèbre concentration de ces animaux reste La Grande Barrière de Corail située au large de la côte du Queensland, au nord-est de l'Australie. Comme le rappelle le Huffington Post, l'UNESCO doit se prononcer sur l'inscription, ou non, de cette merveille de la Nature sur la liste des patrimoines mondiaux en péril en 2020.